COMMUNIQUÉ DE L'ASSOCIATION FABULA
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26 Août 2002 RETOUR INDEX English - Italiano - Español

Un prêtre défroqué, converti à l'athéisme, ridiculise le catholicisme en démontrant l'absurdité de ses dogmes

Soutenu par l'Association FABULA, il menace l'Église de mettre en vente du vin transformé en sang du Christ

 

Prenant comme motif la fermeture par le Vatican de cinq sites internet italiens blasphématoires, moi, Luigi Cascioli, ai commencé aujourd'hui, avec cette présente lettre envoyée à l'Osservatore Romano, la guerre que j'avais déjà annoncée avec mon livre-dénonciation " La Fable du Christ ".
Considérant inutile de continuer avec une lutte basée sur des argumentations théoriques doctrinales, j'ai décidé d'attaquer l'Église Catholique en retournant contre elle-même, sous la forme la plus réaliste et pratique, les mêmes armes dont elle se sert pour imposer son imposture comme le sont ses sacrements, dans ce cas-ci l'Eucharistie et le Sacerdoce.

Pour comprendre la nature de la bombe à laquelle je me réfère, une bombe confectionnée avec l'aide d'un ex-prêtre dont les généralités seront révélées au moment opportun, une brève explication sur ce qu'est le Sacerdoce (ou prêtrise) et l'Eucharistie est nécessaire.
Contrairement aux Hébreux et aux Païens qui considèrent le Sacerdoce comme une charge révocable car, pouvant s'acquérir par hérédité ou par appropriation personnelle, ils le font dépendre d'une décision humaine ; les Catholiques, au contraire, le font dépendre d'un appel divin (vocation), et il assume un caractère éternel.
" Nul ne peut s'approprier ce nom (prêtre), mais seulement celui-ci qui est appelé par Dieu ". (Hébreux V-4).
Comme preuves pour démontrer que les prêtres catholiques sont élus directement par Dieu pour conduire leur ministère, l'Église propose les extraits des évangiles qui démontrent comment les apôtres devinrent tels non pas par leur propre décision mais par un appel direct de Jésus : ''Alors qu'il marchait le long de la mer de Galilée, Jésus vit deux frères, André et Simon, qui jetaient les filets à la mer, puisqu'ils étaient des pêcheurs. Et il leur dit : " Suivez-moi, parce que moi je vous ai choisis parmi tous pour vous faire pêcheurs d'hommes (pêcheurs d'hommes dans le sens de prêtres). Et eux, laissant les filets, le suivirent. Continuant à marcher, il vit aussi sur la barque Jacques de Zebedeo et son frère Jean qui réparaient les filets. Il les appela. Et eux, laissant leur père Zebedeo sur la barque avec les garçons, le suivirent ". Et ainsi de suite, marchant et regardant à droite et à gauche, suivant son flair divin de sélectionneur de sacerdoces, il choisit et appela à sa suite les douze qui, après un apprentissage de trois ans, devinrent, grâce à la descente du Saint Esprit, prêtres pour l'éternité d'après l'ordre d'un certain Melchisédech qui dans la Bible nous est présenté comme le premier prêtre de Dieu tout puissant, et qui, en tant que précurseur de l'institution du sacrement de l'Eucharistie, offrit à Abraham un morceau de pain et un verre de vin.
La formule qui en effet scelle le pacte d'alliance entre le prêtre et Dieu au moment de l'investiture est : Tu es prêtre pour l'éternité d'après l'ordre de Melchisédech ".
(A titre d'information je précise que l'extrait concernant Melchisédech fut rajouté à la Bible entre le IV et le V siècle par les faussaires chrétiens pour libérer le Christianisme de toute dépendance envers Aaron, frère de Moïse, fondateur du sacerdoce hébraïque).

Qu'est-ce en réalité que le sacerdoce d'après la théologie catholique ? Le sacerdoce catholique est un pacte basé sur la réciprocité d'une fidélité, stipulé entre un homme choisi par Dieu et Dieu lui-même, dans lequel les contractants se promettent, le premier d'accomplir sa mission sacerdotale dans le respect de la morale évangélique et le second de garantir pour l'éternité la Grâce indispensable pour accomplir sa mission sacerdotale.
À la demande qui à ce moment-là se pose naturellement : " Comment l'Église peut-elle parler d'éternité dans le sacerdoce alors que nombreux sont les prêtres qui abandonnent l'habit ecclésiastique soit pour embrasser la vie laïque, pour suivre une autre religion, ou même à la suite d'une conversion à l'athéisme par un rejet ou perte de la foi ? "
Et bien, répond l'Église, quelle que soit la cause pour laquelle un prêtre rompt le contrat stipulé avec Dieu, il restera toujours et malgré cela un prêtre pour l'éternité " secundum ordinem Melchisedech " car d'après ce qu'a dit Jésus dans les Évangiles, c'est-à-dire que l'homme ne peut dénouer sur la terre ce qui fut lié dans les cieux, ce n'est pas la parole humaine, souvent infidèle, qui décide de la validité de l'alliance mais seulement celle de Dieu, qui reste immuable pour l'éternité.
Ce concept théologique confirmé par Saint-Paul, pilier du christianisme, dans la première lettre à Timothée (IV-14) : " La grâce que l'évêque confère au prêtre lors de l'investiture ne sera pas perdue, même si reniée, pouvant se raviver pour reporter sur la juste route celui qui l'a perdue ", et répétée et confirmée par Saint-Augustin : " Le Sacerdoce est une investiture sacrée, permanente et tellement indélébile qu'elle reste dans l'âme pour toujours comme scellée", est continuellement validé dans les textes sacrés comme dans I Timothée (V/14) et dans II Timothée (6-7). Et je ne puis qu'être d'accord avec l'Église (c'est la première fois que cela m'arrive), que " L'ordination sacrée, ou investiture du sacerdoce, qui s'accomplit avec des paroles et des signes externes, n'est pas un simple rite d'élection des ministres de la parole et des sacrements ; encore moins une invention humaine, mais un vrai sacrement institué par le Christ pour l'attribution de la grâce qui, en infusant le caractère de l'Esprit Saint, empêche le prêtre de redevenir laïque, même si à cause de différends, il est réduit par l'Église à la condition de laïque (défroqué). "

L'athéisme d'un prêtre n'annule pas le Sacerdoce

Si l'athéisme n'annule pas le sacerdoce, de quels moyens dispose donc l'Église pour se défendre d'un défroqué qui, ne croyant plus aux sacrements, pourrait agir contre elle par le moyen de formes profanatrices visant à démontrer l'absurdité des dites " vérités théologiques " comme, par exemple, donner à manger aux chiens du pain (sacerdoce éternel) précédemment transformé en corps de Christ ? Pratiquement aucun. Les seules armes dont dispose l'Église, qui sont l'excommunication et la suspension a divinis, sont absolument inefficaces contre les éventuelles représailles qu'un prêtre pourrait faire contre elle.

Excommunication et suspension a divinis

" L'excommunication est une censure qui exclut de jouir des droits et des bénéfices spirituels et temporels dérivant de la communion des fidèles ".
Qu'est-ce que la communion des fidèles ?
La communion des fidèles est représentée par la jouissance des droits et des bénéfices spirituels et temporels dérivant de l'appartenance à l'Église en tant que société externe et visible, comme par exemple recevoir la communion, se confesser, participer aux rites religieux, assumer des charges ecclésiastiques, recevoir la retraite de la Sainte Mère Église, organiser des oratoires et des cercles chrétiens, etc. Ceux-ci sont tous des privilèges qui n'ont rien à voir avec l'autre essence de l'Église représenté par la Communion des Saints.
Qu'est-ce la communion des Saints ?
La communion des Saints, représentant tout ce qui est intérieur, est la partie spirituelle de l'Église qui, fondée sur la foi, rend tous les fidèles, vivants et défunts, unis entre eux en Jésus Christ leur seigneur, et rend participants des biens spirituels les uns des autres.
Afin d'expliquer la différence existant entre la Communion des Fidèles et la Communion des Saints prenons comme exemple un rubis. Le travail de la pierre, déterminé par l'homme, est la Communion des Fidèles, et la couleur rouge intrinsèque à sa composition atomique, est la Communion des Saints.
L'exclusion de la Communion des Fidèles, ayant donc seulement un effet extérieur comme par exemple l'interdiction aux rites religieux, ne peut par conséquent empêcher un défroqué, si jamais il le voulait, de se servir (même en commettant un sacrilège aux yeux de l'Église) des facultés qui lui ont été concédées par le Saint-Esprit - comme la célébration de l'Eucharistie et l'absolution des pêchés -, soit par cette Grâce qui reste en lui perpétuelle comme une marque indélébile (couleur rouge du rubis). Et tout ceci est tellement vrai que l'Église reconnaît qu'un défroqué, même si interdit de confession en tant qu'excommunié et suspendu a divinis, peut absoudre les pêchés aux moribonds au cas où il serait témoin d'un accident de la route.
l'Église fut obligée de rendre indépendante la figure du sacerdoce de la figure humaine lorsque, à la suite du comportement immoral et souvent athée des prêtres, les fidèles se demandèrent si les sacrements célébrés dans l'état de pêché ou d'athéisme pouvaient être considérés valables. La confirmation de la validité du sacerdoce quel que soit le comportement de l'homme, déclaré par le Concile du Latran, reçut un forte opposition de la part de ceux qui, voyant en elle les graves dangers que cette décision pouvait apporter au Christianisme en niant toute raison au sacerdoce chrétien, réagirent en confondant dans la même personne les deux figures (protestants).
l'Église, ainsi obligée à chevaucher le tigre pour garantir aux fidèles que les consécrations resteront valides même si effectuées par un prêtre en état de pêché et d'athéisme, essaie de faire face à cette grave lacune qui la rend pratiquement impuissante envers toute forme de rétorsion qui surgirait de prêtres défroqués, en disant : " L'exclusion de la communion des fidèles ne produit pas seulement un effet purement extérieur, mais aussi intérieur, car il oblige la conscience ".

Mais dites-moi, vous théologiens de l'Église catholique, à part le fait que se confier à la conscience des défroqués est un signe évident de faiblesse, de quelle conscience parlez-vous donc ? De celle de l'athée ou du croyant ? Quelle signification peut avoir cet appel à la conscience alors que chacun la ressent selon sa propre moralité et ses propres convictions ? Et si, à ce moment-là, nous devons parler de moralité, je doute fortement que l'Église ait beaucoup d'arguments pour défendre la sienne !
D'ailleurs si l'Église devait reconnaître nulles toutes les consécrations qui ont été et sont encore célébrées par un clergé athée, bien peu résulteraient valides puisqu'au moins le 80 % des prêtres ne croit pas en Dieu. Il suffit de rappeler les Papes Léon X et Paul III qui se déclarèrent mécréants en niant l'existence de Jésus, Monseigneur Prosper Alfaric qui déclara dans son livre avoir célébré la messe dans un état de parfait athéisme, le curé d'Etrepigny (FR), Jean Meslier, mort en 1733, qui dans son testament ouvert après la mort, demandait pardon à ses paroissiens pour les avoir induits à croire pendant de nombreuses années aux mensonges de la religion chrétienne par peur du bûcher, et tant d'autres qui ont déclaré leur athéisme en plein milieu de leurs fonctions sacerdotales.
Quelle autre vertu peut être plus digne d'éloges que le courage d'un défroqué qui, ayant compris votre imposture et votre immoralité, utilise les pouvoirs que vous lui avez donnés afin de vous combattre avec vos propres armes ?
Plus l'on vous étudie et l'on vous connaît et plus votre fragilité apparaît évidente. Le seul fait d'avoir uni en une seule identité la figure transcendantale de Dieu avec celle, humaine, de Jésus-Christ, démontre votre superficialité théologique et votre faiblesse. Dogme que vous avez défendu non pas avec la logique et la raison, comme cela devrait être le cas pour les idéologies dignes de ce nom, mais avec le plagiat et la violence des massacres et des bûchers, et que vous continuez à défendre avec le chantage et les représailles. Le dernier en date étant la fermeture de cinq sites internet opposés à vous. C'est la goutte qui fait déborder le vase, et je suis maintenant déterminé à vous détruire.
Si je dis que je ne suis pas seul dans cette lutte contre vous, je ne me réfère pas seulement aux courageux, peu nombreux, qui me soutiennent par le moyen de l'Association Fabula et auxquels, en tant que Président, je laisse la pleine liberté de décider s'ils veulent participer ou non à cette action. Quant à mon ami le défroqué (dont le nom sera révélé au moment opportun) qui a accepté, avec enthousiasme, d'utiliser la Grâce éternelle et indélébile reçue par votre Saint-Esprit, pour s'unir à moi afin de mettre fin à votre communion des fidèles dont les énormes richesses économiques et dont la puissance politique ne sont pas pour nous un motif de soumission ni de crainte mais au contraire de détermination et d'encouragement au point de vous envoyer, le plus résolus du monde, l'ultimatum suivant :" Au premier écho d'une quelconque répression ou censure effectuée par vos soins sur des sites internet opposés à vous, ne serait-ce que de simples boycottages, commencera la transformation de vin en sang du Christ, mais je me réfère à des barils, des tonneaux, des millions d'hectolitres de vin, et les lieux où s'opérera la " transubstantiation" vous seront communiqués via des e-mail qui seront simultanément envoyés à des milliers de citoyens, d'organisations publiques et privées, y compris la presse et les mass-médias, afin que tout le monde l'apprenne ".
Je suis vraiment curieux de voir comment votre puissance économique et politique, représentée par la Communion des Fidèles, pourrait réussir à sauver la fantomatique Communion des Saints, lorsque les transsubstantiations auront un débit industriel et que le vin, transformé en sang de Jésus-Christ (votre héros n'ayant en réalité jamais existé), sera mis en vente à deux Euros le litre.
Un prêtre auquel je touchai mot il y a quelque temps sur cette éventualité, après avoir pâli de terreur, me répondit que seule une personne privée de conscience pourrait accomplir un tel sacrilège. Et bien, si la conscience est l'évaluation morale de nos propres actions, entendue comme critère suprême de la moralité, comment osez-vous, dynastie de criminels, juger les consciences autrui ? Comment pouvez-vous, falsificateurs de documents et ennemis à tout principe de justice, nous obliger à respecter vos utopies et vos absurdités, à nous faire croire que la magie puisse transformer la nature de la matière, comme dans notre cas le vin et le pain, en le corps d'un individu qui n'a jamais existé ?
Ma conscience d'athée et donc d'être doué de raison, qui veut libérer l'humanité de vos abus, se fiche éperdument de vos préceptes, et m'oblige à agir de la façon la plus résolue et définitive pour détruire votre communion des saints, qui vous a tellement servi pour rendre impudemment puissant votre impérialisme, ou de la façon dont vous l'appelez communion des fidèles, en dérobant, en pillant et violentant les masses devenues succubes par la terreur de vos massacres, de vos génocides, de vos chantages et de vos rétorsions.
L'ASSOCIATION FABULA est beaucoup plus puissante de ce que vous pouvez imaginer. La liste des associés, représentée par les millions de victimes de votre criminalité, dont une toute petite est citée avec nos et prénoms au bas de la page, me donne un courage et une détermination à agir qui me rend imbattable.
La guerre est désormais ouverte et déclarée. D'un coté vous avec votre conscience et vos communions de fidèles et de saints, et de l'autre moi avec ma conscience, mon livre " LA FABLE DE CHRIST " et la communion des martyrs représentée par toutes vos victimes du passé, comme les juifs, les musulmans, les hérétiques et les sorcières auxquels s'unissent les victimes du présent qui sont quotidiennement tuées par votre obscurantisme générateur de faim et de maladies. Toutes des victimes auxquelles je me joins pour crier avec elles : " Que vous soyez maudits ! "

 

Le Président de l'Association fabula
Luigi Cascioli de Bagnoregio, patrie du docteur séraphique S. Bonaventura

 

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LA SAINTE INQUISITION

 

Suit la liste des victimes de l'Église Catholique qui se sont unies à nous, de l'association Fabula, dans la lutte que nous sommes en train de conduire contre leurs bourreaux.
Ceux-ci sont les noms qui bientôt remplaceront, sur les plaques commémoratives situées sur les routes et sur les places, ceux des nombreux criminels qu'un impérialisme basé sur l'imposture nous a obligés à honorer comme des saints.

L'Inquisition, déclarée Sainte par la Sainte Église Romaine comme l'ont été les Croisades, même si dans les faits elle existait déjà au début de l'an 1000, fut officiellement instaurée sous le Pape Grégoire IX en 1215 lorsqu'elle fut confiée à l'ordre des dominicains fondé par Domenico de Guzman, sanctifié par l'Église, qui persécuta les hérétiques et les sorcières avec un cynisme tel qu'il est entré dans l'histoire comme un des plus sanguinaires bourreaux de tous les temps.

Quelques notes explicatives

Hérétique : était considéré hérétique quiconque avec des écrits ou avec des paroles s'opposait aux règles dictées par l'Église
Abjuration : l'abjuration était la rétractation de ses propres convictions, presque toujours obtenue sous la torture, qu'un hérétique écrivait sous forme solennelle face au conseil de l'inquisition. Les abjurations auxquelles était soumis un hérétique étaient toujours deux car à la première devait suivre, de par loi, une seconde de confirmation. Normalement le temps qui passait entre les deux abjurations était d'un an.
L'hérétique qui refusait de signer la seconde abjuration était considéré relaps, c'est-à-dire " hérétique irréductible " et comme tel brûlé vif.

Les arguments qui davantage déterminèrent les hérésies furent la Sainte Trinité, la virginité de la Madone et son attribution de mère de Jésus. Chose qui fut fortement contestée par les croyants qui, continuant à soutenir ce qui avait été affirmé lors des premiers siècles de l'Église par un grand nombre des théologiens, tenaient pour impossible que Dieu ait pu concéder un tel privilège à une femme qu'ils considéraient un être impur, au point de lui nier l'existence de l'âme...
L'autre motif qui désignait les hérétiques furent les contestations qui étaient adressées à l'église pour sa luxure et son avidité.

Parmi les innombrables victimes de l'Église durant la période précédant la venue de l'Inquisition instituée par Innocent III, restées malheureusement pour la plupart anonymes à cause du manque de documents, s'élève la figure de Arnaldo de Brescia, brûlé vif en 1155 sous le pontificat de Adrien IV.
Les papes qui suivirent Adrien IV (1154-1159), en promettant les mêmes indulgences réservées aux croisades à ceux qui auraient poursuivi les hérétiques, poussèrent les catholiques à effectuer de vrais massacres comme ceux voulus par Innocent III qui utilisa les milices de Simon de Monfort pour détruire de villes entières, comme Carcassonne, Toulouse, Béziers, parce que les habitants avaient refusé de consigner les adeptes de Valdo (Vaudois). Seulement à Béziers plus de 7.000 habitants furent massacrés. Les milices catholiques entrèrent dans ces villes et sans se soucier de sélectionner les hérétiques de ceux qui ne l'étaient pas, effectuèrent les massacres en criant : " Tuez-les tous car Dieu saura reconnaître les siens ! ".
Il faut rappeler qu'Innocent III lors de sa dernière année de pontificat fit voter par le Concile du Latran IV une loi qui obligeait les juifs à s'habiller en jaune afin qu'ils puissent être soumis au mépris public.
Sous le Pape Innocent IV, successeur de Innocent III, les lois inquisitoires furent confirmées et aggravées. Quiconque aurait été déclaré hérétique, était automatiquement emprisonné et condamné à mort avec la confiscation des biens s'il n'avait pas abjuré. En conséquence de cette loi qui considérait la confiscation des biens, les fils furent portés à l'infamie d'accuser ses parents d'hérésie afin de sauver les propriétés dont ils étaient les héritiers.
Des centaines de procès finissant avec des condamnations à mort, le seul qui nous est parvenu est celui contre Paolo Gioacchino dei Rusconi qui fut torturé et brûlé vif en tant que relaps.

Les noms des martyrs, cités ci-après, lors des divers pontificats qui se succédèrent, ayant été tirés des peu documents restés, ne sont qu'une petite partie des nombreux qui furent en réalité tués par la Sainte Mère Église

— Pape Clément V

Fra Dolcino, nullement intimidé par les menaces de l'Inquisition, se jeta contre Clément V en l'accusant d'immoralité. Réduit en lambeaux, son corps fut brûlé au bûcher. 13 mars 1307
Sœur Margherita et Frère Longino avec 1080 autres adeptes de l'hérétique Dolcino, brûlés au bûcher. 1307
Suppression des templiers avec des massacres de masse avec " des tortures inimaginables " car accusés d'hérésie. Molay, Grand Maître, fut brûlé vif à Paris après des années d'atroces tortures.

Pape Benoît XII (sanctifié)

Francesco da Pistoia, Lorenzo Gherardi, Bartolomeo Greco, Bartolomeo da Bucciano, Antonio Bevilacqua et dix autres moines Franciscains, brûlés vifs pour avoir prêché la pauvreté du Christ - Venise 1337.
Même sort à Parme pour Donna Olimpia elle aussi parce qu'elle était adepte de S.Francesco.

— Pape Clément VI

Des milliers de victimes de l'Inquisition desquelles nous sont parvenus seulement les procès de :
Francesco Stabili, appelé Cecco d'Ascoli. Il fut brûlé vif pour avoir dit, à propos des tentations de Jésus, qu'il n'est pas possible de voir toute la Terre du haut d'une montagne aussi haute qu'elle soit, comme cela était affirmé par l'évangile.
Pietro d'Albano, médecin, brûlé vif parce qu'accusé de sorcellerie.
Domenico Savi condamné au bûcher en tant qu'hérétique pour avoir érigé un hôpital sans la bénédiction de l'Église

— Pape Innocent VI

Parmi les nombreuses victimes de la Sainte Mère Église il faut rappeler les moines Pietro da Novara, Bernardo da Sicilia, Fra Tommaso évêque d'Aquino et Francesco Marchesino évêque de Trivento accusés d'appartenir aux petits frères de S. Francesco. Torturés et brûlés vifs.

— Pape Grégoire XI

Des villes entières furent le théâtre de massacres parce qu'elles avaient hébergé des hérétiques. Sur les places de Florence, Venise, Rome et Ferrara les bûchers s'allumaient continuellement.
Belramo Agosti, humble cordonnier, torturé et brûlé vif pour avoir dit un blasphème durant une partie des cartes : 5 juin 1382.
Menelao Santori parce qu'il cohabitait avec deux femmes : 10 octobre 1387.
Lorenzo de Bologna obligé sous la torture à confesser avoir volé un ciboire. Rendu moribond par les tortures, il fut accompagné au bûcher à coups de fouet. 1 novembre 1388.
La description des nombreux décapités, pendus et écartelés par l'Inquisition sous Grégoire XI est reportée dans un livre écrit par Mastro Titta.

— Pape Grégoire XII

Après la période de trêve passée sous Urbain VI, avec Grégoire XII les massacres et les bûchers recommencent de façon extrême et impitoyable. La ville qui fut particulièrement touchée fut Pise. Un certain jeune homme du nom d' Andreani fut torturé et brûlé vif avec sa femme et sa fille parce qu'il avait osé se moquer des Pères Conciliaires. Les cardinaux appartenant au concile assistèrent nombreux aux exécutions pour le plaisir de le voir mourir uni à sa famille celui qu'ils " avaient condamné seulement pour un sentiment de vengeance ", 1413.
Jean Hus et Gerolamo da Praga abattus et brûlés pour avoir dit que la morale de l'évangile interdit aux religieux de posséder des biens matériels. 1414.

— Pape Eugène IV

Jeanne d'Arc, brûlée vive accusée de sorcellerie (1431).
Merenda et Matteo, deux hommes du peuple, brûlés vifs par l'Inquisition pour rendre une faveur aux familles des Colonna et des Savelli dont ils avaient mal parlé.
De continuels massacres en Bohème contre les Ussidi (adeptes de Jean Hus), pour les remontrances faites à la suite de l'homicide de leur maître. Un des massacres fut effectué en faisant entrer les Ussidi dans une grange à laquelle ils mirent le feu après avoir fermé la porte. Le fait fut ainsi commenté par un écrivain catholique : " Dès leur entrée, on ferma les portes et l'on mit le feu ; et c'est ainsi que cette marmaille, ce refus de la race humaine, après avoir commis de nombreux délits, paya finalement dans les flammes la peine de son mépris pour la religion ".

Mais le pire viendra lorsque l'Église devra se défendre de la venue de la Renaissance.

— Pape Sixte IV (Pour connaître l'immoralité de ces papes consulter le site Sexe et Christianisme écrit en anglais, français et italien).

En Espagne brilla pour sa cruauté le dominicain Thomas de Torquemada qui, en confisquant les biens des accusés d'hérésie et de sorcellerie, était arrivé à accumuler tellement de richesses qu'il fut craint par le Pape même qui l'obligea à lui verser la moitié du butin. Lorsque celui-ci arrivait dans une région comme inquisiteur, la population fuyait en masse en laissant tout entre ses mains.
Dans l'impossibilité de citer toutes les victimes de Torquemada je me limiterai à dire qu'en 18 années de son inquisition il y eut :
800.000 juifs exiliés d'Espagne, avec confiscation des biens, sous peine de mort s'ils étaient restés.
10.200 brûlés vifs.
6.860 cadavres exhumés afin d'être brûlés sur le bûcher à la suite de procès (tous terminés avec la confiscation des biens) célébrés " post-mortem " (après la mort).
97.000 condamnés à la prison à perpétuité avec confiscation des propriétés.
Et alors que Torquemada agissait en Espagne, à Rome l'inquisition allumait des bûchers sur toutes les places pour brûler les hérétiques dont les patrimoines étaient automatiquement réquisitionnés pour le compte du Pape par la confrérie des San Giovanni Decollato.

— Pape Alexandre VI

Gerolamo Savonarola brûlé vif sur la place de la Signoria à Florence. 23 mai 1498 avec deux de ses disciples Domenico Da Pescia et Silvestro da Firenze.
Trois juifs brûles vifs à Campo dei Fiori à Rome - 13 janvier 1498.
Gentile Cimeli, accusée de sorcellerie brûlée vive à Campo dei Fiori - 14 juillet 1498.
Marcello da Fiorentino brûlé vif sur la place Saint-Pierre - 29 juillet 1498.

— Pape Jules II

4 femmes jugées et exécutées pour sorcellerie à Cavalese (Trento) - 1505.
Diego Portoghese pendu pour hérésie - 14 octobre 1606.
30 personnes brûlées vives à Logroño (Espagne) pour sorcellerie.
Fra Agostino Grimaldi jugé et exécuté pour hérésie - 6 août 1606.
15 citoyens romains massacrés par les gardes suisses pour hérésie - 1513.
Orazio et Giacomo di Riffredo, jugés et exécutés pour hérésie - 30 avril 1513.

— Pape Léon X (Le Pape qui a déclaré la non-existence de Christ).

30 femmes accusées de sorcellerie brûlées vives à Bormio - 1514.
Martino Jacopo jugé et exécuté pour hérésie à Vercelli - 18 février 1517.
80 femmes brûlées vives dans la Valcamonica pour sorcellerie - 1518.
5 hérétiques brûlés vifs à Brescia - 30 avril 1519.
Baglione Paolo da Perugia décapité pour hérésie à la Traspontina - 4 juin 1520.
Fra Camillo, Fra Giulio Carino, Leonardo Cesalpini étranglés en prison pour hérésie - 8 juillet 1520.

— Pape Clément VII

Anna Furabach, jugée et exécutée pour hérésie - 9 mai 1524.
Des milliers de protestants Anabaptistes décapités, brûlés vifs, noyés et torturés à mort -1525.
Une femme accusée de sorcellerie brûlée vive au Campidoglio - 30 septembre 1525.
Claudio Artoidi et Lerenza di Pietro jugés et exécutés pour hérésie - 16 mai 1526.
Rinaldo di Colonia jugé et exécuté pour hérésie - 26 août 1528.
Lorenzo di Gabriele da Parma e Tiberio di Giannantonio torturés, jugés et exécutés pour hérésie - 9 septembre 1528.
Bernardino da Palestrina brûlé vif pour hérésie - 20 novembre 1529.
Giovanni Milanese brûlé vif pour hérésie - 23 novembre 1530.

— Pape Paul III Un autre Pape athée qui a affirmé la non-existence du Christ. (Les autres le savent comme lui mais ne le disent pas).

Tous les habitants de la ville de Méridol (France) tués pour avoir embrassé la foi des protestants évangéliques. Leurs biens furent confisqués et la ville resta déserte et inhabitable - 1540.
Tous les Anabaptistes de la ville de Munster (Allemagne) furent massacrés. Jean de Leyde, leur chef, fut tué après avoir été soumis " à un horrible supplice " - 4 avril 1535.
Martino Giovinin jugé et exécuté dans les prisons de Grenoble - 26 avril 1536.
Francesco di Giovanni de Capocena tué pour hérésie - 1538.
Ene di Ambrogio jugé et exécuté pour hérésie - 1539.
Galateo di Girolamo jugé et exécuté dans les prisons de l'Inquisition pour hérésie - 17 janvier 1541.
Giandomenico dell'Aquila, hérétique, brûlé vif - 4 février 1542.
Federico d'Abbruzzo tué pour hérésie. Son corps fut porté au supplice traîné par un cheval. Ce qui resta de son corps fut pendu à la fourche - 12 juillet 1542.
2.740 Vaudois furent massacrés par les catholiques en Provence (France) - avril 1545.
Girolamo Francese pendu car luthérien - 27 septembre 1546.
Baldassarre Altieri, de l'Ambassade anglaise, que l'Inquisition a fait disparaître en prison - 1548.
Federico Consalvo, hérétique, jugé et exécuté - 25 mai 1549.
Annibale di Lattanzio jugé et exécuté pour hérésie - 25 mai 1549.

— Pape Jules III

Fanino Faenza pendu et brûlé pour hérésie - 18 février 1550.
Domenico della Casa Bianca, luthérien. Décapité. 20 février 1550.
Geronimo Geril Francese, pendu pour hérésie et ensuite écartelé - 20 mars 1550.
Giovanni Buzio et Giovanni Teodori, pendus et brûlés pour hérésie - 4 septembre 1553.
Francesco Gamba, décapité et brûlé pour hérésie - 21 juillet 1554.
Giovanni Moglio et Tisserando da Perugina, luthériens. Pendus et brûlés - 5 septembre 1554.

— Pape Paul IV

Institution du Ghetto de Rome avec des restrictions contre les Juifs encore plus sévères du ghetto de Venise.
Cola Francesco di Salerno, jugé et exécuté pour hérésie - 14 juin 1555.
Bartolomeo Hector, brûlé vif pour avoir vendu deux Bibles - 20 juin 1555.
Golla Elia et Paolo Rappi protestants, brûlés vifs à Turin - 22 juin 1555.
Vernon Giovanni et Labori Antonio, évangélistes, brûlés vifs - 28 août 1555.
Stefano di Girolamo, jugé et exécuté pour hérésie - 11 juin 1556.
Giulio Napolitano, brûlé vif pour hérésie - 6 mars 1556.
Ambrogio de Cavoli, pendu et brûlé pour hérésie - 15 juin 1556.
Don Pompeo dei Monti, brûlé vif pour hérésie - 4 juillet 1556.
Pomponio Angerio, brûlé vif pour hérésie - 19 août 1556.
Nicola Sartonio, luthérien, brûlé vif - 13 mai 1557.
Jeronimpo da Bergamo, Alessandra Fiorentina et Madonna Caterina, pendus et brûlés pour homosexualité - 22 décembre 1557.
Fra Gioffredo Varaglia, franciscain, brûlé vif pour hérésie - 25 mars 1558.
Gisberto di Milanuccio, hérétique, brûlé vif - 15 juin 1558.
Francesco Cartone, hérétique, brûlé vif - 3 août 1558.
14 protestants brûlés vifs à Séville en Espagne - 1559.
15 protestants brûlés vifs à Valladolid en Espagne - 1559.
Gabriello di Thomaien, brûlé vif pour homosexualité - 8 février 1559.
Antonio di Colella brûlé vif pour hérésie - 8 février 1559.
Leonardo da Meola et Giovanni Antonio del Bò, pendus et brûlés pour hérésie - 8 février 1559.
13 hérétiques plus un allemand d'Augsburg, accusé d'homosexualité, brûlés vifs - 17 février 1559.
Antonio Gesualdi, luthérien, brûlé vif pour hérésie - 16 mars 1559.
Ferrante Bisantino, hérétique, tué dans les prisons de la Sainte Inquisition - 1559.

— Pape Pie IV

Les moines de l'Abbaye de Perosa (Pinerolo) s'amusèrent à brûler vifs à feu lent un prêtre évangélique avec ses fidèles - décembre 1559.
Massacre de Vaudois en Calabre effectué par des bandes de délinquants engagées par la Sainte Mère Eglise (hommes, femmes, anciens comme enfants atrocement torturés avant d'être tués sur ordre direct du Pape) - décembre 1559.
" A Santo-Xisto, à la Guardia, à Montalto et à Sant'Agata on fit des choses inouïes : des gens égorgés, écartelés, brûlés et horriblement mutilés. Des restes de morceaux humains furent pendus aux portes des maisons comme exemple pour les gens. Ceux qui s'enfuirent sur les montagnes furent assiégés jusqu'à ce qu'ils mourussent de faim. De nombreuses femmes et enfants furent réduits à l'esclavage". 1559 (De " La Sainte Inquisition de Maurizio Marchetti. Ed. La Fiaccola).
4.000 Vaudois massacrés sur ordre de la Sainte Mère Eglise - 1560.
Giulio Ghirlanda, Baudo Lupettino, Marcello Spinola, Nicola Bucello, Antonio Rietto, Francesco Sega, condamnés à mort car surpris alors qu'ils effectuaient une fonction religieuse dans une maison privée avec un prêtre défroqué qui officiait - 1560.
Giacomo Bonello, brûlé vif car évangéliste - 18 février 1560.
Mermetto Savoiardo, hérétique, brûlé vif - 13 août 1560.
Dionigi di Cola, hérétique, brûlé vif - 13 août 1560.
Aloisio Pasquale, évangéliste, pendu et brûlé - 8 septembre 1560.
Gian Pascali di Cuneo, brûlé vif pour hérésie - 15 septembre 1560.
Stefano Negrone, hérétique, laissé mourir de faim dans les prisons de la Sainte Inquisition - 15 septembre 1560.
Stefano Morello, hérétique, pendu et brûlé - 25 septembre 1560.
Bernardino Conte, brûlé vif pour hérésie - 1560.
300 personnes à Oppenau, 63 femmes à Wiesensteig et 54 à Obermachtal en Allemagne, brûlées vives pour sorcellerie - 1562.
Macario, évêque de Macédoine, hérétique, brûlé vif - 10 juin 1563.
Cornelio di Olanda, hérétique, pendu et brûlé - 23 janvier 1563.
Francesco Cipriotto, pendu et brûlé pour hérésie - 4 septembre 1564.
Giulio Cesare Vanini, panthéiste, brûlé vif après lui avoir arraché la langue.
Giulio di Grifone, hérétique, jugé et exécuté.

— Pape Pie V (élevé par l'église aux honneurs des autels)

Avec "bolla papale" on décide à Rome la fermeture de toutes les synagogues.
Muzio della Torella, hérétique, jugé et exécuté - 1 mars 1566.
Giulio Napolitano, hérétique, brûlé vif - 6 mars 1566.
Don Pompeo dei Monti, décapité pour hérésie - 3 juillet 1566.
Curzio di Cave, franciscain, décapité pour hérésie - 9 juillet 1566.
17.000 (dix-sept-mille) protestants massacrés dans les Flandres par des catholiques espagnols.
Giorgio Olivetto brûlé vif car luthérien - 27 janvier 1567.
Domenico Zocchi, juif, pendu et brûlé sur la Place Giudia dans le Ghetto de Rome - 1 février 1567.
Girolamo Landi, pendu et brûlé pour hérésie - 25 février 1567.
Pietro Carnasecchi, pendu et brûlé pour hérésie - 25 février 1567.
Giulio Maresco, décapité et brûlé pour hérésie - 30 septembre 1567.
Paolo et Matteo emmurés vivants pour hérésie - 30 septembre 1567.
Ottaviano Fioravanti, emmuré vivant pour hérésie - 30 septembre 1567.
Giovannino Guastavillani, hérétique, emmuré vivant - 30 septembre 1567.
Geronimo del Puzo, emmuré vivant pour hérésie - 30 septembre 1567.
Gerolamo Donato avec d'autres confrères de l'ordre des humiliés, sont jugés et exécutés sur ordre de Carlo Borromeo (saint), évêque de Milan, après de longues heures de tortures, pour hérésie - 2 août 1570.
Macario Giulio da Cetona, décapité et brûlé pour hérésie - 1 octobre 1567.
Lorenzo da Mugnano, pendu et brûlé pour hérésie - 10 mai 1568.
Matteo d'Ippolito, pendu et brûlé pour hérésie - 10 mai 1568.
Francesco Stanga, pendu et brûlé pour hérésie - 10 mai 1568.
Donato Matteo Minoli, est laissé mourir d'inanition dans les prisons après lui avoir cassé les os et après lui avoir brûlé les pieds - 27 mai 1568.
Francesco Castellani, hérétique, pendu - 6 décembre 1568.
Pietro Gelosi, hérétique, pendu et brûlé - 6 décembre 1568.
Marcantonio Verotti, hérétique, pendu et brûlé - 6 décembre 1568.
Luca di Faenza, hérétique, brûlé vif - 28 février 1568.
Borghesi Filippo, décapité et brûlé pour hérésie - 2 mai 1569.
Giovanni dei Blasi, pendu et brûlé pour hérésie - 2 mai 1569.
Camillo Ragnolo, pendu et brûlé pour hérésie - 25 mai 1569.
Fra Cellario Francesco, pendu et brûlé pour hérésie - 25 mai 1569.
Bartolomeo Bartoccio, brûlé vif pour hérésie - 25 mai 1569.
Guido Zanetti, emmuré vivant pour hérésie - 27 mai 1569.
Filippo Porroni, hérétique luthérien, pendu - 11 février 1570.
Gian Matteo di Giulianello, jugé et exécuté pour hérésie - 25 février 1570.
Nicolò Franco, pendu pour s'être moqué du Pape avec des écrits. Pendu - 11 mars 1570.
Giovanni di Pietro, hérétique, pendu et brûlé - 13 mai 1570.
Aolio Paliero, hérétique, pendu et brûlé expressément sur désir du Pape Pie V (saint) - 3 juillet 1570.
Fra Arnaldo di Santo Zeno, hérétique, brulé vivant - 4 novembre 1570.
Don Girolamo di Pesaro, Giovanni Antonio di Jesi et Pietro Paolo di Maranzano, jugés et exécutés pour hérésie - 6 octobre 1571.
Francesco Gelatieri, poignardé à mort par des sicaires du pontife car hérétique - 5 janvier 1572.
Madonna Dianora de Montpellier, hérétique, pendue et brûlée - 9 février 1572.
Madonna Pellegrina de Valence, hérétique, pendue et brûlée - 9 février 1572.
Madonna Girolama Guanziana, hérétique, pendue et brûlée - 9 février 1572.
Madonna Isabella de Montpellier, hérétique, pendue et brûlée - 9 février 1572.
Domenico della Xenia, hérétique, pendu et brûlé - 9 février 1572.
Teofilo Penarelli, hérétique, pendu et brûlé - 22 février 1572.
Alessandro di Giulio, hérétique, pendu et brûlé.

— Pape Grégoire XIII

Alessandro di Giulio, pendu et brûlé pour hérésie - 15 mars 1572.
Giovanni di Giovan Battista, pendu et brûlé car hérétique - 15 mars 1572.
Girolamo Pellegrino, pendu et brûlé pour hérésie - 19 juillet 1572.
10.000 (dix mille) hérétiques massacrés en France pour ordre du Pape (massacre des Huguenots - Nuit de la Saint Barthélemy) - 24 août 1572.
500 hérétiques massacrés en Croatie sur ordre de l'évêque catholique Juraj Draskovic - 1573.
Nicolò Colonici hérétique pendu et brûlé.
Giovanni Francesco Ghisleri, étranglé dans les prisons de l'Inquisition - 25 octobre 1574.
Alessandro di Giacomo, brulé vivant - 19 novembre 1574.
Beedetto Thomaria, hérétique brûlé vif - 12 mai 1574.
Don Antonio Nolfo, hérétique jugé et exécuté - 29 juillet 1578.
Giovanni Battista di Tigoni, hérétique jugé et exécuté - 29 juillet 1578.
Baldassarre di Nicolò, hérétique pendu et brûlé - 13 août 1578.
Antonio Valies de la Malta, hérétique pendu et brûlé - 13 août 1578.
Francesco di Giovanni Martino, hérétique pendu et brûlé - 13 août 1578.
Bernardino di Alfar, hérétique pendu et brûlé - 13 août 1578.
Alfonso di Poglis, hérétique pendu et brûlé - 13 août 1578.
Marco di Giovanni Pinto, hérétique pendu et brûlé - 13 août 1578.
Girolamo di Giovanni de Tolède, hérétique pendu et brûlé - 13 août 1578.
Gasparre di Martino, hérétique pendu et brûlé - 13 août 1578
Fra Clément Sapone, hérétique pendu et brûlé - 29 novembre 1578.
Pompeo Loiani, hérétique pendu et brûlé - 12 juin 1579.
Cosimo Tranconi, hérétique pendu et brûlé - 12 juin 1579.
222 (deux-cents vingt deux) juifs brûlés sur le bûcher sur ordre de la Sainte Inquisition - 1558.
Salomon, juif pendu pour avoir refusé le baptême - 13 mars 1580.
Un anglais brûlé vif pour avoir offensé un prêtre - 2 août 1581.
Diego Lopez, brûlé vif pour hérésie - 18 février 1583.
Domenico Danzarelli, pendu et brûlé pour hérésie - 18 février 1583.
Prospero di Barberia, hérétique pendu et brûlé - 18 février 1583.
Gabriello Henriquez, brûlé vif pour hérésie - 18 février 1583.
Borro d'Arezzo, brûlé vif pour hérésie - 7 février 1583.
Ludovico Moro, hérétique brûlé vif - 10 juillet 1583.
Fra Camillo Lomaccio, Fra Giulio Carino, Leonardo di Andrea étranglés dans les prisons de Tor Nona pour hérésie - 23 juillet 1583.
Lorenzo Perna, arrêté sur ordre du cardinal Savelli pour hérésie, on ignore sa fin - 16 juin 1584.
<<La Signora di Bellegard>>, arrêtée pour hérésie, on ignore sa fin - octobre 1584.
Giacomo Paleologo, décapité et brûlé - 22 mars 1585.
Les frères Missori décapités pour avoir exprimé le droit à la liberté de la presse. Leurs têtes furent exposées en public - 22 mars 1585.
(Le corps de Grégoire XIII, cet ignoble bourreau, est honoré et révéré par les catholiques dans sa tombe monumentale à Saint-Pierre de Rome).

— Pape Sixte V

Ce Pape fit pendre un espagnol parce qu'il avait tué avec un coup de bâton un soldat suisse qui l'avait blessé avec la hallebarde.
Après avoir repoussé la demande de remplacer la fourche par la hache, Sixte V assistait joyeusement aux exécutions en se faisant porter à manger car "ces actes de justice lui donnaient de l'appétit". Après l'exécution d'une sentence il dit : " Dieu soit béni pour le grand appétit avec lequel j'ai mangé ".
Pietro Benato, brûlé vif pour hérésie - 26 avril 1585.
Pomponio Rustici, Gasparre Ravelli, Antonio Nantrò, Fra Giovanni Bellinelli, pendus et brûlés pour hérésie - 5 août 1587.
Vittorio, marquis de Saluces, jugé et exécuté pour hérésie - 9 décembre 1589.
Valerio Marliano, hérétique pendu et brûlé - 16 février 1590.
Don Domenico Bravo, décapité pour hérésie - 30 mars 1590.
Fra Lorenzo dell'Aglio, pendu et brûlé - 13 avril 1590.

— Pape Grégoire XIV

Fra Andrea Forzati, Fra Flaminio Fabrizi, Fra Francesco Serafini, pendus et brûlés - 6 février 1591.
Giovanni Battista Corobinacci, Giovanni Antonio de Manno Rosario, Alexandro d'Arcangelo, Fulvio Luparino, Francesco de Alexandro, jugés et exécutés - juin 1590.
Giovanni Angelo Fullo, Giò Carlo di Luna, Decio Panella, Domenico Brailo, Antonio Costa, Fra Giovanni Battista Grosso, l'Abate Volpino, avec d'autres adeptes de Fra Girolamo da Milano, arrêtés par la Sainte Inquisition, on ignore quelle fut leur fin... 1590.
(Tout ceci en une seule année de Saint Pontificat!)

— Pape Clément VIII

Giordano Bruno, brûlé vif pour hérésie - 17 février 1600.
Quatre femmes et un vieil homme brûlés vifs pour hérésie - 16 février 1600.
Francesco Gambonelli, hérétique brûlé vif - 17 février 1594.
Marcantonio Valena et un autre luthérien, brûlés vifs - août 1594.
Graziani Agostini, hérétique pendu et brûlé - 1596.
Prestini Menandro,- hérétique pendu et brûlé 1596.
Achille della Regina, on en ignore la fin - Juin 1597.
Cesare di Giuliano, hérétique pendu et brûlé - 1597.
Damiano di Francesco, hérétique pendu et brûlé - 1597.
Baldo di Francesco, pendu et brûlé pour hérésie - 1957.
De Magistri Giovanni Angelo, hérétique pendu et brûlé - 1597.
Don Ottavio Scipione, hérétique, décapité et brûlé - 1597.
Giovanni Antonio da Verona e Fra Celestino, hérétiques brûlés vifs - 16 septembre 1599.
Fra Cierrente Mancini et Don Galeazzo Porta décapités pour hérésie - 9 novembre 1599.
Maurizio Rinaldi, hérétique brûlé vif - 23 février 1600.
Francesco Moreno, hérétique pendu et brûlé - 9 juin 1600.
Nunzio Servandio, juif, pendu - 25 juin 1600.
Bartolomeo Coppino, luthérien brûlé vif - 7 avril 1601.
Tommaso Caraffa e Onorio Costanzo, hérétiques, décapités et brûlés - 10 mai 1601.

— Pape Paul V

Giovanni Pietro di Tunisi, pendu et brûlé - 1607
Giuseppe Teodoro, hérétique pendu et brûlé - 1609.
Felice d'Ottavio, hérétique pendu et brûlé - 1609.
Rossi Francesco, hérétique pendu et brûlé - 1609.
Antonio di Jacopo, hérétique pendu et brûlé - 1609.
Fortunato Aniello, hérétique pendu et brûlé - 1609.
Vincenti Pietro, hérétique pendu et brûlé - 1609.
Umberto Marcantonio, hérétique pendu et brûlé - 1609.
Fra Manfredi Fulgenzio, hérétique pendu et brûlé - 1609.
Lucarelli Battista, hérétique pendu et brûlé - 1609.
Emilio di Valerio, juif, pendu et brûlé - 1610.
Don Domenico di Giovanni, pour être passé du christianisme à l'hébraïsme, pendu - 1611.
Giovanni Milo, luthérien pendu - mars 1611.
Giovanni Mancini, pour avoir célébré la messe en tant que défroqué, pendu et brûlé - 22 octobre 1611.
Jacopo de Elia, juif, pendu et brûlé - 22 janvier 1616.
Francesco Maria Sagni, hérétique pendu et brûlé - 1 juillet 1616.
Un nécromancien boiteux arrêté puis brûlé vif pour sorcellerie - 1617.
Lucilio Vanini, brûlé vif pour avoir douté de l'existence de dieu - 17 février 1618.
Des milliers d'hérétiques massacrés par les catholiques dans les Grigioni en Valtellina - 1620.
(L'Eglise, toujours convaincue qu'il existe encore à Valtellina des tendances religieuses hérético-païennes, maintient toujours la région sous contrôle au moyen de la " Missione rezia ", confiée aux Capucins, qui dépendent directement de "Propaganda Fidei ") … et le Saint Père Jean-Paul II demande pardon !!!

— Pape Urbain VIII

Galileo Galilei, condamné à la prison à perpétuité en tant qu'hérétique pour avoir affirmé que la terre tourne autour du Soleil - 1633.
Ferrari Ambrogio, hérétique pendu - 1624.
Donna Anna Sobrero, morte de la peste bubonique en prison où elle avait été condamnée à vie - 1627 (durant les mois qui suivirent, tous ceux qui passèrent par cette prison moururent de peste).
Frate Serafino, hérétique, pendu et brûlé - 1634.
Giacinto Centini, décapité pour avoir offensé la souveraineté papale - 1635.
Fra Diego Giavaloni, hérétique, pendu et brûlé - 1635.
Alverez Ferdinando, brûlé vif pour s'être converti à l'hébraïsme - 19 mars 1640.
Policarpo Angelo, pendu et brûlé pour avoir célébré la messe en tant que défroqué - 19 mai 1642.
Ferrante Pallavicino, hérétique, pendu et brûlé - 1644.
Fra Camillo d'Angelo, Ludovico Domenico, Simone Cossio, Domenico da Sterlignano, jugés et exécutés pour hérésie - 1644.

— Pape Innocent X

Brugnarello Giuseppe et Claudio Borgegnone, pendus et brûlés pour avoir falsifié certaines lettres apostoliques - 1652. (Ce Pape appliqua surtout des condamnations à la prison à perpétuité car ces années étaient " Les années Saintes").

— Pape Alexandre II

Fello Giovanni, prêtre, décapité pour hérésie - 1657.
1.712 Vaudois massacrés par les catholiques dans les Vallées Alpines - 1655.

— Pape Innocent XI (sanctifié)

20 juifs condamnés au bûcher - 1680.
Vincenzo Scatolari, pour avoir exercé la profession de journaliste sans l'autorisation de la Sainte Mère Eglise - 2 août 1685.
2.000 (deux mille) Vaudois massacrés par les catholiques dans les vallées alpines sur ordre direct du Pape - mai 1686.
24 protestants tués par les catholiques à Pressov en Slovaquie - 1687.

— Pape Innocent XII

Martino Alessandro, mort en prison sous la torture - 3 mai 1690.
37 juifs brûlés vifs - 1691 (pas besoin de chercher plus loin les causes de l'antisémitisme !).
Antonio Bevilacqua et Carlo Maria Campana, Capucins, décapités car adeptes du Quiétisme de Molinos - 26 mars 1695.

— Pape Clément XI

Filippo Rivarola, porté à l'échafaud en civière à cause des tortures reçues, décapité - 4 août 1708.
Spallaccini Domenico, pendu et brûlé pour avoir blasphémé à cause d'un coup de hallebarde qu'il reçut d'un garde du pape - 28 juillet 1711.
Gaetano Volpini, décapité pour avoir écrit une poésie contre le Pape - 3 février 1720.

— Pape Clément XII

Ce Pape, en rétablissant la "mazzolatura" (rupture des os à coups de bâton), se montra un des plus cyniques souteneurs de l'art de la torture.
Pietro Giarinone, philosophe et historien, mourut sous la torture pour avoir soutenu la suprématie du roi sur la curie romaine - 24 mars 1736.
Enrico Trivelli, décapité pour avoir écrit des phrases de révolte contre le Pape - 23 février 1737.
Les nombreuses victimes de ce Pape sont restées inconnues car il préférait tuer sous la torture dans les prisons de l'Inquisition que de les "justicier" sur les places publiques.

L'EUROPE COMMENCE A RESSENTIR LE BENEFIQUE EFFET DU SIECLE DES LUMIERES. IL SE MANIFESTE ET LIMITE L'ARROGANCE DE L'EGLISE QUI REDUIT AINSI SES PERSECUTIONS RELIGIEUSES EN S'ORIENTANT VERS DES DELITS POLITIQUES, DES CRIMES DE DROIT COMMUN OU DES CRIMES CONCERNANT LES REGLES INTERNES ECCLESIASTIQUES. CE QUI COMPTE POUR ELLE AVANT TOUTE CHOSE EST D'IMPOSER SON POUVOIR PAR LE REGIME DE LA TERREUR.

— Pape Clément XIII

Tommaso Crudeli, condamné à la prison à perpétuité pour maçonnerie - 2 août 1740.
Giuseppe Morelli, pendu pour avoir célébré l'Eucharistie en tant que défroqué - 22 août 1761.
Carlo Sala, hérétique, jugé et exécuté - 25 septembre 1765. (Carlo Sala est le dernier martyr tué par l'Eglise pour hérésie).
Les massacres, qui ne sont plus de caractère religieux, continuèrent contre les conspirateurs politiques, les journalistes et tous les progressistes qui avaient l'intention de renverser l'immoralité et l'obscurantisme religieux par une révolution armée.
Et les atrocités furent comme par le passé: décapitations, tortures avec fracture des os (mazzolature), pendaisons et sévices, dont souvent l'écartèlement des accusés.
Pour pouvoir maintenir la terreur, même les délits les moins graves comme un simple vol, étaient punis par la mort.

— Pape Pie VI

Lors de ses quatre années de pontificat il y eut seulement cinq exécutions capitales pour des délits de droit commun, même si sa lutte s'intensifia âprement contre les juifs qui furent obligés, parmi les nombreuses humiliations et menaces qu'ils subirent, de se vêtir de couleur jaune afin d'être publiquement outragés.

— Pape Pie VII

Gregorio Silvestri, pendu pour conspiration politique - 18 janvier 1800.
Ottavio Cappello, pendu car patriote révolutionnaire - 29 janvier 1800.
Giovanni Battista Genovesi, patriote écartelé et brulé. Sa tête fut exhibée en public - 7 février 1800.
Teodoro Cacciona, pendu et écartelé pour le vol d'un habit ecclésiastique - 9 février 1801.
Paolo Salvati, pendu et écartelé pour avoir volé un courrier du Pape - 11 décembre 1805.
Bernardo Fortuna, pendu et écartelé pour le vol des indemnités d'un courrier français - 22 avril 1806.
Tommaso Rotilesi, pendu pour avoir blessé un officier français.
161 exécutions capitales pour des délits de droit commun lors des 15 années du pontificat de ce vice-Dieu sur terre qui prit le paisible et dévot nom de Pie (le pieux).

— Pape Léon XII

Leonida Montanari, décapitée pour avoir offensé publiquement le Pape - 23 novembre 1825.
Angelo Targhini, décapité pour avoir blessé un espion du pape - 23 novembre 1825.
Luigi Zanoli, décapité pour avoir tué un sbire du Pape - 13 mai 1828.
Angelo Ortolani, pendu pour avoir tué un garde du Pape - 13 mai 1828.
Gaetano Montanari, écartelé pour tentative d'assassinat de l'émissaire papal Rivolta - 1828.
Gaetano Rambelli, pendu pour avoir blessé un émissaire papal - 1828.
Les exécutions capitales, en plus de celles citées ci-dessus, furent 29 et toujours pour des communs délits.

— Pape Pie VIII

En une année de Pontificat il effectua 13 condamnations capitales pour des délits de droit commun.

— Pape Grégoire XVI

Il imposa une interdiction absolue de toute liberté d'expression verbale ou écrite qui ne suivrait pas les dictamens de la Sainte Mère Eglise. Sous les menaces les plus graves il obligea les juifs à n'exercer aucune activité au dehors du Ghetto.
Giuseppe Balzani, décapité pour des offenses au Pape - 14 mai 1833.
Luigi Scopigno, décapité pour le vol d'objets sacrés - 21 juillet 1840.
Pietro Rossi, décapité pour un vol anodin- 9 janvier 1844.
Luigi Muzi, décapité pour un vol minime- 19 janvier 1844.
Giovanni Battista Rossi, décapité pour un petit vol - 3 août 1844
En plus des exécutions citées, il y eut sous le pontificat de ce Saint Père, 110 autres condamnations à mort pour des délits communs.

— Pape Pie IX(sanctifié par Jean Paul II, appelé mètre cube de fumier par Garibaldi).

Romolo Salvatori, décapité pour avoir consigné aux Garibaldiens l'Archiprêtre de Anagni - 10 septembre 1851.
Gustavo Paolo Rambelli, Gustavo Marloni, Ignazio Mancini, décapités pour avoir tué trois prêtres - 24 janvier 1854.
Antonio de Felici, décapité pour avoir attenté à la vie du Cardinal Antonelli.
Pour comprendre la criminalité de ce Pape (saint), il suffit de se rappeler que lorsque les patriotes de l'unification italienne entrèrent dans les prisons pontificales pour libérer des dizaines de prisonniers qui y croupissaient, enchaînés depuis une si longue période qu'ils avaient perdu la vue et l'usage de leurs membres, ils trouvèrent dans ces souterrains des tas de squelettes et de cadavres en décomposition dans un mélange de soutanes de moines et de sœurs, de vêtements civils d'hommes et de femmes, d'uniformes militaires et de chaussures, comme lorsque furent libérés les champs d'extermination nazis. On y trouva aussi des jouets d'enfants, morts avec leurs parents.

SI CEUX-CI ÉTAIENT DES SAINTS, QUI ALORS SONT LES DÉMONS?

Après avoir changé le nom de la Sainte Inquisition par celui de la " Sainte Pénitentiaire" suite à l'occupation de Rome par l'armée italienne, pendant tout le XIX siècle, même si de façon moins sanglante, la Sainte Mère Eglise conserva son pouvoir politique grâce à l'autorité spirituelle qu'elle avait sur la masse crédule et obtuse qui lui était restée fidèle (chose qui malheureusement existe encore aujourd'hui) et continua quand-même à imposer son autorité religieuse sur celle politique par le recours à l'abjuration, derrière la menace de condamnations et de châtiments temporels dérivant de l'excommunication.
Un des derniers cas d'abjuration fut celui de mon grand-père Luigi Cascioli, ingénieur et architecte qui, en tant que maire de Roccalvecce, Sipicciano et Montecalvello, afin d'éviter l'excommunication qui aurait compromis sa famille, fut obligé d'abjurer la fidélité au Gouvernement Italien pour jurer fidélité à " la Sainte Mère Eglise ".

Les deux abjurations : la première en l'an 1889 et la seconde en l'an 1890.

Voir détail

"Au nom de Dieu. Ainsi soit-il.
Je, soussigné par la présente, déclare me rétracter, conforme et sincèrement je rétracte dans le sens voulu par la S. Penitenzieria l'illicite serment prêté par moi au gouvernement à l'occasion où j'assumai la fonction de maire de Roccalvecce, diocèse de Bagnorea, et je promets, dans l'exercice du même, de m'abstenir de tout acte contraire à la loi de Dieu et de l'église et de réparer au scandale* donné."

Bagnorea 5 avril 1889

(* Le scandale c'est d'avoir juré fidélité au Gouvernement)

Selon la loi de l'Inquisition, l'Eglise obligeait l'hérétique à une seconde abjuration confirmant la première pour s'assurer qu'il ne soit pas relaps, c'est-à-dire retombé dans l'erreur.
La différence qu'il y avait entre relaps et repenti consistait dans le fait que le premier était brûlé vif et le second seulement après avoir été jugé, condamné et exécuté.
Si le jurement de fidélité au Gouvernement eut été prêté seulement un siècle auparavant, nous aurions aussi Luigi Cascioli parmi les jugés, exécutés et brûlés.
L'Eglise, qui a toujours nié les exécutions de l'Inquisition, ne pouvant plus les cacher après que certains laïques réussirent à consulter les archives secrètes du Vatican, a essayé de décharger toutes les responsabilités sur les tribunaux civils. Se justifiant en prétendant que la morale chrétienne a toujours été contre les condamnations à mort, l'Eglise du Christ a confirmé combien lui était naturelle l'effronterie, l'imposture et le négationnisme.
De toutes façons le nombre de victimes dont on connaît les noms n'est qu'une petite partie de tous ceux qui furent réellement massacrés. Le nombre des condamnés à la prison avec confiscation des biens est tellement grand qu'il arrive, d'après les historiens, à des chiffres de sept zéros.
Mais sans avoir recours aux documentations, il suffit de calculer la richesse accumulée par le Vatican durant les siècles passés pour avoir une meilleure idée de la quantité de biens obtenus par des vols, des falsifications, des assassinats, des massacres et des génocides.
Les massacres générés par celle qui fut appelée l'Evangélisation des peuples de l'Amérique du Sud à la suite des découvertes de Cristophe Colomb, entre ceux qui furent exécutés et ceux réduits à l'esclavage, ont été estimés à plus de 50.000.000 de victimes !
La très chrétienne reine Isabelle (la Catholique), souteneuse de toute cette immoralité, très vite canonisée, pourra s'asseoir heureuse et contente avec tous les autres saints que nous avons connu dans ces pages. Ces Papes aux noms vertueux comme Innocent, Clément, Pie (pieux), Benoît (Béni), Urbain… qui auraient dû en réalité s'appeler Bouchers, Criminels, Assassins, Bandits, Délinquants et Bâtards …

Toi, qui es sûrement tombé par hasard sur ce site, à quelle catégorie penses-tu appartenir ? A celle formée par des ivrognes déments qui rient face aux échafauds, à celle qui par lâcheté et opportunisme se tait, ou bien à celle qui réagit ? En considérant les résultats que la société m'offre aujourd'hui, je suis porté à croire que tu appartiens plus aux deux premières qu'à cette dernière. Si cela n'est pas le cas, alors prends un stylo et écris ton adhésion à " l'Association Fabula ". Unis-toi à nous et à tous ces martyrs cités sur la liste ci-dessus, en en choisissant un afin qu'il puisse revivre en toi et au travers de toi pour combattre ses bourreaux.
C'est avec les faits et l'action que l'on honore les héros et non pas avec les bavardages … c'est oui ou c'est non ! Le reste n'est qu'une perte de temps !

Luigi Cascioli

 

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Luigi Cascioli

La Fable du Christ
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La fable du Christ
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