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PARTIE I - IntroductionL'Évolution, une évidence observable
PARTIE IIIL'Embryologie, mémoire de l'évolution
Partie III Vestiges et Fossiles, traces de l'évolution
Partie VL'Anatomie comparée, les homologies
Partie VILes Imperfections de la Nature
Partie VIILes Gènes et Molécules
Partie VIIIL'Expérimentation
Partie IXLa Biogéographie
Partie X - ConclusionLes Spéciations

Les FOSSILES et les ORGANES VESTIGIAUX
Preuves à conviction de l'évolution

Autres PreuvesAutres preuvesAutres Preuves

 

Nous en avons brièvement parlé au chapitre sur les fossiles : il existe chez de nombreux êtres vivants adultes des organes ne servant à rien, sous forme de bouts d'os, de protubérances, d'ébauches d'organes, de moignons déformés. Sans aucune fonction mais au même emplacement que chez les espèces chez lesquelles ces organes, bien développés, sont toujours utiles. Ce ne sont que les restes, les organes vestigiaux rappelant le temps où ces espèces avaient ces mêmes organes bien développés et fonctionnels.

Les Kiwis, ou Aptéryx de Nlle-Zélande et Tasmanie (figure A), sont des oiseaux terrestres de taille moyenne (35 à 65 cm), incapables de voler. Leurs pattes sont assez courtes et vigoureuses, ils sont dépourvus de queue, et pondent d'énormes oeufs. Ces oiseaux forestiers vivent dans les zones de bois ou de broussailles jusqu'à une altitude de 1200 m.
Les kiwis ont totalement perdu la capacité de voler et ont leurs ailes réduites à leur plus simple expression, invisibles sous le plumage. Ces minuscules moignons d'ailes ne leur servent même pas comme balanciers pour la course car elles restent en permanence pliées sous le plumage.

Le Protée, Proteus anguinus, (figure B), est un amphibien urodèle comme les tritons et les salamandres. C'est le seul urodèle pérennibranche européen actuel : durant toute sa vie, il conserve en effet des branchies respiratoires de chaque côté de la tête et ne subit pas de métamorphose. Il respire par la peau et les branchies toute sa vie, même s'il possède des poumons rudimentaires. Véritablement troglobie, son cycle de vie est strictement inféodé au milieu cavernicole. Le Protée est de couleur blanc rosé, couleur due à une dépigmentation de la peau et à sa coloration par les globules rouges. L'adulte mesure de 20 a 35 cm de longueur, y compris la nageoire caudale qui sert à la natation. Sa croissance, très lente, se poursuit toute sa vie.
Il possède 4 membres allongés : les membres antérieurs ont 3 doigts et les membres postérieurs seulement 2 orteils ; ils ne lui permettent que de marcher dans l'eau et seulement de ramper sur un sol humide.
A chaque génération, les yeux du protée se développent chez la larve puis dégénèrent rapidement : l'adulte est toujours aveugle.

La Punaise représentée sur la photo, Coranus subapterus, (figure C) habite les landes et les dunes d'Europe, ou autres endroits à peu de végétation. Elle possède des ailes très réduites rendant cet insecte Hétéroptère inapte au vol. Elle chasse donc à la course les petits insectes et araignées dont elle se nourrit. Ces ailes, vestigiales mais visibles à l'oeil nu, ne lui servent à rien, même pas à striduler comme c'est le cas chez les grillons ou les cigales ; cet insecte n'émettant aucun son.
D'autres espèces de la famille à laquelle cette punaise appartient, les Reduviidae, sont quant à elles pourvues d'ailes leur permettant un vol aisé, comme la plupart des Hétéroptères, et les quelques fossiles retrouvés de ce même ordre sont eux aussi pourvus d'ailes bien développées.
Certains coléoptères font encore mieux : Apterocyclus honolulensis par exemple, possède des élytres soudées au-dessus des ailes, ce qui lui interdit le vol puisqu'il ne peut déployer sa paire d'ailes qu'il possède néanmoins sous les élytres.
Les coléoptères ont tous des élytres protégeant leur unique paire d'ailes lorsque l'insecte ne vole pas. Ils peuvent cependant tous écarter les élytres et déplier leurs ailes...

Appelé Kakapo par les Maoris, Strigops habroptilus est un grand perroquet terrestre abondant autrefois en Nouvelle-Zélande dans les forêts de hêtres et les prairies avoisinantes (figure D). Ne pouvant pas voler, il était une proie facile, il y a 1 000 ans, pour les Polynésiens de l'âge de pierre. Puis, avec l'établissement des Européens au XIXe siècle, vinrent le déboisement, l'introduction de prédateurs tels que l'hermine, et l'endommagement du reste de son habitat par le cerf qu'on y a introduit. Le kakapo est aujourd'hui en voie de disparition rapide. Dans un effort de conservation, des populations ont été déplacées vers des sanctuaires situés sur des îles au large de la Nouvelle-Zélande : en 2003, on ne comptait que 86 kakapos !
Les Kakapos sont incapables de voler car leurs ailes sont proportionnellement trop courtes pour leur taille et ne possèdent pas de sternum prononcé sur lequel viennent habituellement se rattacher les muscles du vol chez les autres oiseaux. Ils utilisent accessoirement leurs ailes pour l’équilibre, se soutenir, voire pour planer lourdement et ralentir leur chute, lorsqu’ils bondissent des arbres. Leurs plumes sont exceptionnellement douces et n'ont plus la solidité et la rigidité requises pour voler.

Les minuscules petites pattes inutiles de certains lézards, comme les Seps et Scinques d'Afrique du Nord, qui glissent littéralement sur et sous le sable tels des poissons dans l'eau, avec une vélocité ahurissante, ne leur servent strictement à rien. Trop petites pour leur servir à quoi que ce soit, ce ne sont que des pattes atrophiées sans aucune fonction. Certaines espèces de scinques les ont totalement perdues, d'autres n'ont perdu que celles de devant, d'autres celles de derrière, et d'autres les ont conservées, relativement développées.
Le Seps strié, Chalcides chalcides (figure E), est une espèce que l'on trouve en Italie, Sardaigne et Sicile, dont on peut observer les minuscules membres antérieurs ne touchant même pas le sol lorsque ce scinque se déplace en rampant par de très rapides ondulations.

Les amphisbènes (sous-ordre des Amphisbaenia) forment un groupe particulier de squamates sans pattes, nettement différents des lézards et des serpents. Ils présentent une ressemblance extérieure avec les vers due à leur couleur rose, leurs écailles arrangées en anneaux, et leur dimension de 10 à 20 cm. Très mal connus à cause de leur rareté et leur mode de vie fouisseur, la plupart vivent en Afrique et en Amérique du Sud, dont une seule espèce en Amérique du Nord, Rhineura floridana (figure F) et une autre dans la péninsule ibérique, Blanus cinereus.
La tête des amphisbènes est dans le prolongement du corps, sans séparation marquée avec le crâne, osseux et solide. Ils ont une seule dent caractéristique sur la machoire supérieure. Leur corps est allongé, et leur courte queue ressemble à la tête. La peau n'est attachée aux muscles que lâchement et permet une progression à l'aide de mouvements en soufflet d'accordéon, aussi bien vers l'avant que l'arrière. Ils n'ont pas d'ouïes visibles et les yeux sont profondément enfoncés, couverts avec de la peau et des écailles.
Les amphisbènes sont quasiment aveugles et ont perdu leurs pattes, excepté la famille des Bipedidae, dont l'espèce Bipes biporus (figure H).

Le Pissenlit ou Dent-de-lion, Taraxacum officinale (figure G), plante mellifère très commune aux bords des sentiers, a cette particularité de se reproduire par pathénogénèse, c'est-à-dire que les ovules se développent en embryons même sans fécondation (phénomène appelé apomyxie). Cette forme de reproduction n'est pas exceptionnelle chez les plantes, mais le pissenlit développe pourtant des fleurs et produit du pollen. Les deux sont de typiques organes sexuels servant à la reproduction chez les autres plantes, inutiles chez le pissenlit.

Le Cormoran aptère des Galapagos, Nannopterum harrisi (figure I), a évolué dans un archipel isolé, à l'abri des prédateurs. Cet oiseau n'ayant eu aucun besoin de voler depuis son arrivée aux Galapagos, ses ailes se sont petit à petit atrophiées. Il reste un excellent nageur et plongeur, tout comme ses proches cousins volants, et continue tout comme eux à faire sécher ses ailes au soleil après la baignade car son plumage n'est pas imperméable. A la différence des pingouins, les cormorans plongent et nagent les ailes collées au corps, se propulsant uniquement grâce à leurs puissantes pattes palmées.

Chez l'Homme, le coccyx est un vestige de la queue de nos ancêtres primates très lointains et notre appendice est un vestige du cæcum des mammifères herbivores chez qui il est un site de fermentation des plantes leur permettant de digérer la cellulose. Un humain, jeune ou adulte, après avoir été opéré avec succès de l'appendicite, donc après ablation de l'appendice, vivra sans aucune séquelle et aussi bien qu'un individu qui en est pourvu. Nous le constatons quotidiennement.
Tous ces vestiges et moignons ne servent à rien ou quasiment rien. Ils n'ont plus aucune fonction. Ce sont des traces du passé de ces espèces, qui ne peuvent s'expliquer qu'en termes d'évolution et histoire évolutive.

nota bene: Certains vestiges peuvent avoir une ou des fonctions secondaires en cherchant bien, relativement importantes ou négligeables, tout comme nos genoux peuvent éventuellement servir à s'essuyer la bouche... La nature se satisfaisant de l'approximatif.

 

Questions aux créationnistes et tenants du "dessein intelligent" :
- A quoi servent tous ces vestiges inutiles ? Pourquoi ces petites ailes qui ne leur servent ni à voler ni à se propulser sous l'eau ? Pourquoi ces petites ailes se sont-elles atrophiées ? Ont-elles ainsi été créées ?
- Pour quelle raison des processus exclusivement sexuels ont-ils été conservés chez une espèce de plante qui ne les utilise pas ?
- Les amphisbènes apodes creusent avec leur tête, pourquoi certaines espèces conservent des pattes et d'autres pas ?
- Pourquoi ces petites pattes, qui ne leur servent pas à ramper ni à creuser, sont-elles présentes ?

- Pourquoi ces petites ailes qui ne leur servent ni à voler ni à striduler ?
- Pourquoi ces ailes sous les élytres, ailes qu'ils ne peuvent pas déployer ?

- Pourquoi ces yeux inutiles, qui se développent chez la larve et disparaissent ? Des yeux dans l'obscurité totale d'une grotte ne servent à rien... encore moins s'ils ne fonctionnent pas.
- Quel est le sens de tous ces organes atrophiés, plus bons à rien ?

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Des traces fossiles aux caractères vestigiaux, chez les cétacés

Observez bien les os indiqués par une flèche sur les squelettes illustrés ci-contre et ci-dessous.
Le premier est un fossile retrouvé très récemment, et particulièrement bien conservé. Il a ainsi pu être parfaitement reconstitué : c'est un individu nommé
Rhodocetus sp., classé parmi les baleines primitives de la famille aujourd'hui disparue des Archaeocètes. Les os en rouge foncé sont les pattes arrière que possédaient les ancêtres des cétacés actuels. En rose on aperçoit nettement le bassin auquel se rattachent les membres postérieurs.
Peu fonctionnels sur terre et inutiles dans l'eau car trop petits, ces membres postérieurs témoignent de la vie terrestre de ses ancêtres et de leur relativement récent retour vers l'eau (récent géologiquement parlant, à l'époque où vivait cette espèce...). Le reste du squelette illustre aussi les ressemblances entre ces cétacés primitifs et leurs descendants actuels, les baleines et les dauphins. Rhodocetus est un chaînon entre ses ancêtres terrestres et ses descendants actuels exclusivement aquatiques, les cétacés modernes. D'autres fossiles étayent et complètent cette histoire des cétacés, encore partiellement reconstituée.

Le squelette (ci-dessus) est celui de Zygorhiza kochii, une autre espèce disparue de cétacé de l'Éocène supérieur mais plus récente que Rhodocetus. Cette espèce ressemble bien plus à nos baleines actuelles : les pattes arrière encore plus réduites, le corps et la tête plus fusiformes, le bassin réduit, quasi inexistant.
Les cétacés modernes (Baleine franche ci-dessous et Dauphin pilote plus bas), dont les squelettes sont représentés sur cette page, ont perdu depuis longtemps leurs membres postérieurs. Ils conservent cependant quelques vestiges du bassin (pelvis) et du fémur (os de la cuisse) de leurs lointains ancêtres, des quadrupèdes terrestres.
Pratiquement tous les autres cétacés, surtout ceux de très grande taille, présentent des vestiges similaires. Ces os rudimentaires et immobiles ne sont en contact avec aucun autre et ont perdu toute fonction locomotrice. Ils sont cependant attachés aux muscles génitaux, tout comme chez les humains et les ongulés artiodactyles.
Ce dernier point est un indice de plus d'évolution, étayant l'origine commune probable entre cétacés et ongulés artiodactyles, et non pas un argument contre l'évolution.

 

Est-ce vraiment des vestiges du petit bassin et du fémur ?
Oui, sans aucun doute. Les os sont situés au bon emplacement (près des organes génitaux) et y sont reliés. Ils proposent tout un faisceau de similarités avec le processus des membres postérieurs ; les ligaments et muscles qui y sont attachés présentent suffisamment d'homologies exactes (ou adaptatives) pour l'affirmer :
- Capsule synoviale dessinant nettement un genou.
- Cartilage acétabulaire, cavité synoviale et tête du fémur formant nettement l'attache de la hanche.
- Fixé à ce fémur se trouvent un ensemble de ligaments constants et forts, permettant et restreignant les mouvements dans certaines directions, avec présence de muscles dont certains sont attachés au fémur en divers endroits, et d'autres qui vont directement de l'os pelvien au fémur : un ensemble complexe grâce auquel les mouvements de la cuisse sont effectués.

 

Vestiges de bassin chez le globicéphale, ou dauphin pilote (Globicephala sp.),
et la Baleine à bosse
(Megaptera novaeangliaie)

En plus des vestiges de bassin et hanche à l'état adulte, on observe chez les baleines et autres cétacés une multitude d'autres vestiges de leur vie terrestre, notamment chez l'embryon. Tout aussi flagrants et intéressants à examiner :

 

Embryons de Dauphin tacheté (Stenella attenuata)

Embryon de 24 jours à gauche, de 48 jours à droite

Les embryons des cétacés développent des bourgeons de pattes arrières comme n'importe quel mammifère, mais seuls les bourgeons de pattes antérieures subsisteront et se transformeront en palettes natatoires. Les excroissances postérieures régressent et disparaissent chez l'adulte mais pas toujours.
N
oter les bourgeons des membres antérieurs (A et B), dont la séparation des doigts nettement visible sur l'embryon plus âgé (B). Ces traces interdigitales disparaîtront chez l'adulte.
Et noter plus particulièrement les bourgeons de membres postérieurs (C et D), situés au même emplacement (niveau du bassin) que pour les mammifères terrestres, chez lesquels ils perdureront à l'état adulte. Sur l'embryon de 48 jours (D), les membres postérieurs se résorbent déjà.

 

Pattes arrières apparues sur une baleine (atavisme)

A = fémur cartilagineux et tibia osseux
B
= tarse cartilagineux, métatarse osseux

Des cétacés avec des pattes arrières (atavismes) ont aussi été signalés, dont un décrit avec précision.
En 1919, au large de Vancouver en Colombie Britannique, une très singulière femelle de baleine à bosse (Megaptera novaeanglicae) fut capturée : Elle présentait, attachés à la hauteur du bassin de chaque côté des organes génitaux, des membres postérieurs osseux et cartilagineux nettement formés !
Ces pattes, d'une longueur de presque un mètre, sortaient nettement du corps comme on peut le voir sur la photo. Ce n'étaient rien d'autre que des erreurs de développement, rares, faisant soudainement ressurgir des vestiges du temps passé.

Par ailleurs,
- les baleines développent aussi des bourgeons de dents à l'état embryonnaire, qui disparaîtront chez l'animal adulte.
- l
es foetus de baleines portent des poils éphémères qui disparaîtront plus tard.
- l
es embryons des cétacés ont les fosses nasales situées à l'extrémité du museau, comme chez tout mammifère. Elles migreront durant le développement embryonnaire vers l'arrière, pour se stabiliser au-dessus du crâne et former l'évent chez le nouveau-né.

Questions...

A quoi peuvent bien servir des poils sur un embryon, poils qui disparaîtront à peine ébauchés ?
Quelle fonction peuvent bien avoir ces fosses nasales aparaissant à l'avant, puis reculant chez un embryon qui ne s'en sert pas ?
Que signifient ces bourgeons de pattes arrière sur l'embryon qui disparaissent ensuite ? Ces doigts de la main bien dessinés, qui ensuite s'estomperont pour former une nageoire ? Que signifient donc ces pattes arrière, complètes, observées à plusieurs reprises ?

Ce sont bien entendu des vestiges, des traces organiques du passé des cétacés. Inutiles et sans aucune fonction chez l'embryon comme chez l'adulte. Inutiles pour l'animal mais utiles néanmoins pour la science, car ils contribuent tous à révéler l'histoire des cétacés, c'est-à-dire leur histoire évolutive.
Toutes les adaptations à la vie marine des cétacés donnent, après examen objectif et un peu approfondi, d'évidents indices de leur ancienne vie terrestre ; et par conséquent de leur évolution et retour vers la vie aquatique.
Il est bien difficile de trouver une caractéristique, organe ou tissu du vivant, à n'importe quel niveau et sur n'importe quelle créature, qui ne démontre pas peu ou prou l'évolution du vivant !

Rafael Terrón

 

« Encore ici, cette preuve est indépendante des deux autres, elle n'a aucun rapport avec les fossiles ni avec l'embryologie. L'existence de ce bassin et de ce fémur minuscules et rabougris chez les baleines ou chez les serpents indique que ces animaux ont évolué à partir d'ancêtres qui avaient des pattes. Si le cheval actuel avait été créé tout d'un coup et à partir de rien, pourquoi le Créateur lui aurait-il laissé de petits doigts latéraux réduits à des baguettes minces, immobiles et sans contact avec le sol ? Pourquoi avoir créé ces petits os inutiles, et justement à cet endroit ? Ils ne sont ni efficaces ni élégants. La seule explication raisonnable est que le cheval actuel, pourvu d'un seul doigt fonctionnel, a évolué à partir d'ancêtres à trois et à quatre doigts et que ces doigts latéraux n'existent maintenant qu'à l'état de vestige. Ces traces nous offrent un témoignage de cette histoire ; elles constituent une preuve qu'il y a vraiment eu une histoire. »

Extrait du livre "Le Miroir du Monde" de Cyrille Barrette
Avec son aimable autorisation
Professeur Cyrille Barrette

 

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Illustrations ¬
PakicetusDorudonBasilosaurus
PakicetusDorudonBasilosaurus

 

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