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Pornographie et prostitution sont corrélées dans notre civilisation à la répression du Sexe et de l'Erotisme effectuée par l'Eglise Catholique. L’interdiction par l’Église de suivre une vie sexuelle pratique et spontanée selon les lois de la nature, y compris celles qui déterminent les tendances homosexuelles lesbo et gay, est la manifestation la plus évidente de l’obtusité et de l’obscurantisme de sa morale. Il suffit d’examiner ses lois et les résultats qui dérivent de celles-ci pour en avoir la confirmation.


Introduction : L'Orgasme originel
Premier orgasme qui détermina le péché

Si Adam et Ève n'avaient pas commis le péché de désobéissance en mangeant le fruit qui leur avait été interdit par Dieu, les êtres humains procréeraient, selon le Christianisme, dans une " sainte joie " qui, en impliquant seulement l'esprit, permettrait à l'homme d'utiliser les organes reproducteurs sans réaliser le péché mortel de la concupiscence qui est intrinsèque dans le plaisir sexuel.

Comme preuve démontrant que céder aux tentations de la chair est cause de réprobation et de condamnation de la part de Dieu, les défenseurs de la morale chrétienne nous disent qu'Adam et Ève, pris par la honte tout de suite après avoir accompli l'acte, cachèrent leurs attributs génitaux avec une feuille de vigne. La conséquence de ce premier coït effectué par Adam et Ève en suivant la tentation du serpent fut le heurt entre le " bien ", qui imposait à l'homme de procréer en excluant toute recherche du plaisir, et le " mal " qui le poussait au contraire à jouir le plus possible des plaisirs de la chair.

Le Jardin d'Eden

L'Église, dès les débuts de sa fondation, a toujours été contraire à tout rapport sexuel. Elle ne concéda à ses adeptes le permis de s'épouser que lorsque, à la suite de la non-réalisation d'une prophétie qui annonçait comme imminente la fin du monde, elle fut obligée de reconnaître que l'interdiction de toute forme d'accouplement aurait amené l'extinction de l'espèce humaine.
Ainsi obligée de reconnaître le caractère indispensable de la fécondation, l'Église qui s'était adjugé le rôle d'autorisé morale, autorisa les mariages à la condition que les époux se conforment de la manière la plus scrupuleuse aux lois de sa morale.

Une fois établies les règles de ce qui était licite et de ce qui ne l’était pas, l’Église s’assura de leur observation en imposant à ses adeptes de les déclarer à des contrôleurs qui , en qualité de confesseurs, décidaient au nom de Dieu quelle était la punition à donner sous forme de pénitences. Celles-ci variaient selon la gravité des péchés qui pouvaient être véniels ou mortels.

Que la confession ait été l’arme parmi les plus efficaces du Christianisme pour construire son propre impérialisme, cela nous est confirmé par le fait que l’Église, en l’imposant aux rois et aux empereurs chrétiens, pouvait contrôler par le moyen de leur confesseur personnel toutes les décisions d’État.

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Sexe et Erotisme selon les Théologiens

Afin de mieux comprendre l’obscurantisme et la lourdeur d’esprit de la morale chrétienne, je cite certains passages de son code moral concernant les relations sexuelles. Lisez-le attentivement, vous ne rêvez pas ! Tous les textes sont authentiques.

1. On ne commet pas de péché si les époux réalisent l’acte sexuel sans éprouver de plaisir (Casuistique)
C'est suite à ce précepte que les femmes, afin de ne pas accomplir le péché de concupiscence duquel elles devaient ensuite se confesser (très probablement y a-t-il toujours des femmes comme celles-ci), récitaient durant le coït : « Je ne le fais pas pour mon plaisir mais pour donner un fils à Dieu ».

2. Si durant le coït un des deux époux désire ardemment l’autre, celui-ci commet un péché mortel. (St. Jérôme – Théologien).

3. Les attouchements qui précèdent le coït, qui doivent être considérés comme péché véniel s’ils se limitent à de simples caresses, sont d'une gravité mortelle s’ils sont effectués avec des baisers sur les organes génitaux et sur la bouche. Et surtout s’il y a introduction de la langue. (Debreyne – Théologien).

4. Le coït entre mari et femme ne doit pas être pratiqué plus de quatre fois par mois. (Sanchez – Théologien).

5. Ce n’est pas péché si à un coït fait durant le jour suit un autre durant la nuit suivante.
(Saint Alphonse de Liguori – Théologien).

 

Saint Augustin Saint Ambroise Agrandir l'image

Saint Augustin
Théologien et père de l’Eglise. Il prenait les idées au passage en les enfilant avec la plume.

Saint Ambroise de Milan
Théologien et père de l’Eglise.
Il falsifia Joseph Flavius - Antiquités Judaïques.
St. Thomas d’Aquin
Théologien
- Appelé l’angélique -

6. Ce n’est pas péché si un des deux époux se retire du coït avant d’émettre la semence. (Ceci car l’on croyait que la femme aussi produisait du liquide séminal). (Sanchez – Théologien).

7. Étant donné que l’homme s’affaiblit avant, la femme commet péché si elle prétend à deux prestations consécutives. (Zacchie – Théologien).

8. Parmi les actes préliminaires du coït sont considérés véniels la pénétration du pénis dans la bouche et l’introduction d’un doigt dans l’anus de la femme. (Code ecclésiastique).

9. Commet un grave péché mortel l’homme qui mesure la longueur de son pénis. (Monsabré – Théologien).

10. La masturbation féminine, considérée vénielle si effectuée sur la partie externe du vagin, devient péché mortel si elle est pratiquée avec l’introduction des doigts ou de n’importe quel autre instrument. (Debreyne – Théologien).

11. Étant donné que se coucher sur le dos est contre nature, afin de ne pas commettre péché la femme doit effectuer le coït en montrant à l’homme sa partie postérieure. (Casuistique)

12. Quand une femme dit avoir été violée par le démon, afin de pouvoir en vérifier les effets, on doit effectuer une analyse approfondie sur elle en lui observant minutieusement le vagin et l’anus.

(Pour avoir une idée de comment étaient effectués ces contrôles par les pères inquisiteurs dans les couvents quand les religieuses étaient possédées par le démon, il suffit de citer ce qu’écrivirent certains témoins des faits: « Le vice des inquisiteurs se réalisait lors de cérémonies scandaleusement obscènes » (Margaret Murray). « La curiosité des juges était insatiable, ils voulaient tout connaître des rapports sexuels que les sœurs avaient eus avec le démon en entrant dans chaque petit détail » (Henry Lea).
C'est une pratique qui se fait encore aujourd’hui dans les confessionnaux et Jacques Fines, chroniqueur de l’époque, dit dans ses écrits avoir vu les inquisiteurs mêmes violer les religieuses durant leurs vérifications. En pratique, les inquisiteurs remplaçaient les doigts par le membre.

13. Afin que le coït ne constitue pas péché, le sperme doit être laissé à l’intérieur du vagin après les lèvres de l’utérus (Ultra uteri labra). (Zacchie – Théologien).

14. Pour combattre la frigidité qui se démontrait cause du manque d’érection du pénis, si selon Sanchez il fallait faire célébrer trois messes, pour les autres théologiens c’était au contraire plus efficace d’avoir recours à l’exorcisme ou à la pratique de la communion.

15. Le coït anal ne constitue pas péché mortel s’il est conclu dans le vagin.(Sanchez – Théologien).

16. Les séminaristes et les jeunes prêtres commettent seulement péché véniel s’ils arrivent à l’éjaculation par le moyen de simples caresses. (Diagonales).

17. Contrairement à la pollution involontaire qui ne génère pas de faute, il faut considérer péché très grave la masturbation car celle-ci, selon à qui s’adresse la pensée, correspond à l’adultère, à l’inceste et au viol. La masturbation devient ensuite un horrible sacrilège si l’objet du désir est la Sainte Vierge Marie. (Sanchez – Théologien).

Il suffirait seulement de ceci, c’est-à-dire considérer le fait que les prêtres admettent que l’on puisse se masturber face à l’image de la Madone, pour comprendre à quels niveaux de perversion peut amener la morale chrétienne !

Madonna de Jean Fouquet Madonna au long cou Madonna de Munch
Madone de Jean Fouquet Madone au long cou Madone d’Evard Munch

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Répression sexuelle de l'Eglise

« Les hommes ont besoin au moins une fois par an de s’amuser pour décharger les instincts naturels qui ne peuvent être réprimés outre mesure. Comme les tonneaux, qui céderaient si de temps en temps on n’enlevait pas le bouchon pour décharger la pression, de la même façon ils éclateraient si en eux on faisait bouillir toujours et seulement la dévotion vers Dieu ».
(Extrait d’une lettre envoyée par Père Tillot en 1444 à la faculté de théologie de Paris).

Ces fêtes orgiaques voulues par l’Église afin de pouvoir décharger les propres adeptes de la pression qui s’accumulait en eux à cause de la répression sexuelle, continuèrent jusqu’en 1700 en assumant souvent un caractère extrêmement sacrilège, surtout quand elles étaient effectuées à l’intérieur des églises mêmes.

« À ces cérémonies, en plus de la population, participaient aussi les prêtres appartenant au clergé pauvre. Ces prêtres intervenaient seulement quand la cérémonie était commencée en se présentant, selon l’usage, en dansant et en chantant des vers obscènes et le plus souvent déguisés en femmes. Les rites religieux étaient parodiés en offrant à la place de l’hostie des boudins et en brûlant de vieilles chaussures au lieu de l’encens. Buvant sans retenue, ils se mélangeaient à la foule et parmi des rots et des vomissements ils montraient leur haine contre la répression ecclésiastique en faisant des imitations caricaturales de l’érotisme et en répétant les mouvements du coït et de la masturbation et, toujours au sein des déguisements, il y avait ceux qui montaient d’autres prêtres travestis en religieuses. Et du moment que lors de ces occasions tout était permis, de façon sacrilège ceux-ci s’exaltaient sexuellement lors de lentes danses ecclésiastiques qu’ils trouvaient plus excitantes si accompagnées par de lents chants mortuaires. C’étaient de vraies bacchanales lors desquelles, de la manière la plus explicite, le peuple réagissait contre la répression de la morale chrétienne en exaltant Satan.
Ces fêtes permises par l’Église, n’étaient pas une concession due à une simple tolérance, mais elles étaient voulues et encouragées afin de donner une libération calculée aux fermentations humaines ». (extrait de « Journal pour tous» du 07/02/1863)

Mais la répression sexuelle qui était ainsi mitigée dans le monde religieux extérieur avec l’autorisation d’orgies collectives, produisit ses dommages dans ces lieux, je me réfère aux couvents, où l’on essaya, parce qu’aucun épanchement physique n’était permis, de satisfaire le sexe avec d’illusoires accouplements effectués par les religieux avec des partenaires spirituels : les sœurs avec Jésus-Christ et les moines avec la Vierge Marie.

Ces pénitents, qui dans la nomenclature religieuse étaient appelés « mystiques », en s’engageant, grâce à une conviction dérivant du plagiat, à respecter dans la forme la plus absolue l’observance d’une morale qui base la perfection spirituelle dans le reniement de tout plaisir qui vient de la chair, en réalité n’étaient, comme ils le sont, que des exaltés qui croyaient pouvoir réprimer impunément les lois naturelles qui imposent la reproduction par le moyen de l’épanchement des instincts sexuels.

Le drame qu’ils vivent, causé par une perpétuelle abstinence accompagnée par de continuels sévices sur leur corps pour le châtier comme une source intarissable de concupiscence (sévices qui les rendent parfaits masochistes), produit en eux des états d’aliénation mentale qui si pour l’Église ce sont des « extases », pour la psychanalyse ce sont au contraire des hallucinations dérivant de « troubles psychiques de répression sexuelle ».

Le Docteur Caufeinon affirme que « la non satisfaction des besoins sexuels est une des causes les plus puissantes pour générer l’hystérie » et il ajoute à propos des couvents : « Si la vie claustrale favorise cette maladie nerveuse ce n’est pas seulement pour l’abstinence sexuelle mais aussi pour la prière incessante à laquelle les sœurs sont soumises, pour la vie contemplative et les continuelles prières auxquelles il faut ajouter l’excitation nerveuse donnée par la continuelle préoccupation des terribles punitions que leur réserve la justice divine pour leurs péchés ».

Les psychologues Dupré et Logre expliquent largement comment les extases ne sont rien d’autre que des névroses mystiques dues à des délires d’imagination et le Docteur Murisier dans son livre « Maladies du Sentiment Religieux » démontre comment « L’attachement des mystiques à Dieu, à Jésus-Christ et à la Vierge Marie, est imprégné d’un amour extrêmement sensuel ».

James Leuba, spécialisé en psychologie religieuse, accuse clairement l’Église d’être une constructrice de fous lorsqu’il affirme : « Les orgasmes que les Saints atteignent lors des accouplements avec les divinités, étant seulement imaginaires, laissent les sujets dans un éternel état d’insatisfaction sexuelle qui est à l’origine des délires névrotiques qui sont appelés extases ».

L’Abbé Jacques Gauden cite dans un des ses écrits : « Je connais un célèbre médecin spécialisé dans le soin des fous qui soigne ses malades, parmi lesquels nombreux sont les prêtres, en donnant à ceux-ci les plaisirs desquels ils avaient été privés ».

Ne pouvant éviter de telles néfastes conséquences par le moyen d’une directe intervention de la même façon qu’elle avait fait pour le peuple avec l’autorisation d’orges périodiques, l’Eglise a résolu toute accusation qui aurait pu être dirigée contre sa fausse morale en transformant la folie en sainteté.

Stigmates de Padre Pio
Remarquez la plaie purulente sur le dos de la main. Nul besoin d'explications.

Les rougeurs de la peau typiques des vierges, des veuves et de tous ceux qui sont obligés à une vie solitaire, ne sont que le premier symptôme d’une hystérie dérivant d’une insatisfaction sexuelle prolongée. Le drame, de nature psychophysique, s’extériorise à travers des inflammations cutanées qui peuvent être dirigées par la volonté sur les parties du corps sur lesquelles se concentre l’intérêt du sujet, comme dans le cas des ascètes qui, ayant comme but celui d’imiter Christ, désirent ardemment revivre les souffrances de la passion en concentrant leur pensée sur les blessures produites par la crucifixion.

Les rougeurs ne sont qu’une dilatation des veines due à une concentration sanguine qui, en plus de la douleur, peut causer des sorties de sang à la suite du déchirement des tissus. C’est le cas des blessures qui apparaissent dans les mains et dans les pieds des grands ascètes, desquels on peut porter comme exemple Padre Pio lequel affirmait que ses stigmates avaient été précédés par des taches rouges accompagnées par une forte douleur.

De nombreux exemples d’extériorisation de la volonté au travers de manifestations physiques se trouvent tant chez l’homme que chez les animaux, dans les érections du membre quand elles sont causées par la pensée par exemple, ainsi que lors du phénomène épidermique qui détermine le mimétisme dans les animaux.

Textes de
Luigi Cascioli

 

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