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• Oiseaux

 
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Oiseaux Environ 130 espèces d'oiseaux pour la plupart aquatiques ont été dénombrées sur le lac Léman. Certains de ces oiseaux sont sédentaires alors que d'autres, migrateurs, y font escale pendant l'hiver. Bien acclimatés, ils sont devenus résidents du bassin lémanique et s'y reproduisent parfois. Beaucoup de ces espèces d'oiseaux, souvent les canards, sont originaires d'autres continents et ont été introduites au siècle dernier.

Dans cette page :
Cygne tuberculé
Fuligule milouin
Fuligule morillon
Canard colvert
Tadorne de Belon
Harle bièvre
Grèbe huppé
Foulque
Milans
Cormoran
Goéland cendré
Mouette rieuse
Héron cendré
Généralités
Galerie d'images

 

 

Généralités sur les Oiseaux

 

 
 

Les oiseaux sont caractérisés par leur faculté et leurs nombreuses adaptations au vol, battu ou plané : présence de plumes et transformation des membres antérieurs en ailes.
Ils sont homéothermes (sang chaud) et sans exception ovipares.
Leur métabolisme et leur activité sont très élevés.
Ils se caractérisent aussi par la complexité de leur comportement lié à la reproduction (parades nuptiales, chants, construction du nid, couvaison), et à leur vie sociale souvent très complexe.
Le dimorphisme sexuel est souvent très important.
Beaucoup d'oiseaux font des migrations entre une aire de reproduction et une aire d'hivernage.

A - Trachée
B - Carotide
C - Oesophage et jabot
D - Thyroïde
E - Grand pectoral
F - Coeur
G - Foie
H - Gésier
 I - Intestin

L'appareil respiratoire est constitué de bronches ramifiées, de parabronches et de poumons en relation avec des sacs aériens.
L'appareil digestif est muni d'un jabot, d'un estomac divisé en un ventricule (glandulaire) et un gésier (musculaire), ainsi que d'un intestin avec caecums aboutissant au cloaque.
Le coeur est formé de 4 ventricules cloisonnés.
La vision est leur sens le plus développé, leurs yeux étant sans doute les plus perfectionnés et performants de tous les organismes vivants.

Squelette

Un carène sur le sternum appelée bréchet pour les formes qui volent, et os pneumatisés.
La face est allongée et couverte d'un bec corné, les dents absentes.
Articulation de la mandibule entre l'articulaire et le carré.
Les fosses temporales sont fusionnées et confluent avec l'orbite. Un seul condyle occcipital.
Les dernières vertèbres caudales soudées, formant le pygostyle.

Les oiseaux sont des dinosauriens, soit les seuls dinosaures rescapés du grand cataclysme du Crétacé ; et leurs plus proches cousins encore représentés sur terre sont la vingtaine d'espèces de crocodiles ! Ce n'est pas une plaisanterie... Se reporter aux chapitres sur l' Archaeopteryx et la Phylogénie pour de plus amples explications.

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  Cygne tuberculé
Cygnus olor
 
  Cygnus olor Retour
 


Les cygnes appartiennent, comme les oies et les canards, à l'ordre des ansériformes et à la famille des anatidés. Ils s'apparient pour la vie (qui peut atteindre le siècle) et mènent une existence familiale, même au cours de leurs migrations annuelles. Tous les cygnes sont végétariens. Ils mangent des feuilles, des racines et des graines de plantes submergées, occasionnellement des mollusques et autres animaux aquatiques. Les cygnes ne plongent pas et ne nagent pas sous l'eau. Ils attrapent leur nourriture grâce à un mouvement de bascule: plongeant le cou dans l'eau, ils relèvent l'arrière du corps pour enfoncer l'avant plus profondément. Certains d'entre eux font leurs nids sur le bord des étangs ou des marais, quelquefois au sommet de nids faits par les rats musqués ou les castors. Ils tapissent le creux du nid de leur duvet. Parfois, leurs oeufs sont pondus et couvés sur une espèce d'île flottante faite de débris végétaux et de morceaux de bois amoncelés. Les oeufs peuvent être, selon l'espèce, blancs, gris ou crème, bleutés ou verdâtres. Le cygne noir et le cygne tuberculé couvent pendant trente-cinq jours. Chez certaines espèces, seule la femelle couve, mais le mâle et la femelle soignent ensemble les petits.


 
  Fuligule milouin
Aythya ferina
 
  Aythya ferina.jpg Retour
 


Migrateur partiel, de passage et hôte d'hiver. Les mâles sont identifiables en plumage nuptial (tête à plumage roux). Se rencontre de l'Europe orientale jusqu'aux îles Britanniques et le Nord de la France, irrégulièrement dans le Sud de l'Espagne. Il fait son nid sur des plans d'eau riches en nourriture, entourés de végétation dense, à l'intérieur des terres. En hiver, il arrive parfois en grand nombre sur le Léman.


 
  Fuligule morillon
Aythya fuligula
 
  Aythya fuligula.jpg Retour
 


Migrateur partiel, de passage et hôte d'hiver. Comme il est bon plongeur, on le rencontre aussi sur des plans d'eau profonde ouverts (tels que les lacs de retenue). Le fuligule morillon se laisse nourrir et peut devenir semi-apprivoisé.


 
  Canard colvert
Anas platyrhynchos
 
  Anas platyrhynchos.jpg Retour
 


Sédentaire, erratique ou hôte d'hiver. Il fait partie des canards de surface, qui se distinguent des canards plongeurs par leur position plus haute sur l'eau et surtout par leur barbotage - le corps basculé à la verticale, la moitié antérieure de l'animal submergée. Il plonge néanmoins quelquefois pour aller chercher sa nourriture sous l'eau. Le colvert est peut-être le plus connu et aisément identifiable - du moins pour le mâle - de tous nos canards. Il a aussi quelques particularités célèbres: c'est un des rares animaux à "violer" sa femelle... Allant parfois jusqu'à entraîner sa mort par noyade !


 
  Tadorne de Belon
Tadorna tadorna
 
  Tadorna tadorna.jpg Retour
 


Ce ne sont pas des oies et moins encore des canards. Bien qu'il soient à beaucoup d'égards plus proches de celles-là, les tadornes constituent un petit groupe intermédiaire de sept espèces, dont deux se reproduisent en Europe. Leurs plumages contrastés, aux couleurs vives, sont presque identiques chez les deux sexes; ils ont aussi la particularité de nicher dans des cavités terrestres. S'il est un paradis pour le tadorne de Belon, il faut le chercher sur les côtes méridionales de la mer du Nord. Les rivages y sont plats, sablonneux et vaseux, bordés de dunes et de polders; les marées y dégagent de vastes surfaces d'estran grouillantes de vie animale; enfin, l'homme y aime et y protège les oiseaux, que la sécurité rend confiants. Pour toutes ces raisons, les tadornes y abondent, voyants et décoratifs, menant ouvertement une vie confortable. A vrai dire, ils ne peuvent guère se cacher, ces gros palmipèdes aux formes pleines, bariolés de roux, de vert et de noir sur blanc. On dirait des canards de faïence peinte, posés là pour égayer la monotonie du paysage.


 
  Harle bièvre
Mergus merganser
 
  Mergus merganser.jpg Retour
 


Les poissons ne sont guère inquiétés par la plupart des canards. Même pour les plongeurs présentés jusqu'ici, ils ne représentent que des proies d'occasion; pourtant ils pullulent à leur portée et devraient les tenter, mais sans doute leur capture est-elle au-dessus de leur moyens. Nous serions enclins à nous étonner d'une telle négligence de la nature, si les harles ne témoignaient d'un essai d'adapter ces oiseaux aquatiques à la pêche. Essai, disons-nous, une espèce a déjà disparu et deux autres sont très localisées. Leur groupe a dû être beaucoup plus répandu jadis. Son déclin serait-il dû à la concurrence des autres oiseaux pêcheurs?
En développant leur vocation piscivore, l'évolution les a éloignés des garrots, avec lesquels leurs affinités sont certaines, et par leur allure, ils ressemblent moins à des canards qu'à des plongeons. Leur bec n'a plus qu'un lointain rapport avec celui de leurs parents: au lieu d'être aplati et arrondi à l'extrémité, il s'est modelé en pince étroite qui happe et retient le poisson écailleux et glissant - grâce au crochet qui le termine et à ses mandibules denticulées comme des scies. Le plus grand des "bec-en-scie", le harle bièvre, choisit d'habitude les cavités des arbres pour nicher. Ce n'est pas chercher la facilité, bien au contraire: les troncs creux n'abondent pas, les loges spacieuses et sûres encore moins. Leur recherche exige des explorations minutieuses.


 
  Foulque
Fulicula atra
 
  Fulicula atra.jpg Retour
 


Membres de la famille des Rallidés, ces oiseaux, connus dans le monde entier, sont propres aux lacs, aux rivières et aux marais d'eau douce. La foulque d'Europe est répandue sur tout le continent; en partie migratrice, ses troupes compactes se tiennent en hiver dans les baies maritimes bien abritées. Les foulques plongent et nagent avec facilité. Leurs moeurs de reproduction sont les mêmes que celles des poules d'eau, qui leur sont étroitement apparentées. Les jeunes nagent immédiatement après leur naissance. Les foulques, généralement farouches et se cachant à la moindre alerte, sont plutôt bien habituées à la présence de l'homme aux bords du Léman. La poule d'eau, très souvent confondue avec notre foulque locale, se distingue principalement par ses pattes aux doigts très longs et non lobés.


 
  Grand cormoran
Phalacrocorax carbo
 
  Phalacrocorax carbo.jpg Retour
 


Oiseau aquatique de 60 à 80 cm de long, à bec fort et crochu et dont les 4 pieds sont palmés. Les cormorans, répartis dans le monde entier, se nourrissent essentiellement de poissons. Ils plongent de la surface de l'eau pour capturer leur proie. Les hommes, qui ont remarqué leur habileté à capturer les poisson sous l'eau, les ont dressés pour la pêche. On place autour du cou de l'oiseau un anneau assez large pour lui permettre de respirer, mais trop étroit pour qu'il puisse avaler le produit de sa pêche. L'oiseau est ensuite lâché jusqu'au moment ou il capture un poisson, son maître lui retirant alors son butin. Quand il a ramené cinq à six poissons, l'oiseau en reçoit un comme récompense de son travail. La pêche au cormoran fut pratiquée jadis en Angleterre et en Chine; elle l'est encore aujourd'hui au Japon. Tous les cormorans de l'hémisphère Nord sont noirs et ressemblent un peu à des corbeaux, d'où leur surnom de "corbeau marin". Plus de la moitié des trente espèces de cormorans vivent dans l'hémisphère Sud, beaucoup de ces espèces ont le ventre blanc.


 
  Héron cendré
Ardea cinerea
 
  Ardea cinerea.jpg Retour
 


De la famille des Ardéidés, ces échassiers "au long bec emmanché de longues pattes" vivent dans les régions tempérées ou tropicales du monde entier. Ils volent les pattes étirées vers l'arrière et le bec droit en avant, le cou replié en "S" contre leurs épaules. Il semble que leur envol soit difficile, tant leurs battements d'ailes sont bruyants; mais dès que l'envol est pris, le vol devient gracieux. Les hérons, sur leurs lieux de nidification (héronnières), sont solitaires pour pêcher. Chacun ayant son trou de pêche particulier. Les hérons nichent dans des boqueteaux. Au bout de quelques années, leurs déjections et les restes de poisson pourri modifient tellement l'acidité du sol et sa teneur en sels minéraux, qu'ils finissent par tuer les arbres alentour. Les petits sont nourris par régurgitation. Quand les jeunes quittent le nid, ils s'exercent à grimper dans les branches et se protègent en crachant leur repas à demi digéré sur tout importun s'approchant au-dessous d'eux.


 
  Mouette rieuse
Larus ridibundis
 
  Larus ridibundis.jpg Retour
 


Les mouettes (ou goélands, nom réservé aux espèces de grande taille), que l'on range avec les sternes dans la famille des Laridés, se trouvent réparties à travers le monde. Si certaines espèces ne se rencontrent que sur les bords de mer, d'autres habitent le voisinage des eaux douces. A part quelques exceptions elles ne sont pas pélagiques, ne s'écartant que peu des rivages. Ces oiseaux aux pattes palmées sont de bons voiliers capables de vols battus et planés. Ils ne plongent pas mais nagent et marchent bien. Tous émettent des cris rauques et désagréables. Les mouettes vivent en troupes et nichent souvent en colonie. Mâle et femelle couvent les oeufs et nourrissent les petits par régurgitation. Chez certaines espèces, les jeunes arborent le plumage adulte à la fin de leur première année, mais les espèces de grande taille ont besoin de deux ou trois ans pour perdre les teintes brunes des immatures.
Les mouettes se nourrissent de poissons et autres animaux marins. Mais elles sont pratiquement omnivores et dévorent tout déchet abandonné par l'homme ou roulé par les vagues. A défaut d'eau douce, les mouettes sont capables de boire de l'eau de mer ; et pour éliminer l'excès de sel dont se charge alors leur organisme, des glandes spéciales placées dans les narines en font disparaître le surplus qui s'écoule sous forme de sécrétions. La mouette rieuse est répandue dans toute l'Europe, aussi bien sur les bords de mer qu'au voisinage des lacs et des fleuves à l'intérieur des terres. Son capuchon noir disparaît en hiver pour réapparaître à la mue du printemps.


 
  Goéland cendré
Larus canus
 
  Larus canus.jpg Retour
 


Le goéland cendré, à distribution circumpolaire dans l'hémisphère Nord, est une espèce relativement nouvelle au Léman. Comme son proche cousin le goéland argenté, il s'est multiplié d'une manière disproportionnée en profitant des déchets abandonnés par l'homme dans les ports et sur les côtes. Abondant le long des côtes, le goéland cendré vagabonde aussi à l'intérieur des terres, au voisinage des lacs, des étangs et des rivières. Friand de coquillages, il ouvre les palourdes et les moules en les faisant tomber sur une surface plate et dure. Si la première chute ne casse pas la coquille, il ramasse le coquillage et le fait retomber d'une plus grande hauteur. En l'absence de son dessert favori, il se contente de n'importe quoi.


 

 
 
Grèbe huppé
Podiceps cristatus
 
 
Pdiceps cristatus.jpg
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Oiseaux plongeurs à la queue rudimentaire, répartis dans le monde entier, au voisinage des eaux douces. Leur corps a la forme d'un bateau à fond plat. Leurs pattes ont des lobes palmés qui leur permettent de bien nager. Ce sont d'excellents pêcheurs qui savent plonger rapidement; pour s'enfoncer sous l'eau, les grèbes expulsent l'air contenu dans leurs poches à air. Ils dorment sur l'eau, la tête sous l'aile. Les Grèbes appariés construisent des nids flottants faits de joncs, de laîches et d'herbes. Chaque fois qu'ils s'éloignent, les parents recouvrent les oeufs de matériaux mouillés pour les cacher. Les petits nagent et plongent dès l'éclosion. Bien qu'ils puissent marcher, les grèbes sont maladroits sur terre, en raison de la position de leur pattes situées très en arrière du corps, et ne peuvent prendre leur envol ; même en "décollant" de l'eau, elles ont du mal à s'envoler. Les espèces nordiques sont migratrices, en particulier le grèbe à bec cerclé, répandu dans l'hémisphère occidental, et le grèbe esclavon, réparti sur le monde entier. Une seule espèce est incapable de voler: le grèbe du lac Titicaca, au Pérou. Le plus petit de nos grèbes, le grèbe castagneux, niche au voisinage de nos lacs et des eaux dormantes; il hiverne dans les estuaires et sur les eaux non prises par les glaces.


 
 
Milan noir et royal
Milvus milvus + migrans
 
 
Milvus migrans.jpg
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Migrateur présent de mars à septembre. Un peu plus petit que le milan royal, avec une queue de même longueur mais beaucoup moins fourchue. Le dessous du corps apparaît, en vol, plus sombre et moins contrasté que celui du milan royal. On le voit souvent voler ou planer le long des berges. Son cri est une sorte de hennissement "wuhihi" ou des trilles. Abonde partout en Europe sauf dans le Nord. Il niche chez nous en plaine et en moyenne montagne à proximité de l'eau. Nid construit dans un conifère ou un arbre feuillu. Une seule couvée par an; ponte entre mi-avril et mi-mai de 2 à 3 oeufs (54x42mm), blancs à verdâtres; ils sont couvés essentiellement par la femelle - ravitaillée par le mâle - durant 26 à 38 jours. Les jeunes prennent leur envol après 45 jours environ. Les milans se nourrissent de poissons morts ou malades, oiseaux blessés ou petits mammifères.