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InvertébrésPlus d'un million d'espèces d'invertébrés ont été dénombrées de part le monde, ce chiffre ne cessant d'augmenter au fil des découvertes entomologiques. Aussi, veuillez pardonner notre affront d'avoir mis ces embranchements de "bestioles" si variés dans un seul chapitre appelé "invertébrés", terme fourre-tout sans fondement systématique, ne servant que de simplification.
Voir le chapitre phylogénie.

Dans cette page :
Éphémère
Demoiselle
Dytique
Nèpe
Notonecte
Argyronète aquatique
Daphnie
Limnée
Anodonte
Sangsue
Galerie d'images

 

 

  
 Éphémère 
 Éphémère.jpgRetour
 


Si, entre mai et août, on se trouve à proximité du Léman, on peut voir, le soir, des nuées d'insectes tourbillonner autour des sources lumineuses. Ces insectes mesurent environ 18 mm, leur abdomen blanchâtre s'ornant de trois longs filaments. Ce sont les éphémères qui, comme leur nom l'indique, n'ont qu'une vie extrêmement brève à l'état adulte. Leurs larves habitent les eaux froides à courant lent ou rapide, dans les rivières qui traversent les lacs ou les étangs etc. Elles y construisent sur le fond de petits abris ressemblant à des tubes en U. Carnivores, leur développement s'étend sur deux années. Au terme de ce processus, l'imago prendra son envol. Incapable de se nourrir car dépourvu de bouche, celui-ci ne vivra que le temps de se reproduire et/ou se faire croquer.


 

 
  
  
 Demoiselle  
 Demoiselle.jpgRetour
 


C
'est une libellule très fréquente et très répandue presque partout en Europe. Elle mesure environ 30 mm et est facilement reconnaissable à la tache noire qui orne chacune de ses quatre ailes. Elle vit de mai à la mi-août. La femelle dépose ses oeufs en vol à la surface des petits étangs et des mares. Ses larves épaisses et courtes vivent au fond et sont carnassières. Leur évolution dure deux ans. Parfois, on peut observer des nuées de ces libellules qui entreprennent de longs vols. Jusqu'à présent, on ne connaît pas les raisons de ces migrations.


 
  
  
 Dytique 
 Dytique.jpgRetour
 


H
abitant des mares, des étangs et des petits lacs à forte végétation; il atteint une longueur de 35 mm. La partie inférieure des pattes avant du mâle est élargie en cupule, ses élytres sont lisses alors que ceux de la femelle comportent des stries longitudinales. Les pattes avant du mâle sont adhésives et servent à tenir fermement la femelle au moment de l'accouplement. Il est carnivore, très agressif et fait la chasse aux insectes aquatiques, aux alevins, aux têtards, etc. Parfois, il s'attaque même à des tritons adultes. Au moment de la ponte, la femelle fait de petites entailles dans des plantes aquatiques dans lesquelles elle dépose les oeufs un par un. La larve mange des larves d'insectes, des vers et des petits poissons. Lorsque les dytiques se multiplient beaucoup, leurs larves causent de graves dommages aux alevins. Quand elles ont atteint leur taille normale, les larves se cachent dans un fourreau spécial au bord de l'eau. Là, elles se transforment en chrysalides dont éclôt au bout de quelque temps le dytique adulte. Celui-ci vole au crépuscule et rentre parfois dans les maisons. On peut souvent voir le dytique à la surface de l'eau, où il doit se rendre pour respirer; à ce moment, il est facile de le capturer au filet comme à la main. Mais, dès qu'il a suffisamment aspiré d'air, il disparaît rapidement sous l'eau dans l'enchevêtrement des plantes aquatiques.


 

 
  
  
 Nèpe rousse ou Scorpion d'eau 
 Nèpe rousse.jpgRetour
 


S
ur le fond des étangs et des mares, mais aussi des cours d'eau au débit lent vit une punaise aquatique curieuse, très aplatie, qui mesure jusqu'à 35 mm; c'est le scorpion d'eau. Il se tient généralement enfoui dans la vase. Il respire à l'aide d'un grand tube prenant naissance à l'extrémité arrière de l'abdomen et dépassant la surface de l'eau. Souvent, les hommes craignent ce tube en pensant qu'il sert à piquer: mais il est totalement inoffensif. En revanche, sa trompe, à l'aide de laquelle il suce sa proie (divers insectes aquatiques et leurs larves, mais aussi les alevins et les petits têtards), peut provoquer des piqûres très douloureuses. Pour guetter sa proie il se tient immobile, les pattes antérieures, qui ressemblent à des pinces crochues, largement ouvertes.


 

 
  
  
 Notonecte 
 Notonecte.jpgRetour
 


D
ans toutes les eaux stagnantes, parfois aussi dans les bassins de jardins, on peut observer une punaise aquatique particulière, qui mesure environ 2 cms; ses pattes sont très longues et recouvertes de longs poils. C'est la notonecte qui nage sur le dos. Elle fait de brèves apparitions à la surface pour respirer, puis elle disparaît en un éclair dans l'eau en produisant un énergique raclement avec ses pattes postérieures particulièrement bien développées pour cet exercice. Elle est très carnassière, dévorant les insectes et leurs larves, parfois aussi de petits têtards. Avec sa forte trompe, elle empale sa proie et la vide en la suçant. Cette trompe lui sert aussi de défense, même contre l'homme. Sa piqûre est assez douloureuse. Lorsque les nuits sont chaudes, elle se laisse souvent attirer par la lumière des maisons.


 

 
  
   
 Argyronète aquatique 
 Argyronète aquatique.jpgRetour
 


L'argyronète est un aranéide très intéressant. Elle vit dans l'eau des mares, des bassins, etc. à condition que l'eau y soit propre et qu'il y ait assez de plantes aquatiques. A la différence de toutes les autres araignées, le mâle de celle-ci est plus grand (jusqu'à 15mm) que la femelle (environ 8mm). Elle est d'un gris brun foncé et relativement peu visible, sauf sur l'eau ou son abdomen prend une nuance argentée due à une bulle d'air qui se forme alors entre les poils. Elle tisse sa "toile" sous l'eau, entre les plantes aquatiques. C'est un toit qui prend la forme d'une cloche; sous ce toit elle place quelques bulles d'air et c'est là qu'elle guette et dévore sa proie, généralement des larves et des insectes aquatiques, qu'elle capture à proximité. C'est dans cette cachette "sous-marine" qu'elle mue et c'est dans cette "cloche" que la femelle pond les oeufs dont éclosent les petites araignées adaptées, dès leur naissance, à la vie sous l'eau. Mâles et femelles vivent en bonne entente. On rencontre ces araignées tout au long de l'année, aussi longtemps que les eaux ne sont pas prises par la glace. Généralement, elle vit deux ans.


 

 
  
   
 Daphnie 
 Daphnie.jpgRetour
 


D
ans presque toutes les eaux stagnantes, lacs, étangs ou mares, mais aussi dans les fossés remplis d'eau, on peut voir quantité de minuscules bêtes rougeâtres. Ce sont les daphnies, crustacés mesurant 2 mm et qui doivent leur nom de "puces d'eau" aux sauts qu'elles accomplissent. Elle finissent souvent dans les filets de ceux qui les capturent pour en nourrir les poissons des aquariums. La tête de la daphnie est sans protection alors que son corps est enchâssé dans un tégument bivalvaire. La deuxième paire d'antennes natatoires est biramée et très grande, chaque mouvement de ces organes faisant faire un saut à l'animal. L'oeil, bien que proportionnellement très grand, n'est visible que sous le microscope. La daphnie est unisexuée. Les femelles pondent des "oeufs d'été" non fécondés qui mûrissent dans la poche incubatrice de la femelle, le petit ressemble déjà fortement à l'adulte. De ces oeufs éclosent uniquement des femelles qui, à leur tour, pondent des oeufs non fécondés de sorte que ces animaux se multiplient incroyablement vite en été. La dernière génération d'été pond des oeufs dont éclosent aussi des mâles, et les femelles ne pondent plus alors que des oeufs fécondés. Ceux-ci hivernent et, au printemps, donnent naissance seulement à des femelles et le cycle recommence. Les "oeufs d'hiver" ont un tégument chitinique. Ils nagent à la surface de l'eau et c'est ainsi qu'ils s'accrochent aux plumes des oiseaux qui les transportent sur d'autres plans d'eau.


 

 
  
  
 Limnée 
 Limnée.jpgRetour
 

Cet escargot vit dans les eaux stagnantes, étangs, lacs et mares des montagnes à altitude moyenne. Sa coquille est ovoïde; elle mesure entre 45 et 60 mm de haut et entre 22 et 34 mm de large. Sa sole est large, sa tête courte, pourvue d'antennes non rétractiles à la base desquelles se situent les yeux. Respirant à l'aide de poumons, cet escargot possède un orifice respiratoire particulier en forme d'entonnoir qu'il fait dépasser au-dessus de la surface de l'eau. Il flotte, la coquille en bas, pour ainsi dire suspendu à une fine couche de bave qui recouvre sa surface inférieure et lui sert de berceau. Il a aussi la faculté de comprimer l'air dans ses poumons pour se laisser tomber au fond de l'eau. Lorsqu'il relâche cet air, celui-ci le porte de nouveau à la surface. Cet escargot se nourrit d'algues, de plantes aquatiques fraîches ou en décomposition et de micro-organismes. Hermaphrodite, il attache ses oeufs, enveloppés dans une sorte de capsule, à des plantes aquatiques ou à d'autres objets. Par temps sec, il forme un opercule spécial pour fermer sa coquille et se prémunir ainsi contre le dessèchement.


 

 
   
  
 
Anodonte
 
 
Anomodonte.jpg
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C
'est la moule d'eau douce la plus connue et la plus répandue. Elle respire à l'aide de branchies et possède deux valves symétriques à parois fines qui ressemblent à des coquilles et mesurent entre 170 et 260 mm de long. Cette moule vit dans les eaux stagnantes des plaines d'Europe. Elle se tient dans la vase du fond où elle se nourrit de micro-organismes. A quelques exceptions près, elle est hermaphrodite. Un individu dépose jusqu'à 400 000 oeufs par an. Ses oeufs se forment en hiver, mais ils restent quelques mois dans les branchies où se développent alors les larves appelées glochidiums. Elles possèdent des crochets à l'aide desquels, lorsqu'elles sont expulsées, elles se fixent sur la peau des poissons, généralement sur les nageoires. Elles y continuent leur évolution. Une fois celle-ci terminée, elles se laissent tomber dans la vase du fond où elles continuent leur développement.


 

 
  
  
 
Sangsue
 
 
Sangsue.jpg
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C
ette sangsue est très répandue; elle vit dans les étangs et mares, dans les fossés remplis d'eau et, plus rarement, aussi dans les eaux à faible débit. Son corps est légèrement aplati, son dos est d'un vert sale, le ventre étant plus clair. Elle peut mesurer jusqu'à 10 cm de long. Beaucoup d'hommes la craignent bien qu'elle soit inoffensive pour eux, même si elle s'attache sur leur peau. Elle se nourrit exclusivement d'insectes et de leur larves, ainsi que de mollusques. Elle est agressive et guette sa proie entre des plantes aquatiques. C'est rarement que l'on peut la voir nager, avec des mouvement ondulants. Elle est hermaphrodite et dépose ses oeufs dans les cocons constitués d'une substance qui ressemble à du parchemin.