COMMUNIQUÉS
DE l'ASSOCIATION
Depuis 2004, progrès techniques du multimédia obligent, les actions
et communiqués de l'association sont publiés sur notre nouveau forum
on line, high-tech et interactif. [
Forum ]
30
Novembre 2003 -
Laïcité et Islam Message
lu le 30 Novembre 2003 lors du Colloque International de la Laïcité
à Bordeaux, organisé par le Comité Laïcité République Bonjour,
je m'adresse à vous en tant que femme née musulmane qui a vécu
toute sa vie en terre d'Islam mais qui a découvert la laïcité
grâce à des contacts avec l'étranger. Devenue incroyante
et engagée - je ne suis pas une théoricienne de la laïcité
dont j'intègre depuis peu les subtilités - et je souhaite non seulement
la défendre là où elle existe, la promouvoir, mais aussi
l'exporter ailleurs. Exporter
la laïcité « à la française » Cette
idée expérimentée avec succès depuis plus d'un siècle
de reléguer la religion dans la sphère privée et de préserver
un espace de citoyenneté pour le reste. Elle peut éventuellement
être légèrement adaptée pour d'autres sociétés,
pourquoi pas, mais elle doit impérativement irradier hors de l'hexagone. Tolérance
zéro envers les agressions contre ses principes. Si
la laïcité doit être légiférée en France,
si le non respect de ses principes doivent être sanctionnés, et bien
qu'ils le soient ! On ne peut tolérer le moindre recul de la laïcité
: le sort de millions de personnes, d'enfants et de femmes d'abord, dans les générations
à venir, en dépend. Et hors de France surtout. La France, la
Tunisie et la Turquie sont déjà un observatoire de la laïcité,
avec de profondes différences dans son application et la manière
de la faire respecter
Des questions sanglantes sont soulevées. Incroyante
et laïque, les croyances d'autrui dans le privé ne me concernent pas,
ni ne me dérangent, ni ne m'affectent ; mais que dire des sanctions que
j'encours si je m'avançais à critiquer ouvertement - non pas le
droit de croire - mais ces idéaux eux-mêmes, dans mon pays d'origine
? Et que dire si j'osais rire ou pleurer de ces croyances lorsqu'elles débordent
du privé ? Mais pourquoi ne pourrais-je pas en rire, tout en étant
une fervente défenderesse de la laïcité ? Que se passerait-il
pour moi, en terre d'Islam, et ici, en pays laïque ? Là-bas ?
La mise à tabac, le rejet total par la société et la famille
pour apostasie et autres crimes. Ici ? Une sanction pour " injure à
une communauté" ! Serais-je
moi aussi islamophobe ? Moi, une arabe née musulmane ? Mais
de quelle communauté parlons-nous ? De celle composée de citoyens
ou de celle dont je refuse de faire partie, celle de la Oumma, répressive
et sexiste ? A quelle communauté j'appartiens si née musulmane sans
autre alternative, mais incroyante et vindicative de ma liberté d'aujourd'hui
? On nage dans l'absurde avec ces qualificatifs, ces amalgames, ces tentatives
d'intimidation à peine voilées, qui ne cherchent qu'à nous
faire taire. Ces appellations sont une insulte à ma dignité
de femme libre. Islamophobe moi ? Pas vraiment, car je suis un peu victime
de cette islamophobie ; et en même temps, l'Islam me glace d'effroi. Mais
comme toute musulmane, j'ai appris à vivre avec cette peur depuis mon enfance. Simultanément
à la défense et à l'exportation de la laïcité,
on doit bien sûr s'attaquer à l'intégrisme, et pas seulement
en surface : il me semble aussi nécessaire de revoir notre copie sur la
manière dont nous communiquons ce principe à certains groupes de
gens, car certains raisonnements, aussi valides, brillants, et universels qu'ils
soient, tomberont inéluctablement dans l'oreille d'un sourd. L'idée
"d'émancipation" de la femme, de "réalisation"
de l'individu, paraissent totalement iniques et loufoques à des gens au
besoin d'appartenance si bien comblé par l'Islam, à une communauté
pour qui, même si plus ou moins intégrée, l'émancipation
de la femme passe par sa soumission à Allah !! L'argumentation
sur "des valeurs républicaines", qui ne sont pas universellement
partagées, sera inefficace chez un "bon" musulman Français
s'identifiant avant tout à la "Oumma". Pour lui, les valeurs
de la république qu'il revendique en tant que Français, sont tout-à-fait
secondaires. Et ce qui semble bon à l'évidence à des
gens ayant hérité et intégré, issus du siècle
des lumières, ces idéaux de liberté et égalité,
ne paraîtra pas si évident à des personnes qui ont surtout
hérité, hélas, de valeurs coraniques. Que
dire de ce même discours envers un leader religieux ? Envers un représentant
d'une organisation musulmane ? Des valeurs humaines et universelles contre celles
d'Allah... ? Quelle plaisanterie pour ce maître du double langage, quelle
hérésie ! Ces leaders sont des techniciens de la rhétorique,
des experts de la manipulation. L'intérêt de la laïcité
pour le droit de culte de sa communauté ? A égalité avec
les autres croyances ? Il le connaît mieux que quiconque cet intérêt,
il en a intégré les paramètres à sa convenance et
il s'en nourrit. Il les tournera à son avantage pour affirmer les droits
de sa chère communauté à la ségrégation et
au repli sur elle-même
Nous le constatons tous les jours. Que
pensent-ils de cette laïcité, ces jeunes de banlieues sinistrées
? Pas grand-chose... Ils la perçoivent tout au plus comme "de la politique"
pour politicards. Il
faut trouver, en France d'abord, des mots et des raisons que tous les jeunes comprendront
et auxquels la jeunesse puisse s'identifier. Car même si la laïcité,
heureusement, va sans doute être appliquée avec plus de vigueur à
l'avenir, cette expérience française pourra aussi être exportable.
Je ne parle pas ici d'éducation, qui doit avoir une vision universelle,
mais je suggère simplement, et humblement, qu'une réflexion sur
la communication de la laïcité, spécifiquement envers la jeunesse
défavorisée, soit considérée. Eux la défendront
à l'avenir. Les
associations A.I.M.E. - association culturelle laïque franco-tunisienne,
et l'association Faire : le jour - pour la défense des droits et
des libertés - se sont proposées pour une étroite collaboration
avec nous pour différentes actions en commun. Mais nous nous joindrons
à toute coopération pour la laïcité si l'on fait appel
à nous. Je
ne souhaite pas terminer par le sang du débat Islam-islamisme, ni en réduisant
l'islam à son courant intégriste. Mais je souhaite que l'on se souvienne,
en tant que citoyens désireux de préserver le droit à pratiquer
notre religion, quelle qu'elle soit, à ne pas le faire, ou à ne
pas en avoir ; Que l'on se souvienne tout de même que ce n'est pas l'islamisme
qui préconise l'accomplissement des rites, les obligations et les interdits,
le foulard islamique, la succession, le mariage, le divorce, les prières.
Mais que c'est l'Islam ! Et que ces valeurs sont très difficilement
conciliables avec un état égalitaire, car la première science
islamique est le droit et la jurisprudence. Un droit et des obligations décrétées
par Allah, donc immuables, hors du temps, par-delà les sensibilités
et l'évolution des sociétés... Sans cette jurisprudence,
l'Islam n'est rien. La bête de l'intégrisme s'exprime avec fracas
par le terrorisme mais trouve sa légitimité dans les pages du Coran
: elle s'appelle Islam. Je
ne suis pas aveugle, et je me dois de le souligner pour exprimer toute l'espérance
que je porte sur la laïcité. La laïcité est le seul moyen
que je connaisse pour empêcher cette bête de nuire, en toute légalité
et sans affrontements ni effusion de sang. Le
monde a un besoin urgent de laïcité ! Meriem
E. Mehfouz Associée Fabula Contre
le communautarisme, l'intégrisme et l'obscurantisme _______________ 05
Février 2003 - Demande de promouvoir un incident probatoire
AU
PARQUET DE LA RÉPUBLIQUE AUPRÈS DU TRIBUNAL DE VITERBO PROCÉDURE
PÉNALE CONTRE DON ENRICO RIGHI DEMANDE D'INCIDENT PROBATOIRE EX ART.
394 DU CODE DE PROCÉDURE PÉNALE Je
soussigné Luigi Cascioli, résidant à Roccalvecce (Viterbo),
via delle Province n°45b. en qualité de partie outragée dans
la procédure en épigraphe VU
QUE -
Le jour .9.2002 le soussigné a présenté à ce Parquet
de la République une dénonciation-querelle contre Don Enrico Righi
(curé de Bagnoregio) pour les délits prévus et punis par
les articles 494 et 661 du Code Pénal, en alléguant le livre "
La Fable de Christ ", comme preuve des propres affirmations ; - le jour
(...) 2002 le soussigné
a présenté des mémoires complémentaires comme ultérieur
éclaircissement des raisons de la dénonciation-querelle, où
l'on produisait aussi, en plus des délits déjà indiqués,
la subsistance de la circonstance aggravante citée à l'art. 61 n.9
du Code Pénal, avec 36 pages d'explications alléguées sur
le mérite du cas. Tout cela posé, le soussigné Luigi
Cascioli, ex art. 394 C.P.P. DEMANDE De
promouvoir un incident probatoire sur les points suivants ou pour les raisons
suivantes. L'incident probatoire à accomplir est une expertise qui
vise à déterminer si la figure de Jésus le Christ, de la
manière dont elle est diffusée par la foi catholique, ait un fondement
réel et une adhérence aux données historiques ou non.
L'expertise est déterminante pour la subsistance des délits puisque,
si l'expertise établissait la nature historique de telle figure il n'y
aurait aucun délit, tandis que si la figure de Jésus le Christ était
une simple et pure création théologique sans aucune vérification
historique, alors il y aurait sans aucun doute une fausseté de base qui,
intégrée avec l'opportun élément psychologique (qui
subsiste certainement, comme mieux expliqué dans la dénonciation-querelle),
déterminerait la subsistance des délits énoncés dans
la dénonciation-querelle ci-dessus citée. Par conséquent,
dans ce cas spécifique, les requis prévus par l'art. 393 I comma
C.P.P. sont les suivants : a) accomplissement d'une expertise visant à
déterminer la nature historique ou fantastique (théologique) de
Jésus le Christ, qui constitue un prius logique pour la subsistance des
délits pour lesquels on demande de procéder b) la preuve doit
être assumée envers Don Enrico Righi c) la preuve ne peut être
renvoyée aux débats puisque ceci procurerait une suspension supérieure
à jours 60 et, donc, on rentrerait dans le secteur d'application de l'art.
393 II comma C.P.P. . Cette dernière affirmation est justifiée
par le fait que l'expert devra prendre en examen attentivement toutes les sources
originaires et contemporaines de l'époque de la présumée
vie de Jésus le Christ et, où cela est possible, dans leur langue
de rédaction originaire et non pas avec des traductions qui pourraient
trahir le sens originaire des paroles utilisées ; de plus, l'expert devra
vérifier (à l'intérieur des sources primaires) s'il y a ou
non des passages interpolés par des copistes successifs (souvent de foi
chrétienne et donc idéologiquement portés à modeler
le texte selon les propres croyances) ; enfin, la recherche de l'expert ne pourra
pas se baser exclusivement sur des sources documentaires, mais devra s'étendre
aussi à vérifier les sources épigraphes, matérielles,
monumentales, topographiques et paléographiques et tout ce qui pourrait
servir à vérifier la véracité ou non de l'affirmation
suivante : " Jésus le Christ n'est pas un personnage historique ".
Il apparaît clairement que l'enquête est complexe et longue et qu'elle
porterait à dépasser les temps indiqués par l'art. 392 II
comma C.P.P. (jours 60). La partie outragée se réserve le droit
de nommer un propre consultant technique à l'intérieur de l'accomplissement
de l'expertise demandée. Votre très dévoué. On
allègue : Nomination du propre défenseur. Luigi
Cascioli | _______________ 02
Octobre 2002 _______________ 13
Septembre 2002 Aujourd'hui,
13 septembre 2002, Luigi Cascioli a déposé auprès du Tribunal
de Viterbo (Italie) la querelle contre les Ministres de l'Eglise Catholique en
la personne de Don Enrico Righi, curé de Bagnoregio - Viterbo, pour
abus de crédulité populaire (art.661 C.P.) et pour substitution
de personne (art.494 C.P.).
> Lire le procès verbal 26
Août 2002
Un prêtre défroqué, converti à l'athéisme,
ridiculise le catholicisme en démontrant l'absurdité de ses dogmes.
Soutenu
par l'Association FABULA, il menace l'Église de mettre en vente du vin
transformé en sang du Christ Suite
à la fermeture par le Vatican de cinq sites internet blasphématoires
italiens, moi, Luigi Cascioli, ai commencé aujourd'hui, avec cette lettre
envoyée à l'Osservatore Romano,
la guerre que j'avais déjà annoncée avec mon livre-dénonciation
" La
Fable du Christ ". Considérant inutile de continuer avec une lutte
basée sur des argumentations théoriques doctrinales, j'ai décidé
d'attaquer l'Eglise Catholique et le Vatican en retournant contre elle-même,
sous la forme la plus réaliste et pratique, les mêmes armes dont
elle se sert pour imposer son imposture comme le sont ses sacrements, dans ce
cas-ci l'Eucharistie et le Sacerdoce. Lire
l'Article Complet et Voir la liste des Associés 01
Juillet 2002
Suite à la pertinente remarque d'un membre de l'association, une petite
mise au point s'impose: Un amalgame absurde et tendancieux est trop souvent
fait entre athéisme anticlérical et xénophobie raciste, antisémitisme
(voire nazisme). Nous
tenons ainsi à préciser que les principales victimes des religions
sont les croyants eux-mêmes et que les innocentes victimes d'endoctrinement
sont le plus souvent des enfants. Des peuples très divers, issus de
souches très variées et de multiples nationalités sont fréquemment
définis par leur appartenance à une religion ou confession. S'attaquer
aux dogmes et aux actions de ces religions, médiatisées par leurs
leaders ou leurs pratiquants, n'a donc rien d'un acte raciste ou xénophobe.
Bien au contraire. Le racisme, en tant que système affirmant la supériorité
d'un groupe par rapport à un autre est non seulement une des plus honteuses
ignominies de l'humanité, mais aussi une lamentable stupidité basée
sur le concept de "races humaines". Concept absurde qui, d'un point
de vue génétique et anthropologique, est totalement faux : il n'existe
pas de différentes races humaines ! Dans le même esprit, l'association
revendique aussi le droit à la dérision, y compris la dérision
des croyances religieuses. Nous invoquons l'indépendance de la presse écrite,
la liberté d'opinion, d'expression, de croyance et par conséquent
notre droit de ne pas croire et de l'exprimer. Il
est ainsi inutile de préciser que l'Association FABULA se propose de lutter
activement contre l'évident et insoutenable racisme inhérent et
préconisé par certaines religions. Nous nous insurgerons par
conséquent vivement contre la moindre accusation de racisme qui serait
portée à l'encontre de l'Association et qui ne pourra être
considérée que comme diffamatoire car totalement injustifiée.
Nous prévoyons par ailleurs de déposer plainte en justice contre
toute forme d'assimilation de l'athéisme à des pouvoirs politiques
totalitaires. Cette
association ne s'adresse donc nullement aux nazillons antisémites, casseurs
de beurs, religieux intégristes, à ceux qui évitent tout
ce qui est bronzé ou bridé ni à ces politicards véreux,
défenseurs de bénitiers. Ils ne sont pas les bienvenus dans l'association.
L'Association Fabula ne s'adresse pas plus aux amateurs de " Grande
réunification des religions", ni aux intellectuels aveugles décrétant
"conflit politique" toute effusion de sang sur terre, ni aux mystiques
conciliants, cul-bénits décrépits, défenseurs de la
"Pax Religiosa", ni à tous les rangés dans le "politiquement
correct", complaisants complices de la lapidation de femmes analphabètes,
l'assassinat de médecins avorteurs, l'endoctrinement d'enfants, de la pendaison
d'enseignants laïques, de l'enfermement des femmes dans l'ignorance et l'illettrisme,
des privilèges honteux des sectes dominantes. Mais elle ne s'adresse
pas non plus aux agnostiques indifférents, ni aux athées
exemplaires prêchant une rigueur morale et contemplation toutes religieuses,
ni aux modérés tolérant l'intolérance, ni aux
complexés du Freud, psychanalystes ou autres Experts es âneries
prêchant la religion comme un mal nécessaire, ni aux libre
dormeurs, amusants spéculateurs de l'inexistence de l'inexistant, ni aux
laïques oisifs défendant bien plus la fiction de leur engagement que
les contre-effets de leur inaction. www.rationalisme.org
- free of copyrights - Veuillez simplement citer la source
de ces documents si vous les utilisez, Merci !! <><><><><><><><><> |