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Une caricature peut
déclencher des émeutes, des embargos,
des blocus, des guerres atomiques... des rires
aussi. Le rire et la satire, la liberté
de conscience, d'expression et de publication,
cela ne se négocie pas: Les imbéciles
se reconnaissent à ce qu'ils rient pour
n'importe quoi, les dangereux liberticides à
ce qu'ils ne rient pas des mêmes choses
que moi. »
Rafael Terrón
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(In)Tolérance
religieuse
Au
sujet des caricatures du soi-disant prophète Muhammad
- en bref
La presse :
- Le chef de l'Etat "appelle donc chacun au plus grand
esprit de responsabilité, de respect et de mesure pour
éviter tout ce qui peut blesser les convictions d'autrui".
- Le reste de la classe politique a observé
la plus grande prudence, mettant en balance liberté
d'expression et souci de ne pas blesser la communauté
musulmane.
-
En déplacement à Troyes, Dominique de Villepin
a appelé à concilier "exigence de liberté"
et "exigence de respect" en
évitant "bien sûr tout ce qui peut blesser
inutilement".
Cet "événement
médiatique" mérite quelques réflexions.
Incontestablement,
la dérive "tolérance = respect des convictions"
a pris le dessus sur le sens fondamental de la notion de "tolérance".
Ce rêve improbable de tout croyant a pris une telle
ampleur qu'il lui apparaît désormais "normal"
de saisir la justice lorsque ses convictions, en général
religieuses les plus profondes, sont moquées ou tournées
en dérision.
Encore faudrait-il nous définir les limites du "religieux".
On aimerait bien savoir ce que représenterait encore
la notion de tolérance si elle consistait à
imposer que les idées, les croyances ou les convictions
quelles qu'elles soient ne pourraient plus être critiquées
ou même moquées.
Faire appel au "respect" en cette matière,
et sous peine de poursuites judiciaires - mais sur quelles
bases ? - est précisément faire preuve d'intolérance.
Accepter de bonne grâce ce qui ne nous choque pas, n'est
pas faire preuve de tolérance ; par contre, en appeler
à la répression de paroles ou d'expressions
qui gênent nos convictions est précisément
faire preuve d'intolérance.
Il n'y a pas de critique intolérante, il n'y a que
des humains intolérants.
Les
événements de ces dernières années
nous indiquent une régression évidente, même
par rapport aux idées de certains religieux des siècles
passés.
Nous dérivons vers un "moyen-âge" encore
plus répressif que celui que l'Europe a connu sous
la férule catholique romaine.
La
tolérance consiste à ne pas nuire physiquement
en aucune manière à celui qui émet des
idées, ou professe des convictions, contraires aux
vôtres, et à laisser le libre débat d'idées.
Il est idiot de punir celui qui raconte des mensonges ou des
énormités inconcevables.
La liberté d'expression seule permet également
de le contredire ouvertement.
Faire taire le contradicteur par la contrainte n'est qu'une
preuve de faiblesse de ses propres convictions, et l'agression
physique, de quelque nature qu'elle soit, à l'encontre
de celui qui énonce des choses qui vous sont désagréables
n'est qu'une preuve de barbarie égocentrique.
Une
hypothèse, une idée, ou n'importe quelle assertion
rationnelle peut être critiquée rationnellement,
au moyen d'arguments rationnels. Ce qui se fonde sur une argumentation
peut être discuté et critiqué par d'autres
arguments.
Par contre, une conviction intime ou une croyance qui ne se
fondent que sur un sentiment personnel ou sur des assertions
invérifiables ne peuvent évidemment pas être
contre-argumentées.
Aucune discussion sérieuse n'est possible dans ce domaine.
Une croyance religieuse, comme n'importe quelle autre croyance,
n'est fondée sur aucun argument discutable.
Il ne reste donc que la dérision ou la moquerie, et
c'est précisément, au nom d'une notion dégénérée
de la tolérance, ce que l'on veut empêcher, voire
interdire.
Et l'interdiction montre bien la crainte que l'on peut avoir
de la puissance de la dérision, toujours considérée
en paroles comme argument mineur et vulgaire, mais toujours
punie férocement, précisément en raison
de sa force percutante même.
En d'autres termes, "on" aimerait que les lois de
nos pays démocratiques interdisent toute dérision,
seule critique possible à l'encontre des religions
et de toute croyance.
Comment faire autrement, vis-à-vis d'une "conviction"
invérifiable et non "argumentable" que de
s'en moquer ? Il est évidemment inévitable que
si l'on moque les croyances ou les convictions d'un individu,
on le "blesse" virtuellement dans sa psychologie
profondément puérile.
Mais ces "blessures" imaginaires de théâtre
n'ont pas la même intensité que des condamnations
pénales bien réelles pouvant aller jusqu'à
l'emprisonnement, l'exclusion sociale ou la mort.
Que l'on cesse de se moquer du monde, et de nous faire croire
que se moquer de croyances sans fondement a le même
effet que de pourrir en prison ou de se faire couper la tête,
ce qui est la sentence prévue contre les athées,
les blasphémateurs ou les apostats encore aujourd'hui
en pays islamique (et tout le monde s'en fout), comme c'était
la coutume en pays chrétien il n'y a guère.
Il
n'y a cependant aucun doute, il y a eu provocation délibérée,
c'est certain. C'était inévitable, toute intransigeance
démesurée provoque la provocation, et les libelles
antichrétiens d'il y a quelques siècles n'avaient
pas d'autre origine : ils étaient écrits par
des chrétiens (il n'y avait personne d'autre...)
Mais
le problème est évidemment plus complexe.
Il est indéniable que les musulmans européens,
mis à part quelques illuminés convertis, sont
des immigrés ou d'origine immigrée, et l'on
sait le sort que nos sociétés actuelles réservent
aux "immigrés" de fraîche date.
Un "bon" immigré est un immigré qui
a des sous, ou qui "s'intègre".
Par un amalgame politique inévitable, il est donc politiquement
"incorrect" de se moquer des croyances des immigrés.
Cibles privilégiées de la droite et de l'extrême
droite la plus stupide, se moquer de leurs croyances - comme
de celles des "autochtones" - vous assimile dans
la foulée à un raciste xénophobe du plus
bas étage.
Le piège est donc inévitable, aussi longtemps
que les pouvoirs politiques - qui n'ont de "pouvoir"
que s'ils se font réélire - continueront à
amalgamer l'individu au groupe duquel il est issu.
Et cela de part et d'autre d'ailleurs, les musulmans d'Europe
se trouvent aussi bien piégés par ce système
manichéen que les mécréants européens.
Un groupe humain est formé d'individus différents,
et l'individu ne peut représenter - ni endosser - la
"politique" du groupe - souvent artificiel - auquel
il est censé appartenir.
Mais
sur ce point je resterai inflexible : faire "respecter",
par la force de la loi, des croyances sous prétexte
que ce sont celles "d'immigrés", nous forcera
à respecter, au sens fort du terme, toutes les croyances
que nous avons eu tant de mal à faire descendre de
leur piédestal intouchable, ce à quoi je me
refuse catégoriquement.
Aucune croyance n'est "respectable". Toute croyance
est intolérante par définition, puisqu'indiscutable.
Il m'est impossible de respecter l'intolérance.
Et
il ne sera pas difficile de montrer que l'accusation de "raciste"
ou de "xénophobe" adressée à
ceux qui critiquent les croyances ou les politiques de pays
croyants sera passible de poursuites judiciaires. Cette fois,
bien réelles, celles-là.
Il est en effet aussi parfaitement injustifié de traiter
de d'antisémites ceux qui critiquent la politique de
l'état d'Israël que de traiter de racistes et
de xénophobes ceux qui critiquent et se moquent de
l'islam.
Le racisme est un délit, et accuser quelqu'un faussement
de ce délit en est un autre, plus grave encore.
Pour autant que j'en sache, il n'y a pas une "race"
de musulmans.
Les armes que manipulent nos politiciens et les autres sont
à double tranchant ; il n'y a qu'à s'en servir.
En
théorie donc, et pour résumer, il est parfaitement
injuste, inique, contraire à nos lois les plus élémentaires,
aux soi-disant bonnes intentions de non-discrimination prônées
par des projets illusoires de constitution, de "respect
des droits de l'Homme" et autres fariboles, de punir
l'incroyant qui se moque de religions dont les livres fondamentaux
les plus sacrés et les plus "respectés"
le traitent d'insensé ou le vouent aux supplices éternels,
dans ce monde ou dans l'autre auquel ils croient, où
il est considéré comme le mal absolu et où
il est clairement établi qu'il est la lie de l'humanité
et n'a même pas le droit de vivre.
Mais cela ne gêne aucun de nos chatouilleux juristes,
semble-t-il.
Si j'étais intolérant, je réclamerais
l'interdiction de la publication et de la vente de ces livres,
au nom des droits les plus élémentaires du respect
des convictions de chacun (et de ceux qui n'en ont aucune,
comme moi) et des lois d'incitation à la haine religieuse,
par exemple, chaque religion incitant à la haine d'une
autre, qu'elle le veuille ou non.
Y compris leur déclamation publique (dans les mosquées,
les églises et les temples) ainsi que leur enseignement
aux enfants - ce qui est le crime le plus grave -, que cet
enseignement soit privé ou public.
Que l'on nous explique les motifs pour lesquels cela ne se
fait pas.
Mais
avant d'en arriver là, il est nécessaire de
balayer devant notre propre porte, et ça, c'est plus
difficile.
Tous les pays européens, à l'exception de la
Belgique et de la France (et encore, il y a les lois allemandes
en Alsace Moselle) ont, inscrites dans leur code pénal,
des lois réprimant le blasphème.
L'Espagne et l'Angleterre récemment viennent d'ailleurs
de les renforcer par des lois au civil, sous prétexte
d'incitation à la " haine religieuse ".
Chaque texte fondateur et sacré de nos beaux et grands
monothéismes reconnus sinon par des lois du moins dans
les faits est par définition une incitation à
la haine religieuse ! Toute autre croyance est au moins considérée
comme ridicule, antagoniste, ennemie, ou même comme
criminelle. L'incroyance étant le pire des péchés.
Personne ne s'est jamais sérieusement opposé
à cet état de choses.
Nous acceptons, sans rire, que des magistrats se complaisent
à poursuivre des individus, des intellectuels ou des
artistes ou encore de simples sociétés publicitaires
qui égratigneraient, selon certains croisés
modernes, les symboles du christianisme.
Toute représentation peu orthodoxe de la "vierge
Marie" ou de Jésus est passible de poursuites
judiciaires, toute question concernant l'holocauste des juifs
est interdite par la loi.
Les critiques de la politique israélienne sont considérées
comme antisémites - ce qui est un délit de racisme
- et les études historiques qui remettrent en question
notre si belle civilisation chrétienne risquent également
de faire l'objet d'attaques juridiques.
Deux
poids deux mesures ? Non, jamais.
Nous avons tressé nous-mêmes les cordes pour
nous pendre, avec notre fameux "respect" imposé
des croyances (lesquelles ? Les "nôtres" ?)
Acceptez alors aussi que les musulmans se fâchent tout
rouge lorsqu'on se moque de leur prophète adoré,
ou alors il serait temps de sortir vos têtes du trou
où votre éducation vous les a enfoncées
depuis votre enfance.
Défendre la liberté d'expression dans des pays
où elle interdite est depuis des années, et
où on renforce encore la répression ? On rêve,
là ?
Mais
hélas une leçon dangereuse se dégage
des événements de ces dernières années
: on n'accorde de l'attention qu'à ceux qui assassinent
et jettent des bombes.
Nous continuons à creuser nos propres tombes : ne nous
étonnons pas si l'avenir sera violent, il n'y a aujourd'hui
que la violence qui devient (ou rend ?) respectable.
Johannès
Robyn
Président
de l'Union des Athées
Le
nom du prophète caricaturé à été
volontairement raturé pour éviter toute impression
de provocation
BLASPHEME
?
Le blasphème est un concept strictement religieux.
C'est une injure au sacré ; or les croyances génèrent
du sacré à l'infini. Il se logera dans des esprits,
des hommes, des animaux, des végétaux, ou des
choses. Alors si je m'interdis de critiquer les interdits
des autres, je m'interdis presque tout ! Le blasphème
est donc un concept privé qui ne peut s'imposer à
tous.
Dans
un société laïque qui a pour base la Déclaration
des droits de l'homme, l'exercice de l'esprit critique vis
à vis de tout système de pensée est un
droit. Il n'est pas inutile de rappeler les articles 18 et19
de la Déclaration universelle des droits de l'homme:
Art.
18: Toute personne a droit à la liberté de pensée,
de conscience et de religion; ce droit implique la liberté
de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté
de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun,
tant en public qu'en privé, par 1'enseignement, les
pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.
Art.
19: Tout individu a droit à la liberté d'opinion
et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de chercher,
de recevoir et de répandre,
sans considérations de frontières, les informations
et les idées par quelque moyen d'expression que ce
soit. (1)
Pourquoi
donc n'aurais-je pas le droit de dire que l'Islam est né
dans la guerre et qu'à partir du moment où Mahomet
s'est senti choisi par Dieu, il a conduit au moins 75 coups
de main, razzias ou batailles. Dans une biographie du IX ème
siècle le chroniqueur Tabari consacre un tiers de son
ouvrage aux exploits guerriers!
Pourquoi n'aurais-je pas le droit de dire que le saint Homme
de l'Islam, après avoir eu le souci de se concilier
les tribus juives (comme en témoigne la Constitution
de Médine), les a persécutés? Ainsi après
la bataille victorieuse du Fossé en l'an 627, la répression
fut sans pitié, a savoir, la mort pour les hommes,
l'esclavage pour les femmes et les enfants, et le partage
des biens des vaincus. Tout une journée se déroula,
sous le regard silencieux de Mahomet, la scène atroce
de décapitation des juifs (600?), l'ultime communauté
juive de Médine fut ainsi anéantie. Le Coran
lui-même authentifie cette tuerie. (Sourate33: 26,27)
- (2)
Dire cela n'est pas blasphème ou "diffamation"
pour reprendre le terme de Dalil Boubaker, c'est de l'histoire!
L'Islam m'interdirait de dire l'histoire?!
.
Que
le lecteur se rassure, quant aux autres religions du livre,
le judéo-christianisme aussi est né dans la
guerre et le sang .
Me fondant sur la bible, n'aurais- je pas la droit de désapprouver
le dieu Yahvé, qui s'étant choisi un peuple
saint a décidé de l'installer en Canaan en exterminant
les peuples qui occupaient ce pays et d"une façon
horrible, souvent sans épargner femmes vieillards et
enfants! (Cf les récits des nombreuses batailles relatées
dans l'Ancien testament. - Josué en cite 31! (Jos 12:24)
Dans un autre ordre d'idée, n'aurai-je pas le droit,
moi, athée, de m'insurger contre les conceptions religieuses
de l'homme, celle par exemple de feu cardinal Daniélou
qui conçoit l'homme ainsi:
"Un homme à qui manque une de ses dimensions (l'adoration
de Dieu) n'est pas un homme" et aussi: "le message
premier est de rappeler qu'un homme sans Dieu n'est plus digne
du nom d'homme, qu'une société sans Dieu est
une société inhumaine." (3)
Jean Paul II est très proche du cardinal quand il déclare
les conceptions matérialistes "incompatibles avec
la vérité de l'homme" et "incapables
de fonder la dignité de la personne". (4)
Quant aux athées et aux mécréants vus
par le Coran, le jugement est encore plus radical: ils vaudrait
mieux les voir morts que vivants
(Cf entre autres les
sourates: 4:84, 4:89, 8:12, 8:17, 9:5, 9:29, 9:36, 33:61,
47:4, 51:10)
Les terribles invectives de l'Ancien Testament et du Coran,
contre les infidèles, les mécréants,
les incroyants, les impurs, devraient aujourd'hui , en toute
rationalité, si le lobbying religieux n'était
pas ce qu'il est, tomber sous le coup de la loi pour "injure
et provocation à la haine, à la discrimination
et à la violence racistes". On me dira que je
ne relève que le pire en oubliant le meilleur. Argument
sans valeur car le meilleur ne pourra jamais justifier le
pire !
En
opérant de subtils glissements sémantiques on
voudrait aujourd'hui faire condamner, pour racisme, les islamophobes
, les christianismophobes ou judaismophobes
..comme si
ce n'était pas légitime de pouvoir l'être,
alors qu'il s'agit dans le cadre de la liberté d'expression,
du légitime droit de s'en prendre non pas aux hommes
mais aux systèmes de pensée.
Je réclame hautement aussi le droit à l'athéophobie
et à la caricature la plus sévère des
athées, qui n'ont pas d'âme bien sûr, et
qui savent à l'occasion manier la bombe et le couteau.
Toutes
les valeurs ne sont pas d'égale valeur. Au nom du multiculturalisme
et de l'enrichissement par la différence (il est des
différences non enrichissantes), il ne faudrait pas
oublier certaines de nos valeurs comme d'aucuns nous y poussent,
celles qui ont destin d'universalité et qui pourraient
conditionner le rêve de Zénon, celui d'un fraternité
universelle.
Je
citerai à ce propos et pour terminer un éminent
philosophe, Marcel Conche, qui justement s'est efforcé
de trouver le fondement à une morale commune et qui
l'a trouvé dans la Déclaration universelle des
droits de l'homme qui suppose l'égalité de tous
les hommes en débat, par le dialogue, avec les armes
de la raison. (5)
Notes:
(1)
Déclaration universelle des droits de l'homme - proclamée
par l'Assemblée générale des Nations
Unies, le 10 décembre 1948.
(2) Se rappeler l'affaire Chagnon, ce professeur d'histoire
sanctionné pour avoir enseigné de tels faits.
(3) Cl Daniélou - Au commencement - Seuil - 1963
(4) Jean Paul II - Message à l'Académie pontificale
des sciences - 1996
(5) M. Conche - Le fondement de la morale - PUF - 1993
Bruno
ALEXANDRE
[Dessin
de Emre Ulas, du quotidien turc Radikal, paru le 04/02/2006]
Transfert
en vogue : Islamophobie
= Racisme ?
Islamophobie
est la contraction de phobie et d'islam. Phobie signifie
: "aversion ou peur
instinctive". Mais en jargon médical
cela signifie "crainte
déraisonnable", par analogie
avec agoraphobie, arachnophobie, claustrophobie, etc.
réf : Larousse 2000
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Par sa première définition, la peur, ce ne
peut être un délit ni une infraction : si avoir peur était
un délit pénal, on ne pourrait appeler
ni la France ni la Belgique des États de droit.
Par sa deuxième, c'est une (très) petite psychose,
qui peut prendre des proportions aliénantes ou des
facettes morbides ; et dans tous les cas, elle ne peut pas
plus être un délit.
Un musulman est un "fidèle" de l'Islam,
ni un peuple ni une souche ethnique. Tous les Arabes ne
sont pas musulmans et tous les musulmans ne sont pas Arabes,
loin de là. Nous le savons déjà.
Au
vu de ces informations très condensées, on
vous laisse seuls juges quant à savoir qui est intellectuellement
incompétent en instaurant un racisme artificiel,
un délit de racisme là où n'est pas
sa place.
Merci
à Zartregu (image d'enfant en haut
de page), à Nobel et à J.
Robyn pour les autres.
Rafael
Terrón
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