LES
NEWS DU PROCÈS La
Guerre continue... Le
procès continue en 2007 !! 27
Janvier 2006 - Jesus Christ never existed, Luigi Cascioli au tribunal http://fr.news.yahoo.com/27012006/202/existence-de-jesus-la-justice-italienne-prend-le-temps-de.html Existence
de Jésus : la justice italienne prend le temps de la réflexion VITERBE
(AFP) - La justice italienne a décidé vendredi de prendre le temps
de la réflexion dans un procès intenté à un prêtre,
accusé par un Italien athée d'avoir "abusé de la crédulité
populaire" pour avoir présenté Jésus comme un personnage
historique. Le
tribunal de Viterbe, au nord-ouest de Rome, dans la région du Latium, avait
convoqué vendredi matin les deux parties pour une audience préliminaire. Le
plaignant, Luigi Cascioli, 72 ans, était au rendez-vous avec son avocat,
Me Mauro Fonzo. L'accusé, le père Enrico Righi, 75 ans, curé
de la paroisse de Saint Bonaventure à Bagnoregno (centre) était
en revanche absent, représenté par son défenseur, Me Severo
Bruno. L'audience,
fermée à la presse, a été brève. Le juge Gaetano
Mautone a écouté les arguments, puis il a déclaré
aux deux parties qu'il les informerait sur la date de la prochaine audience. Liugi
Cascioli s'est déclaré "très content" que le procès
aille de l'avant et, profitant de la présence de nombreux journalistes
étrangers, il a fait la promotion de son livre, "La fable du Christ",
qu'il vend 14,50 euros. L'homme,
agronome de formation, se dit athée et utilise ce procès comme une
tribune pour ses thèses, qu'il développe en italien, en anglais,
en français et en espagnol sur un site internet très sophistiqué:
www.luigicascioli.it Il
a réaffirmé vendredi que "le Christ n'a pas existé,
mais est un personnage inventé par l'Eglise" et a accusé le
père Righi d'avoir "abusé de la crédulité populaire"
en le présentant comme un personnage historique. "L'opinion
publique à le droit de savoir qu'un débat sur ce thème est
en cours", a-t-il lancé. L'affaire
a commencé le 11 septembre 2002, lorsqu'il a porté plainte contre
le père Righi. "Avec
cette plainte, je ne cherche pas à contester aux chrétiens la liberté
de professer leur foi, garantie par l'article 19 de la Constitution, mais je veux
protester contre l'abus commis par l'Eglise catholique qui, en se prévalant
de son prestige, inculque comme réels et historiques des faits qui ne sont
que des inventions", affirme-t-il. Il
se prévaut de l'article 661 du code pénal italien qui sanctionne
pour "abus de la crédulité populaire" les personnes qui
par le biais d'impostures trompent une multitude de personnes. "Dans
le cas d'espèce, les ministres du culte de l'Eglise catholique comme Righi
professent des faux historiques en présentant comme des vérités
et des faits réellement survenus des faits inventés pour les nécessités
de la doctrine religieuse", soutient-il. Luigi
Cascioli a obtenu le 11 mai 2004 que la justice poursuive le père Righi
et la tenue d'un procès en bonne et due forme. Le
procès coïncide avec la campagne pour les élections législatives
du 9 avril durant laquelle l'Eglise catholique s'est vue à plusieurs reprises
accusée d'ingérence dans la vie du pays par l'opposition de gauche
radicale. :::::::::::::::::::::::::::::: THE
GUARDIAN (Gran Bretagna) http://www.guardian.co.uk/g2/story/0,3604,1677430,00.html THE
TIMES (Gran Bretagna) http://www.timesonline.co.uk/article/0,,13509-1967413,00.html THE
INDEPENDENT (Gran Bretagna) http://news.independent.co.uk/europe/article338642.ece BBC
EL MUNDO (Spagna) http://news.bbc.co.uk/hi/spanish/misc/newsid_4578000/4578786.stm EL
MUNDO (Spagna) http://news.bbc.co.uk/hi/spanish/misc/newsid_4578000/4578786.stm HINDUSTAN
TIMES (India) http://www.hindustantimes.com/news/7242_1589016,00180007.htm MELBOURNE
HERALD SUN (Australia) http://www.heraldsun.news.com.au/common/story_page/0,5478,17725875%255E663,00.html LA
NACION (Chile) http://www.lanacion.cl/prontus_noticias/site/artic/20060104/pags/20060104193147.html Cristo
non è esistito. Denuncia contro ministro della Chiesa Luigi Cascioli
intervistato dalla stampa mondiale VITERBO
Venerdì 27 gennaio 2006 ore 9 presso il Tribunale Nuovo di Viterbo
inizia l'udienza relativa alla denuncia del cristologo Luigi Cascioli contro un
ministro della Chiesa cattolica per i presunti reati del c.p. abuso della
credulità popolare e scambio di persona contro la persona
di Don Enrico Righi parroco di Bagnoregio. La grande battaglia di Cascioli a favore
della verità storica sul personaggio Gesù detto il Cristo che -
secondo approfondite ricerche storiche dello studioso - risulterebbe inventato,
ha inizio. Il tutto è riportato nellimportante documento libro-denuncia
scritto da Cascioli "La favola di Cristo - Inconfutabile dimostrazione della
non esistenza di Gesù" reperibile solo sul sito www.LuigiCascioli.it Luigi
Cascioli da tempo è sotto i riflettori delle più importanti testate
giornalistiche mondiali. In Italia gli organi di informazione non danno il dovuto
risalto alla notizia. Lopinione pubblica ha il diritto di sapere che si
sta dibattendo sul tema: Gesù detto il Cristo non è esistito.
Siano benvenuti dibattiti e contraddittori su questo interrogativo millenario.
Giornalisti
e Cittadini sono invitati
10
Janvier 2006 Italie:
Des Juges assignent un prêtre en justice pour qu'il prouve l'existence de
Jésus-Christ ! (Times Online, le 2006-01-10 ) par
Richard Owen, à Rome L'affaire
mettant en cause le Père Enrico Righi a été portée
en justice dans la ville de Viterbo par Luigi Cascioli, un agronome retraité
qui par le passé avait étudié pour entrer dans la prêtrise
et qui plus tard est devenu un athée militant. L.
Cascioli, auteur du livre Christ, une fable a lancé il y a 3 ans une procédure
juridique contre le Père Righi après que ce dernier eut dénoncé
Signor Cascioli pour avoir osé remettre en question l'existence historique
du Christ. Le
juge Gaetano Mautone, qui dans un premier temps avait refusé d'instruire
le procès, a vu la Cour d'Appel casser sa décision et demander au
Père Righi de comparaître sous l'accusation d'"abus de crédulité
populaire". Les
affirmations de Signor Cascioli se retrouvent relayées dans plusieurs de
ses ouvrages sur l'athéisme et sur ses sites Internet. Il conteste l'évidence
de la vie et de la mort de Jésus au premier siècle en Palestine,
affirmant qu'aucun écrit sérieux relate sa vie à part les
évangiles sur lesquels s'appuie la foi des chrétiens. Il déclare
dès lors, que le Christianisme n'a aucune base solide. Usurpation
d'identité et abus de crédulité populaire sont les deux chefs
d'accusation considérés comme délits par le Code Pénal
Italien, pour lesquels Père Righi se voit accusé. Cascioli affirme
que toutes les preuves de l'existence de Jésus proviennent des auteurs
bibliques qui ont vécu après la vie d'un hypothétique Jésus
et de ce fait ne peuvent êtres considérés comme des témoins
crédibles et de confiance. Il soupçonne les premiers chrétiens
auteurs des écrits bibliques d'avoir confondu Jésus avec Jean de
Gamala, un insurgé juif anti-romain du 1er siècle en Palestine.
C'est ainsi qu'il accuse l'Eglise d'avoir fait acte de "substitution de personne".
Afin de faire le jour sur cette affaire vieille de 2000 ans, une expertise a été
demandée qui pourra déterminer si la figure de Jésus-Christ
est réelle et vraiment historique. Père
Righi précise que des témoignages attestant l'existence de Jésus
Christ existent dans des écrits séculiers et religieux. Des millions
de personnes ont cru en Jésus-Christ homme et Fils de Dieu depuis 2.000
ans Pour
l'instant, le Vatican s'est refusé à tout commentaire. ________________________ 29
avril 2005 Luigi
Cascioli récuse le Juge Mautone, non pas à
cause de sa foi catholique comme annoncé dans la presse, mais pour faute
technique. [
Lire la
déclaration de récusation ] 12
juin 2003 RECOURS
A LA MAGISTRATURE A
Monsieur le Président de la République Palais Quirinale
Rome Au Conseil Supérieur de la Magistrature Piazza Independenza
Rome Au Président du Tribunal de Viterbe Piazza Fontana
Grande n°19 Viterbe Au Procureur Général de la République
auprès de la Cours dAppel de Rome Piazza Adriana - Rome
Au Procureur de la République auprès du Tribunal de Viterbe
Via Cardarelli - Viterbe Je
soussigné, Luigi CASCIOLI, résident à Roccalvecce (Viterbe),
Via delle Province 45/B, expose ce qui suit : Au
cours du mois de Décembre dernier, le soussigné a porté plainte
contre lAbbé Enrico RIGHI, curé de Bagnoreggio, pour les délits
dont les art. 494 et 661 du C.P., puisque ce dernier a soutenu en public lhistoricité
du personnage de Jésus Christ, alors que jai pu vérifier que
(après de longues études approfondies, résumées dans
mon livre « La Fable de Christ ») , Jésus Christ nest
pas un personnage historique, mais une figure créée artificiellement
par la postérité, en tirant son inspiration dun certain Jean
de Gamala. De ce fait il y a un abus de la crédulité populaire
et substitution de personne : si on veut faire passer pour historique un personnage
mythique comme le sont Zorro et Superman. Dans la plainte jai déclaré
que lobjet de mon action nest pas lexistence de Dieu (chacun
est libre et à le droit de croire ou non que ce soit un Dieu (ou un Allah),
mais simplement que je voulais éviter que lon ne trompe le public
en faisant passer pour historiques des faits qui ne le sont pas. Avec ma plainte,
jai déposé mon livre pour permettre au Ministère Public
dexaminer avec attention mes raisons, et de se rendre compte que ce qui
est donné pour sûr suite à léducation catholique
dont nous sommes tous plus ou moins imprégnés, est en réalité
une fable : la fable du Christ justement. Jai joint aussi une copie du bulletin
paroissial doù il émerge que lAbbé Enrico RIGHI
affirme que Jésus Christ est un personnage historique. Ensuite jai
déposé dultérieurs mémoires, accompagnés
à dultérieures études, et des répliques aux
possibles contestations de ma thèse. Successivement, jai fait
la demande dincident probatoire en demandant que soit déposée
une expertise qui révèle la nature historique de Jésus Christ
sur la base de toutes les sources contemporaines et extra-textuelles. Le procès
a été assigné au Docteur Renzo PETROSELLI, celui-ci, par
contre, a sous-évalué le problème et a géré
la phase de procès dune manière anormale et au-delà
de la correction. Comme jai pu le vérifier avec sa demande darchivage
du 27.03.2003 (contre laquelle jai présenté une opposition
dusage et nécessaire, qui na pas encore été débattue),
le procès résulte ouvert contre X (et non contre lAbbé
Enrico RIGHI que jai expressément indiqué comme lauteur
des délits) et pour la seule violation de lart.661 du C.P. en oubliant
que javais signalé laccomplissement du plus grave délit
de substitution de personne. Le Docteur PETROSELLI, en outre, a retenu ma
demande denquêtes inadmissibles « formellement et pour lobjet
de la vérification », sans offrir dautres explications, violant
le principe de motivations des actes de la Magistrature sanctionnés par
notre Constitution et qui (historiquement) a souligné le passage de lâge
de lEtat absolu et despotique à lâge de lEtat libéral.
Pourquoi na-t-il pas été indiqué la raison de linadmissibilité
formelle ? Sans doute parce quelle nexiste pas ! De plus, comment
le Docteur PETROSELLI peut-il être sûr que Jésus Christ a vraiment
existé ? Ne pouvant pas avoir une telle certitude, celui-ci devait avoir
le devoir de demander au GIP lincident probatoire, puisque la question (historique
ou moindre de Jésus Christ) est le noyau central des délits : si
le Christ na pas existé les délits subsistent ; sil
a existé, aucun délit na été commis. Cette vérification
était et est juste puisque laction pénale est obligatoire
et, donc, doit être exercée aussi dans ces cas, apparemment dérangeants.
Je veux justice et je veux croire que dans ce pays il existe encore la possibilité
de lobtenir. Je veux que ma plainte soit examinée attentivement dans
le plein respect des normatives de procès en vigueur et non rejetée
comme un chiffon sans importance sur la base non de preuves contraires, mais sur
les convictions personnelles du Ministère Public sil est vrai que
les magistrats sont seulement sujets à la Loi et non, comme dans ce cas,
au propre credo religieux. Celle-ci est la vraie laïcité de lEtat
sanctionnée par lart. 7 de notre Charte fondamentale. Pour autant, JE
FAIS APPEL Aux
S.S. L.L., afin que, chacun pour la partie de propre compétence, on mette
en uvre pour que je puisse obtenir ce respect et cette justice qui sont
des droits inviolables de chaque citadin de cette République qui jusquici
mont été niés, et afin que soit sanctionnée
chaque violation disciplinaire et déontologique qui a été
commise par qui à limproviste a aussi traité ma demande de
justice formulée avec la plainte contre lAbbé Enrico RIGHI.
Sûr dobtenir votre attention, je vous présente de sincères
salutations. Luigi
Cascioli CRITIQUES
A L'ARCHIVAGE Il
ny a pas besoin dexplications particulières pour démontrer
que larchivage demandé par Docteur Renzo PETROSELLI pour le Ministère
Public nous renvoie à un de ces procès médiévaux dans
lesquels les tribunaux dEtat, sous la menace de rétorsions graves,
devaient se comporter selon le bon vouloir de la Sainte Inquisition. Même
sil ny a plus dennuis et de confiscations de biens, les moyens
dont dispose le clergé pour punir ceux qui ne se démontrent pas
fidèles restent quand même extrêmement efficaces, on peut le
comprendre par le simple fait que la plainte de Luigi CASCIOLI soit estimée
de tous comme une folie car contre un prêtre, contre un représentant
de cette monstrueuse pieuvre, le Vatican, dont la puissance est dans la suggestion
même pour les grands de ce monde. En excluant quune personne compétente
en Droit, comme est supposé lêtre un Procureur de la République,
puisse avoir proposé, à cause de ses propres convictions, larchivage
de la plainte de Luigi CASCIOLI prétextant des motifs clairement fallacieux,
que peut-on conclure dautre que ce dernier na agi daprès
une pression reçue par ceux voulant empêcher un procès qui
poserait de gros problèmes au christianisme ? A) Un juge en pleine
possession de ses facultés mentales, comment aurait-il pu attribuer à
X (inconnu) une plainte alors que celle-ci est adressée de la manière
la plus explicite et plus circonstanciée à un certain Enrico RIGHI,
curé de Bagnoregio, sil avait agi libre de toute influence ou coercition
? B) Un juge sérieux et consciencieux, comme le devrait être
un magistrat qui sest engagé à suivre une éthique sous
serment, comment peut-il ne pas sêtre rendu compte que dans la plainte
il y a dans la forme la plus claire et ferme la persistance dun délit
mentionné dans lart. 494 C.P. qui se réfère à
la « substitution de personne » ? C) Un juge devenu expert grâce
à plus de 30 ans dactivité juridique, comment peut-il soutenir
que les informations criminis exprimées dans la plainte soient infondées
quand au contraire elles subsistent dans toute leur clarté au travers de
preuves extraites de documents bien définis dans leur authenticité
historique. D) Un juge qui sest chargé de faire respecter les
Lois, comment peut-il violer de manière aussi indigne les art. 125 et 394
du CPP déclarant que les enquêtes demandées sont inadmissibles,
soit sous le point de vue formel que sous le point de vue de lobjet, sans
en expliquer les motifs ? Cest à travers lexamen de ces
quatre fautes, qui font de la demande darchivage un vrai concentré
dillégalité et dabus, que nous pourrons comprendre à
quel point le juge na été ni impartial ni laïque dans
ses décisions, mais bien un homme agissant sous linfluence de préjugés,
pour éviter à laccusation un procès qui, impliquant
en la personne du curé Enrico RIGHI tous les ministres de lEglise,
pourrait représenter rien de moins que la fin du christianisme, comme cela
a été clairement expliqué par un disciple de cette religion
dans un e-mail adressé à ses amis croyants : « A mes amis
croyants : prouver que Newton na pas existé ne remet pas en cause
ses explications, mais dire que prouver la non existence du Christ ne remet pas
en cause le christianisme nest pas vrai. Le christianisme n'est pas une
théorie qui doit être confirmée ou rejetée par lexpérimentation,
mais bien par un enseignement se basant essentiellement sur lidée
du péché originel et de sa rédemption à travers le
sacrifice de Jésus. Si Jésus na jamais existé, tout
lédifice chrétien sécroule. Moi je ne crois pas
que vous arriverez à convaincre ces non-croyants malgré vos brillantes
démonstrations de foi. Noubliez pas que ceux-ci sont des athées
et que cest une erreur que de faire appel à la foi pour prouver le
sacré. Ces derniers sont perméables seulement à la raison
et si vous voulez faire uvre de charité et les ramener sur la bonne
route cest seulement à travers le rationnel que vous pourrez le faire
». (Michel Second) Et ça lEglise le sait, elle ne le
sait que trop bien pour permettre quil y ait un procès dans lequel
pourrait être démontrée linexistence du Christ.
Analysons à présent les quatre problèmes. A)
Attribution de plainte à inconnu. Question : Pourquoi
a-t-on voulu attribuer la plainte à X quand celle-ci a été
expressément dirigée sur une personne clairement identifiée
avec nom, prénom, adresse et qualification professionnelle ? Réponse
: Parce que si la plainte avait été attribuée à
une personne en particulier, comme dans ce cas au curé Enrico RIGHI, la
plainte pour calomnie et diffamation qui aurait suivi contre Luigi CASCIOLI pour
le manque de fondement des preuves, aurait remis sur le tapis un procès
quon avait voulu jeter aux oubliettes grâce à larchivage
qui, en se référant à un procès pénal contre
inconnu, contre qui on ne peut se retourner, empêche tout procès
ultérieur. B)
Art. 494. Question : Pourquoi a-t-on voulu ignorer lart.
494 qui se réfère à la substitution de personne ? Réponse
: Parce que cet article comportant une discussion sur un personnage ayant
existé, tel que Jean de Gamala, fils de Juda de Galilée organisateur
de la révolte du recensement, aurait rendu vaine lintentionnalité
de transformer le procès historique en un procès idéologique
auquel se réfère ensuite le Procureur de la République Renzo
PETROSELLI quand il soutient que les enquêtes sont inadmissibles parce quon
ne peut faire aucune forme denquête sur un objet de nature divine
(Jésus). En effet, cest pour cette conviction erronée
que limmense majorité des personnes, y compris des non croyants,
soutient quil ne sera jamais possible de démontrer la non-existence
dun dieu dont lessence est soutenue de convictions dogmatiques non
attaquables par la raison. Ceci a été un des motifs pour lesquels
beaucoup davocats interpellés par Luigi CASCIOLI ont refusé
de lassister dans le procès, même ceux se déclarant
athées : « On ne pourra jamais discuter dans un tribunal pénal
lexistence de Jésus vu que cest un dieu ». Convictions
qui sont clairement exprimées dans la proposition darchivage alors
quon affirme, en violation des art. 125 et 394, que les enquêtes sont
inadmissibles à cause de la nature dun OBJET que lignorance
et lopportunisme portent à le considérer seulement pour sa
qualité de dieu. Ce rejet de la plainte pour linadmissibilité
des enquêtes à cause de la nature de lobjet qui confond la
figure dun Jésus dieu avec la figure dun Jésus humain,
ce ne peut être quune confusion délibérée, voulue,
une vraie omission, pour empêcher que la vérité ne soit un
jour connue et divulgués. CASCIOLI Luigi, sachant quun tribunal
ne pourra jamais résoudre la diatribe qui se prolonge depuis des millénaires
entre athées et croyants au regard de lexistence de Dieu, sil
a porté plainte contre un prêtre juste représentant à
tous les effets du christianisme, ne la pas fait parce que le curé
Enrico RIGHI croit à Jésus comme une entité théologique
surnaturelle, mais seulement parce que celui-ci, soutenant lexistence dun
homme qui en réalité na jamais existé, tire des intérêts
économiques dun faux historique. A Luigi CASCIOLI, une fois établi
que Jésus Christ nest pas un personnage historique, cela nest
daucun intérêt si ceux qui croient en lui continuent encore
de le considérer comme le dieu du salut éternel, comme cela nintéresse
aucun historien si la Suisse continue dhonorer, comme emblème national
de la propre indépendance, Guillaume Tell bien quil ait été
démontré quil na jamais existé. Beaucoup
sont les islamiques athées qui demandent à Luigi CASCIOLI dintenter
contre Mahomet le même procès que celui intenté contre Jésus.
Cest de la réponse négative que ce dernier donne à
ceux-ci que lon peut comprendre, sans avoir besoin dultérieures
explications, que la plainte nest pas contre un dieu mais bien contre un
homme : « Mahomet, à la différence de Jésus, a vraiment
existé ».
Pourquoi lEglise évite-t-elle le procès ? Parce que
lEglise, partisane comme elle est de lexistence historique de Jésus,
ne profite pas de la plainte de Luigi CASCIOLI pour faire taire une fois pour
toute les contestations qui depuis toujours lui sont faites par centaine par les
exégètes et les historiens ? Et la réponse ne peut être
quune seule réponse : lEglise, montatrice de faux documents
sur lesquels a été construite la figure du Christ, est la première
à être consciente de limbroglio. Nest-ce pas le Pape
Léon X (1513-1521) qui a déclaré : « Nous savons tous
bien combien la fable de Christ nous a apporté des profits à nous
et à nos plus étroits disciples ? ». Nest-ce pas
le Pape Paolo III (1534-1549) à dire que le Christ na jamais existé
? « Paolo III poussait son irrévérence jusquà
affirmer que Jésus nétait autre que le soleil, adoré
par la secte Mitaique, et Jupiter Ammon représentait dans le paganisme
sous forme de mouton et dagneau
et disait quil ny avait
aucun document valide qui démontre lexistence du Christ et que sa
conviction était que Jésus navait jamais existé ».
(Mendoza, Ambassadeur dEspagne au Vatican). Conclusion Selon
la Loi italienne, comme conséquence de lopposition faite par CASCIOLI
Luigi à larchivage, il y aura un débat au tribunal pour établir
si dans la plainte il y a les éléments suffisants pour ouvrir une
enquête. Devant le Juge il y aura les parties en présence : dune
part la raison et le bon sens représentés par Luigi CASCIOLI et
de lautre
de lautre la figure du Christ représentée
par X. Ce sera au magistrat de décider. Que se passera-t-il ? Suivra-t-il
la Loi comme doit le faire tout magistrat pour léthique ou insistera-t-il,
sur lexemple du Procurateur de la République Renzo PETROSELLI, à
ignorer lart. 494 du CP et à commettre toutes les anomalies et les
incorrections déjà exposées ci-dessus dans les sous-paragraphes
A-B-C-D ? Nous verrons ! De toute façon une chose est sûre :
du comportement de ce juge le monde pourra comprendre si la Loi est vraiment égale
pour tous. « Juges, je lis derrière vous LA LOI EST EGALE
POUR TOUS qui est un principe constitutionnel : si le maintien de lEtat
de Droit vient à manquer, alors on peut mettre en jeu notre démocratie
». (Madame Ilda BOCASSINI pour le Ministère Public 31 Mai
2003). 14
mai 2003 OPPOSITION
A LARCHIVAGE Le
soussigné Luigi Cascioli, résident à Roccalvecce Via
delle Province 45/B Viterbe, en se référant à lui-même
comme tierce personne dans lexposition des faits, EXPOSE
CE QUI SUIT En
date du 13.09.2002, Monsieur Luigi Cascioli a porté plainte contre Monsieur
lAbbé Enrico Righi (curé de Bagnoreggio) pour les délits
dont les art. 661 2 494 C.P., puisque ce dernier présente comme figure
historique Jésus Christ, alors que (selon des études philologiques
approfondies et dexégèses textuelles conduites par Monsieur
Cascioli lui-même sur les Evangiles et sur la littérature patristique
et sur les historiographies du Ier et du IIème siècle ap. J.C.)
Jésus nest pas un personnage historique et, au contraire, sa figure
a été empruntée et modelée sur le modèle dun
certain Giovanni de Gamala, pour preuve joignait une copie du bulletin paroissial
de lEglise de Ste. Bonaventura de Bagnoregio. Une telle duperie destinée
à une multitude intègre labus de crédulité populaire
et lavoir appelé Giovanni de Gamala Jésus Christ intègre
la substitution de personne dont à lart. 494 C.P. et, donc, Monsieur
Cascioli demandait la punition du coupable, en se réservant la constitution
de la partie civile pour les dommages et intérêts pour le préjudice
émotionnel daffliction, joignant son propre livre « La Fable
du Christ » pour la démonstration de la condition logique (historicité
de la personne du Christ et substitution de la personne de Jean de Gamala par
celle de Jésus Christ). Successivement Monsieur Cascioli présentait
un mémoire complémentaire, rappelant la persistance de circonstances
aggravantes dont lart. 61 n°9 C.P. et citant la jurisprudence à
lappui, ainsi quen joignant un ultérieur matériel comme
support. Par la suite, la partie outragée demandait au Ministère
Public de procéder à lincident probatoire, au sens de lart.
394 du code de rite pénal ; lAccusation restait passive. Avec
lacte notifié en date du 12.05.2003, le Ministère Public demandait
larchivage du procès (contre x), avec la pseudo-motivation «
que les demandes denquête sont formellement inadmissibles et pour
lobjet
que la plainte est manifestement infondée et quil
nest pas relevé dhypothèse de délit ».
La thèse de la partie civile est infondée et la demande darchivage
doit être rejetée pour les suivants MOTIFS
EN FAIT ET EN DROIT Dans
la demande darchivage on soutient que « la plainte est manifestement
infondée et quil nest pas relevé d hypothèse
de délit ». En préambule, une première anomalie
doit être relevée : le procès est « contre inconnu »,
alors que la plainte identifie précisément lauteur des délits
en la personne de Monsieur lAbbé Enrico Righi, curé de Bagnoregio,
et du reste, la signature au bas du bulletin paroissial joint à la plainte
est sienne ; donc, on ne comprend pas pourquoi ledit prêtre ne soit pas
inscrit dans le registre des mis en examen et quon ait voulu procéder
« contre x » même en étant en présence dune
précise indication de responsabilité. Outre la question préliminaire,
qui met en évidence à la lumière du jour linattention
avec laquelle a été examinée la plainte de Monsieur Cascioli,
et que le procès serait ouvert seulement pour le délit dont lart.
661 C.P., alors que la plainte est claire et ferme en soutenant la persistance
aussi du délit dont lart. 494 C.P. (substitution de personne).
A ce propos, dun point de vue logique et juridique il est incorrect de soutenir
le manifeste manque de fondement de linformation criminis, puisque
si la figure du Christ nest pas historique les délits contestés
subsistent intégralement, comme articulé avec force de détails
lors de la plainte et des successives mémoires, déductions pour
mettre toutes les choses au clair tout cest pourquoi intégralement
reportées et transcrites. En effet, constitue fait-délit de
substitution de personne le fait dattribuer à un tiers un faux nom
(Cassation Section V 19.03.1985 n°2543), donc si Monsieur lAbbé
Enrico Righi attribue à Giovanni de Gamala le nom de Jésus Christ
commet le délit en parole et le dol spécifique est constitué
à « des fins de procurer à soi-même ou à un tiers
un avantage patrimonial ou non » (Cassation Section V 13.04.1981 n°3207)
qui, dans le cas despèce, vient constituer dun majeur numéro
de prosélytes et du majeur rendement du 8 pour mille et de majeures offrandes
pour la paroisse. Les deux délits contestés sont en relation
formelle entre eux (Cassation Section V 16.10.1998 n°10805 ; au sujet descroquerie
et de substitution de personne). Donc nous nous opposons à la demande
darchivage puisque infondée. Relativement à la demande
denquête (et plus précisément dexpertise à
mettre avec la forme de lincident probatoire), celle-ci est rejetée
avec la motivation cryptée quil serait inadmissible « formellement
et par lobjet » ; la mesure est prise en évidente violation
des art. 125 et 394 C.P.P., puisquelle nexplique pas du tout (même
pas dans les formes succinctes prévues par décret) lesquels seraient
les inadmissibilités formelles et pourquoi lobjet serait inadmissible.
Il doit être rappelé que la Cassation Section Un. 21.09.2000 n°17
a statué que « on a un manque de motivation non seulement quand le
déploiement justificatif manque dans le sens physique-textuel, mais aussi
quand la motivation est apparemment
totalement incongrue en ce qui concerne
la mesure quelle devrait justifier » (conforme Cassation Section VI
01.06.1999 n°6339) ; en cas dun examen il est évident que la
motivation est apparente, et donc quil y a eu violation de la Loi. Donc,
la demande dincident probatoire est présentée de nouveau,
pour les motifs cités ci-dessous. Lincident probatoire à
faire est une expertise qui vise à déterminer si la figure de Jésus
le Christ, comme diffusée par la foi catholique, a un fondement réel
et adhère à des faits historiques ou non. Lexpertise est
déterminante pour la persistance des délits puisque, si lexpertise
établissait la nature historique dune telle figure il ny aurait
aucun délit, alors que si la figure de Jésus le Christ était
une construction théologique sans faits réels historiques, alors
il y aurait sans aucun doute une duperie de base qui, intégrée à
lopportun élément psychologique (qui persiste certainement,
comme expliqué de manière plus détaillée dans la plainte),
déterminerait la persistance des délits énoncés dans
la plainte pré-citée. Donc, dans le cas despèce, les
qualités prévues par lart. 393 I comme C.P.P. sont les suivantes
: a) Etablissement dune expertise qui tend à déterminer
la nature historique ou fantastique (théologie de Jésus le Christ,
qui constitue un prius logique pour la persistance des délits pour lesquels
on demande de procéder ; b) la preuve est à adresser à
Monsieur lAbbé Enrico Righi c) la preuve ne peut être renvoyée
au débat puisquelle procurerait une suspension supérieure
à 60 jours et, donc on entre dans le champ dapplication de lart.
392 II comme C.P.P. Une dernière affirmation de ce genre est justifiée
du fait que lexpert devra examiner attentivement toutes les sources dorigine
et contemporaines à lépoque de la vie présumée
de Jésus le Christ et, si possible, dans leur langue de rédaction
originale et non dans des traductions qui peuvent trahir le sens premier des mots
utilisés (sur les possibles détournements du sens dans la traduction
dune langue à lautre, on voit à ce propos
comme il est écrit avec force de détails par le plaignant dans le
livre « La Fable de Christ », en actes déposé ; en outre,
lexpert devra vérifier (à lintérieur des sources
premières ) si il y a ou non des passages interpolés par des copistes
successifs (souvent de foi chrétienne et donc idéologiquement porté
à modeler le texte selon les propres croyances) ; enfin, la recherche de
lexpert ne pourra se baser exclusivement sur des sources de documentaires,
mais sétendre aussi à vérifier les sources épigraphiques,
matérielles, monumentales, topographiques et paléographiques, nummaires
et autre qui servirait à contrôler la véracité ou non
des suivantes affirmations : « Jésus le Christ nest pas un
personnage historique ». Il apparaît à la lumière du
jour que lenquête est complexe ou longue et qui porterait à
franchir les délais indiqués par lart. 392 II comme C.P.P.
(60 jours). Il apparaît opportun que lexpertise soit confiée
à un ou plusieurs experts en histoire des religions et/ou en histoire romaine
et moyen-orientale relatives à la période du Ier siècle av.
J.C. IIème siècle ap. J.C., ainsi quen épigraphie
et paléographie et dans les langues ébraïque, araméenne,
grecque et latine. La partie offensée se réserve le droit de
nommer son propre consultant technique dans les limites de létablissement
de lexpertise demandée. Soutenir que la demande serait inadmissible
à cause dune présumée incontestabilité de la
nature historique de Jésus Christ nest pas une hypothèse juridiquement
soutenable ou correcte, donc une lecture des études du plaignant opérée
avec une valeur critique, mais exempt de préjudices et prises de position
apodictique, détermine un profond doute aussi dans des convictions qui
sont profondément enracinées dans lesprit de chaque italien
(Cattaneo écrivait sur le motif à cause duquel nous ne pouvons pas
nous dire catholiques) et, de toutes façons, les convictions personnelles
des acteurs du procès (Juge, Accuse et Défense) ne doivent jamais
faire oublier que le but du procès pénal est lapplication
de la Loi et non des propres convictions, donc cela serait contra ius de nier
lincident probatoire demandé. Donc on demande que Monsieur le
Juge pour les Enquêtes Préliminaires invite le Ministère Public
à formuler limputation contre Monsieur lAbbé Enrico
Righi, prêtre de Bagnoreggio, dans le registre des mis en examen pour les
délits commis de manière présumés dont les art. 494
et 661 du Code Pénal, puisque les délits ont été clairement
attribués lors de la plainte et aux mémoires successifs. Ceci dit
et considéré, le soussigné Luigi Cascioli SOPPOSE A
la demande darchivage formulée par le Ministère Public et
notifiée à ce dernier en date du 12.05.2003. Conformément Luigi
Cascioli Joints
à la présente une copie de la demande de lincident probatoire
et une copie des « notes additionnelles » déjà présentée
avec la plainte du 13.09.2002 constituée de 3 chapitres : A) «
LES APOTRES DE JESUS » de 16 pages B) « GIOVANNI LE NAZOREEN »
de 11 pages C) « REPONSE AUX OBJECTIONS » de 12 pages 8
mai 2003 DEMANDE
D'ARCHIVAGE PROCUREUR
DE LA REPUBLIQUE Auprès du Tribunal de Viterbo N°4998/02
R.G.N.R. x. DEMANDE
DARCHIVAGE (27 mai 2033) (ART.408/411 c.p.p., 125 et 126 D.Lv.271/89) A
Monsieur le Juge pour les enquêtes préliminaires Auprès
du Tribunal de Viterbe. Le
Ministère public Docteur Renzo PETROSELLI Vu les actes de procédure
pénale ci-dessus indiqués contre inconnu.
pour le délit
dont à lart. 661 C.P. Commis à Viterbe le 13.09.2002
Inscrit dans le registre des délits en date du 27.09.2002 Vu
que les demandes denquête sont formellement inadmissibles et pour
lobjet de la vérification ; Considéré que la plainte
est manifestement infondée et quil nest pas relevé dhypothèse
de délit. Vu
les art. 408/411 C.P.P., 125 2 126 D.Lv :271/89 DEMANDE Que
le Juge pour les enquêtes préliminaires siégeant, veuille
disposer larchivage du procès et ordonner en conséquence la
restitution des actes à ce bureau. Viterbe,
le 27.03.2002 02
mars 2003 Un
avocat italien conteste la plainte de Luigi Cascioli Le
cabinet d'avocats de Luigi Cascioli répond plus bas à cette contestation
(publié par l'association Fabula avec l'accord des deux parties) 1
- La contestation de Me Francesco Patruno : Cher
Monsieur Cascioli, j'ai lu votre texte dans sa version sur internet et franchement
il me semble peu convaincant. Bien que chacun puisse croire et suivre n'importe
quelle foi, il reste clair que la plainte présentée est absolument
infondée, en raison du droit. Premièrement, en ce qui concerne
la substitution de personne, la loi qui incrimine présuppose que la substitution
soit actuelle et non pas qu'elle se soit déjà vérifiée
(pourvu que ce soit ainsi, bien que c'est douteux) il y a deux mille ans. Ce crime
donc, est dénué de fondement. A part le fait que le délit
se réalise lorsque je me substitue à quelqu'un. Dans ce cas il n'y
a pas le sujet actif du délit (l'Eglise ne s'est substituée à
personne !). Egalement infondé est le délit à l'article
661 du Code pénal, car c'est un crime fait pour la protection du public,
dans le cas où l'ordre public searait mis en danger. Et franchement il
m'est difficile de croire que l'ordre public soit mis en danger par des ministres
catholiques ! Décidément unilatéral est le fait que la
plainte ait été présentée uniquement contre les ministres
catholiques comme si d'autres religions (chrétiennes ou pas, comme par
exemple l'Islam) n'affirmaient elles-mêmes l'existence historique de Jésus
de Nazareth (pour l'Islam il est tout-à-fait un prophète ! ; un
livre des témoins de Jéhova " Le plus grand homme qui ait jamais
vécu " est significatif aussi). Donc on ne comprend pas cette animosité
persécutrice vers l'Eglise catholique ! Peut-être pourrais-je comprendre
votre vif anticléricalisme et athéisme mais, sûrement, votre
façon d'agir n'est pas honnête, d'un point de vue intellectuel, qui
est nettement unilatéral. Mais probablement vous êtes-vous laissé
pousser par votre animosité qui vous a fait porter cette plainte, décidément
fondée. Pour ne pas parler de la requête d'incident probatoire,
vu que le Code le consent seulement dans le cas où la preuve doit être
acquise une fois pour toutes, quand il y a une crainte fondée qu'elle ne
puisse plus être prise en considération au débat (par exemple
où le témoin pourrait craindre pour sa vie, où les preuves
risqueraient d'être modifiées, où dans le cas où l'état
des lieux pourrait être modifié, etc.). Dans le cas que l'on discute,
il me semble que ce danger n'existe pas. Probablement tout se conclura avec
un renvoi aux archives. D'ailleurs, je pense que n'importe quel magistrat agira
de cette manière! A mon avis, vous auriez mieux fait d'appeler à
son temps un homme de loi qui aurait pu vous conseiller : si vous l'avez fait,
alors votre avocat vous a mal conseillé pace qu'il vous a obligé
à proposer une action légale infondée, qui pourrait vous
être défavorable, puisque subsiste le crime de calomnie concernant
la personne contre laquelle vous avez porté plainte. Donc, il ne me semble
pas que ces actes proposés par vous doivent être publiés parce
que ceux-ci provoquent seulement l'hilarité auprès des techniciens
du droit, et tout ça indépendamment des convictions religieuses
que vous pouvez avoir. Avocat F. Patruno
2 - Réponse de Luigi Cascioli à l'avocat Me Francesco Patruno :
Monsieur
l'Avocat Patruno, j'ai trouvé votre e-mail concernant ma dénonciation
très intéressant, même si vous dites que « l'Eglise
catholique ne s'est substituée à personne », alors que moi,
en revanche, je rapporte ma querelle à la substitution de Jean de Gamala
par Jésus. Après vous avoir fait remarquer ce point,
pour vous montrer combien mes convictions sur la non existence historique du Christ
sont solides face à une contestation quelconque, même légale,
je suis disposé à publier votre lettre signée sur internet,
mais pour autant que vous acceptiez que je le fasse. D'ailleurs, si vous êtes
à ce point certain de ce que vous avez écrit, pourquoi ne pas accepter
et satisfaire à ma requête ? Luigi Cascioli 3
- L'avocat Me F. Patruno accepte la publication : Monsieur
Cascioli, je ne suis pas contraire à ce que soit publiée sur
internet la lettre que je vous ai envoyée. La chose importante est que
l'on n'en fasse pas un usage instrumental, à préjudice où
à faveur de quiconque, du moment qu'elle exprime une opinion légale
concernant un fait spécifiquement juridique. En tout cas, comme je
l'ai déjà dit, je ne suis pas contraire à l'idée de
publier (en texte intégral) ce que je vous ai transmis. Cordialement,
Avocat F. Patruno 4
- Cascioli envoie les observations de Me F. Patruno à un de ses avocats,
lequel répond à Me F. Patruno POUR
CASCIOLI LUIGI Par Me Bernardo Cartoni SUJET : E-mail à l'avocat
F. Patruno Monsieur
Cascioli, j'ai bien reçu votre courrier prioritaire. Voilà les
observations quant à l'e-mail de l'Avocat F. Patruno : L'avocat
Patruno dit que la substitution doit être actuelle, alors qu'il envisage
que le fait ait eu lieu il y a deux mille ans. Il est en erreur, puisque la loi
sanctionne l'agir d'un sujet qui, pour en avoir avantage, pousse les autres en
erreur en attribuant, à soi ou à d'autres, un faux nom. Si Don Enrico
Righi (ou quiconque) à présent appelle Jean de Gamala avec le nom
de Jésus Christ, il commet un crime. De ceci dérive le fait que
la phrase suivante est absolument fautive et pas pertinente " il n'y a pas
le sujet actif du délit (l'Eglise ne s'est substituée à personne)
" écrite par l'avocat Patruno, qui - évidemment - ne connaît
pas la sentence de la Cour de cassation, section 19.3.85 n. 2543, qui relève
que le délit subsiste avec l'attribution à soi ou aux autres d'un
faux nom et que le délit se passe quand le troisème est poussé
en erreur (donc, par exemple, le fidèle qui écoute le sermon de
Don Righi). Les déductions sur l'inexistence du crime de l'article 661,
sont risibles et cachent une conception vétérocléricale du
monde ainsi qu'un mauvais usage de l'interprétation systématique
du Code, puisqu'elles partent d'une pétition de principe : les prêtres
ne peuvent mettre en danger l'ordre public. La vérité est que l'article
punit quiconque trompe, par le moyen des impostures, une multitude de personnes.
Attribuer à un personnage mythique un vêtement historique est une
imposture, et les fidèles catholiques sont sans aucun doute une multitude,
donc le crime en abstrait subsiste. Sa notation sur le fait est au contraire correcte
sur les deux autres religions du Livre qui retiennent le personnage de Jesus historique
et, donc, les ministres de ces cultes trompent aussi leurs propres fidèles
(de toute façon, en Italie, ils sont peu par rapport aux chrétiens).
Pour l'incident probatoire, l'avocat Patruno semble ne pas connaître l'article
392 II comma C.P.P. qui prévoit l'application de tel procédé
dans le cas où l'expertise emporte à la suspension du débat
pour plus de 60 jours ; à tel égard il ne sera pas vain de rappeler
l'enseignement du grand juriste Celso : " Incivile est nisi tota lege
perspecta una aliqua particula eius proposita iudicare vel rispondere ".
En ce qui concerne la partie finale, même si injurieuse, nous prenons acte
et précisons que les avocats consultés par Monsieur Cascioli lui
ont toujours présenté les dangers qu'il affronterait et que seulement
"des techniciens du droit " très approximatifs pourraient se
gousser d'hilarité en lisant certains actes juridiques, et que l'hilarité
fait souvent oublier d'importantes particularités, comme cela est arrivé
à l'avocat Patruno. Je suis à votre disposition pour tout renseignement
complémentaire, et je vous envoie mes meilleures salutations. Avocat
Bernardo Cartoni L'
e-mail de l'Avocat Francesco Patruno est publié sur internet avec son autorisation
seulement pour démontrer que la Querelle portée contre l'Eglise
catholique par Luigi Cascioli est parfaitement justifiée dans le domaine
juridique (hormis le domaine historique). 05
février 2003
AU
PARQUET DE LA RÉPUBLIQUE AUPRÈS DU TRIBUNAL DE VITERBO PROCÉDURE
PÉNALE CONTRE DON ENRICO RIGHI DEMANDE D'INCIDENT PROBATOIRE EX ART.
394 DU CODE DE PROCÉDURE PÉNALE Je
soussigné Luigi Cascioli, résidant à Roccalvecce (Viterbo),
via delle Province n°45b. en qualité de partie outragée dans
la procédure en épigraphe VU
QUE -
Le jour .9.2002 le soussigné a présenté à ce Parquet
de la République une dénonciation-querelle contre Don Enrico Righi
(curé de Bagnoregio) pour les délits prévus et punis par
les articles 494 et 661 du Code Pénal, en alléguant le livre "
La Fable de Christ ", comme preuve des propres affirmations ; - le jour
(...) 2002 le soussigné
a présenté des mémoires complémentaires comme ultérieur
éclaircissement des raisons de la dénonciation-querelle, où
l'on produisait aussi, en plus des délits déjà indiqués,
la subsistance de la circonstance aggravante citée à l'art. 61 n.9
du Code Pénal, avec 36 pages d'explications alléguées sur
le mérite du cas. Tout cela posé, le soussigné Luigi
Cascioli, ex art. 394 C.P.P. DEMANDE De
promouvoir un incident probatoire sur les points suivants ou pour les raisons
suivantes. L'incident probatoire à accomplir est une expertise qui
vise à déterminer si la figure de Jésus le Christ, de la
manière dont elle est diffusée par la foi catholique, ait un fondement
réel et une adhérence aux données historiques ou non.
L'expertise est déterminante pour la subsistance des délits puisque,
si l'expertise établissait la nature historique de telle figure il n'y
aurait aucun délit, tandis que si la figure de Jésus le Christ était
une simple et pure création théologique sans aucune vérification
historique, alors il y aurait sans aucun doute une fausseté de base qui,
intégrée avec l'opportun élément psychologique (qui
subsiste certainement, comme mieux expliqué dans la dénonciation-querelle),
déterminerait la subsistance des délits énoncés dans
la dénonciation-querelle ci-dessus citée. Par conséquent,
dans ce cas spécifique, les requis prévus par l'art. 393 I comma
C.P.P. sont les suivants : a) accomplissement d'une expertise visant à
déterminer la nature historique ou fantastique (théologique) de
Jésus le Christ, qui constitue un prius logique pour la subsistance des
délits pour lesquels on demande de procéder b) la preuve doit
être assumée envers Don Enrico Righi c) la preuve ne peut être
renvoyée aux débats puisque ceci procurerait une suspension supérieure
à jours 60 et, donc, on rentrerait dans le secteur d'application de l'art.
393 II comma C.P.P. . Cette dernière affirmation est justifiée
par le fait que l'expert devra prendre en examen attentivement toutes les sources
originaires et contemporaines de l'époque de la présumée
vie de Jésus le Christ et, où cela est possible, dans leur langue
de rédaction originaire et non pas avec des traductions qui pourraient
trahir le sens originaire des paroles utilisées ; de plus, l'expert devra
vérifier (à l'intérieur des sources primaires) s'il y a ou
non des passages interpolés par des copistes successifs (souvent de foi
chrétienne et donc idéologiquement portés à modeler
le texte selon les propres croyances) ; enfin, la recherche de l'expert ne pourra
pas se baser exclusivement sur des sources documentaires, mais devra s'étendre
aussi à vérifier les sources épigraphes, matérielles,
monumentales, topographiques et paléographiques et tout ce qui pourrait
servir à vérifier la véracité ou non de l'affirmation
suivante : " Jésus le Christ n'est pas un personnage historique ".
Il apparaît clairement que l'enquête est complexe et longue et qu'elle
porterait à dépasser les temps indiqués par l'art. 392 II
comma C.P.P. (jours 60). La partie outragée se réserve le droit
de nommer un propre consultant technique à l'intérieur de l'accomplissement
de l'expertise demandée. Votre très dévoué. On
allègue : Nomination du propre défenseur. Luigi
Cascioli | 25
octobre 2002 Synthèse
des Preuves de l'inexistence de Jésus, présentées au Tribunal
de Viterbo le 13 Septembre 2002 CLIQUER
ICI
22
octobre 2002 Les
athées se manifestent enfin ! -
Des propositions d'aide, de soutien et de collaboration sont venues de partout
dans le monde. - Un grand cabinet d'avocats renforce l'équipe de Luigi
Cascioli. - Une quarantaine de forums de discussion sur la Fable du Christ
dans 8 langues différentes ont ouvert sur le web. - Un groupe d'historiens
religieux a défié Luigi Cascioli de publier ses preuves. 02
octobre 2002 20
septembre 2002 -
Résultats provisoires au 20 septembre 2002 : nous avons reçu
3 réponses, dont une proposition d'aide de la part de www.infidelguy.com.
Les seuls à l'heure actuelle semblant voir l'intérêt de ce
procès. Que
penser de ce fiasco provisoire ? 1) Nous communiquons mal, très mal,
comme la plupart des agnostiques et athées, et peut-être moins bien
que la plupart... 2) Les gens se fichent de ce procès 3) Les gens
n'en voient pas l'intérêt, ou n'ont pas compris que son intérêt
est/grandit dans/avec sa médiatisation 4) On se fiche de ce semi-fiasco
: il ne fait que nous encourager à aller de l'avant. 15
septembre 2002 Envoi
de 1400 e-mails aux différents groupes athées, rationalistes,
libre penseurs, scientifiques, humanistes, et journaux de par le monde pour les
informer du procès qui vient de commencer. - Article de presse très
succint, en 4 langues. 13
septembre 2002 -
Le procès a commencé. Aujourd'hui, 13 septembre 2002, Luigi Cascioli
a déposé auprès du Tribunal de Viterbo (Italie) la plainte
contre les Ministres de l'Église Catholique en la personne de Don Enrico
Righi, curé de Bagnoregio - Viterbo, pour abus de crédulité
populaire (art.661 C.P.) et pour substitution de personne (art.494 C.P.).
|
DÉNONCIATION-QUERELLE
Je,
soussigné Luigi Cascioli, résidant à Roccalvecce, via
delle Province n°45/b, (Viterbo) Italie, EXPOSE
CE QUI SUIT : Le
soussigné, après de longues et approfondies études consistant
aussi (et pas seulement) en une exégèse textuelle de l'Ancien et
du Nouveau Testament, est arrivé à la conclusion que beaucoup des
faits présentés comme vrais et historiques par les soi-disant "
Saintes Écritures" sont en réalité des faux, et en premier
parmi tous l'historicité du personnage de Jésus Christ, qui est
en grande partie empruntée et inspirée sur la vie de Jean de Gamala,
fils de Judas, descendant direct de la lignée des Asmonéens.
Les motivations qui ont conduit l'exposant à une telle conclusion sont
en détail exposées dans le livre que l'on allègue au présent
exposé, duquel il constitue partie intégrante et essentielle.
Avec le présent exposé on ne veut pas contester la liberté
des chrétiens à professer leur propre foi, ratifiée par l'art.
19 de la constitution, mais on veut stigmatiser l'abus que l'Église Catholique
commet, en se servant du propre prestige, pour inculquer en tant que faits réels
et historiques, des faits qui ne sont rien d'autre que des inventions. Un
clair exemple de tel abus a été commis par Don Enrico Righi
(curé de Bagnoregio) lorsqu'il a soutenu, dans le journal de la paroisse
de St. Bonaventure in Bagnoregio n. 245 mars-avril 2002, l'identité historique
de Jésus en affirmant faussement que celui-ci a existé comme homme
né de deux personnages, eux aussi complètement imaginaires, nommés
Marie et Joseph, qu'il est né à Bethléem et a grandi à
Nazareth. Que la figure de Jésus ait été complètement
construite sur celle de Jean de Gamala, fils de Judas le Galiléen, cela
résulte de façon irréfutable par une si grande quantité
de preuves que l'on ne peut plus avoir aucun doute sur les falsifications effectuées
par les rédacteurs des Évangiles. Il suffirait de ne prendre en
considération que celle concernant la transformation de l'appellatif de
Nazir, avec lequel on appelait Jean de Gamala, en celui de Nazaréen, donné
à Jésus en tant qu'habitant de Nazareth, pour comprendre de la manière
la plus absolue la substitution de personne. D'un point de vue pénal,
de telles falsifications historiques peuvent intégrer les cas de deux délits:
l'abus de la crédulité populaire et la substitution de
personne (dans le cas de Jésus-Christ). Aux termes de l'article
661 du Code Pénal italien, il y a abus de la crédulité
populaire lorsque quelqu'un, par le moyen d'impostures, induit en erreur une multitude
de personnes. Dans ce cas spécifique, les Ministres du Culte de l 'Église
Catholique, comme Righi dans le cas pris en examen, en donnant pour certains des
faits historiquement inexistants (donc en présentant comme vrais et réellement
advenus des faits inventés) trompent toutes les personnes qui entrent en
contact avec l'enseignement de cette religion en les induisant à croire
en elle sur la base non pas d'argumentations purement théologiques (complètement
licites et admissibles), mais sur la base d'une représentation trompeuse
des faits. Le crime est de nature contraventionnelle, c'est pour cela qu'est suffisant
l'élément psychologique de la faute, qui est certainement vérifiable
dans tous les ministres du culte catholique, puisqu'on ne peut croire que des
personnes instruites et qui - par vocation et par métier - étudient
continuellement la Bible et les Évangiles ne se soient pas aperçues
des nombreuses et répétées faussetés (même grossières)
contenues dans de tels écrits. En ce qui concerne le délit
de substitution de personne, on le trouve quand un sujet, pour en tirer un avantage,
induit d'autres en erreur en attribuant, à soi-même ou à d'autres,
un faux nom. Dans le cas en examen, le livre (auquel je renvoie pour de plus
complètes explications) démontre que Jésus le Christ n'a
jamais existé et que, sous ce nom, se cache un certain Jean de Gamala.
Donc, les ministres de l'Église Catholique, comme le curé Don Enrico
Righi, qui font du prosélytisme afin de tirer avantage du nombre des fidèles
qui, plus il sera grand et plus importante sera l'entrée économique
issue de ses offres, parmi lesquelles domine celle du huit pour mille liée
à la déclaration des revenus, en induisant en erreur sur la base
de ces faussetés ceux qui reçoivent le message, commettent le délit
prévu et puni par l'article 494 du Code Pénal italien.
Entre autres, afin d'intégrer le délit dont nous parlons "
il n'est pas nécessaire que le but que s'était proposé l'agent
soit en lui-même illicite ou de nature patrimoniale, ce but pouvant être
licite et non patrimonial " (Cass. Section V 9.2.1973 n. 164 ; conforme
Cass. Section V 17.2.1967 n. 340). L'élément subjectif requis
est le dol spécifique, qui subsiste dans tous ces sujets qui sont conscients
de telles faussetés, mais qui ne se font aucun scrupule de continuer à
les divulguer. La responsabilité du Souverain Pontife peut être
seulement morale, vu son immunité aux termes de l'art. 3 I comma du Code
Pénal, alors que pour tous les autres ministres du culte catholique peut
s'annoncer la responsabilité de nature pénale. La continuelle
présentation et divulgation d'événements faux faits passer
pour vrais lèse aussi la tranquillité morale et la sérénité
de l'instant, avec conséquent dommage causé par le stress émotionnel,
pour lequel on demandera l'indemnisation du dommage dans les sièges opportuns,
par le moyen d'une constitution de partie civile qu'il se réserve dès
maintenant. Le soussigné, à disposition de l'Autorité
Judiciaire pour fournir toute explication, se réserve d'intégrer
tout ce qui a été exposé et demande expressément d'être
écouté à propos des faits ci-dessus cités. Tout
cela, dit et considéré, le soussigné Luigi Cascioli présente
formelle DÉNONCIATION-QUERELLE Envers
Enrico Righi, curé de Bagnoregio (VT), résident rue Matteotti n°
45, en éventuel concours avec les autres ministres de l'Église catholique,
pour les délits p. et p. des art. 494 et 661 C.P., ainsi que pour tout
autre crime que V.S. voudra ajouter dans le comportement décrit ci-dessus.
Avec réserve de constitution de partie civile dans les manières
et dans les temps établis par la loi. Je demande, ex art. 408 C.P.P.,
d'être informé en cas de classement aux archives de la présente
querelle. On dépose le livre " La Fable de Christ " et le
journal de la paroisse, comme meilleure contre-épreuve de ce qui a été
ci-dessus exposé.
| ***
AU
PARQUET DE LA RÉPUBLIQUE AUPRÈS DU TRIBUNAL DE VITERBO PROCÉDURE
PÉNALE CONTRE DON ENRICO RIGHI DEMANDE D'INCIDENT PROBATOIRE EX ART.
394 DU CODE DE PROCÉDURE PÉNALE Je
soussigné Luigi Cascioli, résidant à Roccalvecce (Viterbo),
via delle Province n°45b. en qualité de partie outragée dans
la procédure en épigraphe VU
QUE -
Le jour .9.2002 le soussigné a présenté à ce Parquet
de la République une dénonciation-querelle contre Don Enrico Righi
(curé de Bagnoregio) pour les délits prévus et punis par
les articles 494 et 661 du Code Pénal, en alléguant le livre "
La Fable de Christ ", comme preuve des propres affirmations ; - le jour
(...) 2002 le soussigné
a présenté des mémoires complémentaires comme ultérieur
éclaircissement des raisons de la dénonciation-querelle, où
l'on produisait aussi, en plus des délits déjà indiqués,
la subsistance de la circonstance aggravante citée à l'art. 61 n.9
du Code Pénal, avec 36 pages d'explications alléguées sur
le mérite du cas. Tout cela posé, le soussigné Luigi
Cascioli, ex art. 394 C.P.P. DEMANDE De
promouvoir un incident probatoire sur les points suivants ou pour les raisons
suivantes. L'incident probatoire à accomplir est une expertise qui
vise à déterminer si la figure de Jésus le Christ, de la
manière dont elle est diffusée par la foi catholique, ait un fondement
réel et une adhérence aux données historiques ou non.
L'expertise est déterminante pour la subsistance des délits puisque,
si l'expertise établissait la nature historique de telle figure il n'y
aurait aucun délit, tandis que si la figure de Jésus le Christ était
une simple et pure création théologique sans aucune vérification
historique, alors il y aurait sans aucun doute une fausseté de base qui,
intégrée avec l'opportun élément psychologique (qui
subsiste certainement, comme mieux expliqué dans la dénonciation-querelle),
déterminerait la subsistance des délits énoncés dans
la dénonciation-querelle ci-dessus citée. Par conséquent,
dans ce cas spécifique, les requis prévus par l'art. 393 I comma
C.P.P. sont les suivants : a) accomplissement d'une expertise visant à
déterminer la nature historique ou fantastique (théologique) de
Jésus le Christ, qui constitue un prius logique pour la subsistance des
délits pour lesquels on demande de procéder b) la preuve doit
être assumée envers Don Enrico Righi c) la preuve ne peut être
renvoyée aux débats puisque ceci procurerait une suspension supérieure
à jours 60 et, donc, on rentrerait dans le secteur d'application de l'art.
393 II comma C.P.P. . Cette dernière affirmation est justifiée
par le fait que l'expert devra prendre en examen attentivement toutes les sources
originaires et contemporaines de l'époque de la présumée
vie de Jésus le Christ et, où cela est possible, dans leur langue
de rédaction originaire et non pas avec des traductions qui pourraient
trahir le sens originaire des paroles utilisées ; de plus, l'expert devra
vérifier (à l'intérieur des sources primaires) s'il y a ou
non des passages interpolés par des copistes successifs (souvent de foi
chrétienne et donc idéologiquement portés à modeler
le texte selon les propres croyances) ; enfin, la recherche de l'expert ne pourra
pas se baser exclusivement sur des sources documentaires, mais devra s'étendre
aussi à vérifier les sources épigraphes, matérielles,
monumentales, topographiques et paléographiques et tout ce qui pourrait
servir à vérifier la véracité ou non de l'affirmation
suivante : " Jésus le Christ n'est pas un personnage historique ".
Il apparaît clairement que l'enquête est complexe et longue et qu'elle
porterait à dépasser les temps indiqués par l'art. 392 II
comma C.P.P. (jours 60). La partie outragée se réserve le droit
de nommer un propre consultant technique à l'intérieur de l'accomplissement
de l'expertise demandée. Votre très dévoué. On
allègue : Nomination du propre défenseur. Luigi
Cascioli | -
Les 14 à 16 erreurs (mineures) du livre de Cascioli ont été
corrigées dans la version déposée devant la Cour. Les livres
édités actuellement sont la version revue et corrigée. 18-06-2002
Prologue -
Création d'un nouveau site internet et de l'Association Fabula de
soutien au procès contre l'Église 8-05-2002
Avant-propos -
Peu d'engagement de la part des associations athées et laïques:
sur les 130 responsables d'associations auxquels Luigi Cascioli a envoyé
un message et une demande de soutien, seulement 3 ont daigné lui répondre. -
L'objection la plus remarquable (hélas une des plus stupides) de la
part des athées : "On craint un contre-effet avec ce procès,
on craint que les sceptiques ne tournent "religieux" si ce procès
est perdu !!" (1) -
Luigi Cascioli rédige un message pour l'Union des Athées: lu
à l'auditoire par une tierce personne lors du congrès qui eut lieu
le 19 Mai. (Lire ce
message) -
Attaque sauvage de spams et de virus par des inconnus, le groupe
de Cascioli sécurise son courrier électronique. A
suivre... (1)
Je me demande si des athées convaincus ne tourneraient pas eux aussi "religieux"
en entendant des rationalistes athées "élucubrer", le
plus sérieusement du monde, sur les contre-effets de l'inexistence de l'inexistant,
devant un petit auditoire dont j'ai un jour fait partie, médusé
par leur pédanterie et leur prétention. Si depuis l'aube de
l'humanité nous n'avions agi qu'avec la certitude de réussir, l'Homme
en serait encore à fabriquer le feu en frappant des pierres.(Ndlr) www.rationalisme.org
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