Prix
spécial « Nation d'Apartheid »,
décerné à l'État d'Israël
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Notre
jury récompense l'État et Gouvernement
d'Israël par cette magnifique tête réduite
de Jivaro, symbole de la réduction drastique
de leur sens éthique, de leurs scrupules, ainsi
que de la crédibilité de leurs aspirations
de paix ; au pro rata de la réduction des territoires
laissés aux palestiniens et de l'augmentation
du nombre de crimes de guerre et abus perpétrés
par l'état israélien de plus en plus assassin.
A notre grand regret, mais notre devoir est de l'admettre
et le dénoncer.
L'article ci-dessous ne survole que la question des
discriminations et de la ségrégation.
Sa rédaction précède de deux ans
les derniers événements sanglants de Gaza
en fin 2008, l'opération "Plomb Durci",
lesquels nous nous abstenons de commenter tant que le
sang répandu sur le gravier est encore tiède.
Ce texte mène par des liens (en gras) à
d'autres éléments informatifs sur la politique
d'un pays que l'on peut appeler l'une des dernières
nations colonialiste et d'apartheid, fondée et
basée sur la discrimination "raciale"
ethnico-religieuse.
Avec
ce prix fosses septiques attribué ici à
une démocratie, car c'en est une, nous n'adhérons
en aucun cas au terrorisme de groupuscules islamistes
ou autres, ni à aucune "légitime
défense" par la violence et le sang. Nous
nous isolons sans doute en marquant nos différences
et nos distances avec d'autres associations promouvant
elles aussi l'esprit critique et luttant à leur
manière contre l'obscurantisme et les discriminations.
Nous en sommes conscients, très conscients, mais
nous avons le cul bien propre et tenons à le
garder ainsi ; et l'Histoire ne nous pointera pas un
jour du doigt pour notre coupable silence...
(sic). Etre une démocratie n'empêche apparemment
pas un état, ni de se baser sur une idéologie
raciste, ni de commettre des crimes de guerre. Ci-dessous,
quelques éléments et détails justifiant
notre célèbre récompense :
En
effet, il y a bien de l'Apartheid en Israël
Par Shulamit Aloni, publié
le 06 janvier 2007
Shulamit
Aloni, lauréate d'un prix israélien qui
a été, par le passé, Ministre de
l'éducation sous Yitzhak Rabin, travaille pour
le Yediot Acharonot, le plus grand quotidien israélien.
Cet article est paru dans le Ynet en hébreu mais
pas dans le Ynetnews de langue anglaise. Traduit en
anglais par Sol Salbe, un rédacteur australien,
dont les commentaires sont entre guillemets.
Nous prenons l'auto-satisfaction des Juifs comme allant
de soi à tel point que nous ne voyons même
pas ce qui se passe sous nos yeux. Il est simplement
inconcevable que les victimes absolues, les Juifs, puissent
effectuer des mauvaises actions. Néanmoins, l'état
d'Israël pratique sa propre forme d'Apartheid,
très violente, envers la population autochtone
palestinienne.
L'attaque
de l'Establishment juif américain contre l'ancien
Président Jimmy
Carter est basée sur son audace à dire
la vérité qui est connue de tous
: Avec son armée, le gouvernement israélien
pratique une forme brutale d'Apartheid dans le territoire
qu'il occupe. Son armée a transformé chaque
village et ville palestiniennes en camp
de détention grillagé et fermé.
Tout
cela est fait dans le but de garder un oeil sur les
déplacements de la population et pour lui rendre
la vie difficile. Israël impose même un couvre-feu
total à chaque fois que les colons, qui ont illégalement
usurpé la terre aux Palestiniens, célèbrent
leurs jours de fêtes ou effectuent leurs défilés.
Comme
si cela n'était pas suffisant, les généraux
commandant la région publient fréquemment
des ordres, des réglementations, des instructions
et des règles (N'oublions pas : ce sont les
Seigneurs de la Terre).
A
ce jour, ils ont réquisitionné de nouvelles
terres pour de construire des
routes "seulement pour les Juifs".
Des routes merveilleuses, des routes larges, des routes
bien goudronnées, éclairées toute
la nuit - tout cela sur la terre volée (voir
la carte des routes pour colons). Quand un Palestinien
prend une telle route, son véhicule est confisqué
et il est renvoyé sur sa route.
À
une occasion, j'ai été témoin d'une
telle rencontre entre un conducteur et un soldat qui
notait les détails avant de confisquer le véhicule
et renvoyer son propriétaire.
"Pourquoi
?" ai-je demandé au soldat.
"C'est un ordre - c'est
une route seulement pour les Juifs",
a-t-il répondu. Je lui ai demandé où
était la pancarte indiquant ce fait et ordonnant
aux (autres) conducteurs de ne pas l'utiliser.
Sa
réponse a été plus que stupéfiante
: "C'est de sa responsabilité
de le savoir, et en outre, que voulez-vous que nous
fassions : Mettre une pancarte ici et laisser un reporter
ou un journaliste plus ou moins antisémite prendre
une photo qui pourra prouver au monde que l'Apartheid
existe ici ?"
En
effet, l'Apartheid existe ici.
Et
notre armée n'est pas "l'armée
la plus morale au monde" comme nous le disent
nos commandants. Suffisamment pour mentionner que chaque
ville et chaque village s'est transformé en centre
de détention et que chaque entrée et chaque
sortie a été fermée, les coupant
des routes principales.
Comme
si cela n'était pas suffisant d'interdire aux
Palestiniens de circuler sur les routes goudronnées
"seulement pour les Juifs" construites sur
leurs terres, le GOC actuel a trouvé nécessaire
de porter un coup supplémentaire aux autochtones
sur leurs propres terres avec "une proposition
ingénieuse" :
Les
activistes des Droits de l'Homme ne peuvent plus emmener
dans leurs véhicules des Palestiniens
Le
Général Naveh, réputé pour
son patriotisme incomparable, a publié un nouvel
ordre. Prenant effet le 19 janvier, il interdit de
transporter des Palestiniens sans autorisation.
L'ordre
spécifie que des Israéliens ne sont pas
autorisés à transporter des Palestiniens
dans un véhicule israélien
(un véhicule enregistré en Israël,
peu importe son type de plaque minéralogique)
à moins qu'ils aient reçu une autorisation
explicite pour le faire.
L'autorisation établit une relation entre le
conducteur et le passager palestinien.
Naturellement,
rien de cela ne s'applique à ceux qui travaillent
pour les colons. Eux et leurs employeurs recevront naturellement
les autorisations nécessaires et donc ils pourront
continuer à servir les seigneurs de la terre,
les colons.
Est-ce
que l'homme de Paix qu'est le Président Carter
s'est vraiment trompé en concluant qu'Israel
crée de l'Apartheid ? Exagère-t-il ?
Les
leaders de la communauté juive américaine
ne reconnaissent-ils pas la Convention Internationale
sur l'Élimination de toutes les formes de Discrimination
Raciale du 7 mars 1966, dont Israël est signataire
?
Est-ce
que les juifs américains qui ont lancé
une importante campagne abusive contre Carter pour avoir
soi-disant diffamé le caractère d'Israel
et sa nature démocratique et humaniste ne sont
pas au courant de la Convention Internationale sur la
Suppression et la Punition du crime d'Apartheid du 30
novembre 1973 ?
L'Apartheid
y est défini comme un crime international qui
inclut, entre autres, l'utilisation de différents
instruments juridiques pour statuer au sujet de différents
groupes raciaux, qui privent des personnes de leurs
droits de l'homme. La liberté de se déplacer
n'est-elle pas l'un de ces droits ?
Par
le passé, les leader de la communauté
juive américaine étaient tout à
fait au courant de la signification de ces conventions.
Cependant, on ne sait pour quelle raison, ils sont convaincus
qu'Israel est autorisé à les violer.
Il
est correct de tuer des civils, des femmes et des enfants,
des personnes âgées et des parents avec
leurs enfants, délibérément ou
sans en accepter la responsabilité.
Il
est permis de voler à une population ses terres,
de détruire ses récoltes, et de les mettre
en cage comme des animaux dans un zoo.
Dorénavant,
les Israéliens et les volontaires des organisations
internationales des droits de l'Homme auront l'interdiction
d'aider une femme en plein travail et de la transporter
l'hôpital.
Les
volontaires de Yesh Din (un groupe des droits de l'homme
israélien) ne pourront pas emmener au commissariat
de police un Palestinien qui a été volé
et frappé pour déposer une plainte. (Les
commissariats de police sont situés au coeur
des colonies).
Y
a-t-il quelqu'un qui ne pense pas que c'est de l'Apartheid
?
Jimmy
Carter n'a pas besoin de moi pour défendre
sa réputation qui a été salie par
des responsables de la communauté israëlophile
La difficulté est que leur amour d'Israel déforme
leur jugement et les empêchent de voir ce qui
se passe sous leurs yeux.
Israël est une puissance occupante qui, depuis
40 ans a opprimé une population autochtone, qui
a droit à une existence souveraine et indépendante
tout en vivant en paix avec nous.
Nous
devrions nous rappeler que nous avons aussi employé
un terrorisme très violent contre un gouvernement
étranger parce que nous voulions notre propre
état. Et la liste de victimes du terrorisme est
très longue et considérable.
Nous
nous limitons à refuser les droits de l'homme
d'un peuple (Palestinien).
Non seulement, nous leur volons leur liberté,
leur terre et leur eau. Mais nous imposons une punition
collective à des millions de personnes et même,
dans une frénésie menée par la
vengeance, nous détruisons l'approvisionnement
en électricité d'un million et demi de
civils.
Laissons-les "rester dans le noir" et "affamons-les"
Des
employés ne peuvent pas recevoir leurs salaires
parce qu'Israel garde 500 millions de shekels qui appartiennent
aux Palestiniens. Et après tout cela, nous restons
"blancs comme neige".
Il
n'y a aucun défaut de morale dans nos actions.
Il n'y a aucune séparation raciale. Il n'y a
aucun Apartheid. C'est une invention des ennemis d'Israel.
Bravo
à nos frères et soeurs aux États-Unis
! Votre
dévotion est tout particulièrement appréciée.
Vous nous avez vraiment enlevé un gros poids.
Maintenant,
il peut y a un nouvel élan dans notre démarche
pour maltraiter, en toute confiance, la population palestinienne,
en utilisant "l'armée la plus morale au
monde".
Source
: Yediot Ahronot
Traduction : MG pour ISM
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Pancarte
du checkpoint de Qalandia taggée du slogan
Nazi : "Arbeit Macht Frei par J.A.G. |
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