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L'Islam
ne donne pas de liberté à la femme ; les lois coraniques
laissant peu de possibilités d'émancipation au sein de la
société.
Mais si de nombreuses femmes musulmanes ont un rôle certain dans
beaucoup de sociétés islamiques - où la
religion constitue la barrière la plus redoutable à la libération
de l'esprit, à la justesse du discernement et à la liberté
d'expression - c'est bien malgré l'Islam qu'elles
l'ont obtenu. |
Introduction - Avant l'Islam Rendons à César ce qui est à César : « A l'égard des femmes, Mahomet avait manifesté une grande bienveillance en comparaison des coutumes en vigueur chez les Bédouins de son époque : femmes réduites à l'état d'animal domestique, infanticide des fillettes enterrées dans le sable (1) juste après la naissance, etc.» (Encyclopédie Hérodote du savoir) Est-ce à dire que l'Islam a apporté la liberté à la femme ? Que nenni ! Cette bienveillance est toute relative : la région du Golfe persique, à cette époque, était sans doute l'une des parties du monde aux moeurs parmi les plus cruelles, les plus épouvantables, et en particulier envers les femmes. Cette cruauté est constatée chez toutes les cultures ayant dû survivre dans des climats particulièrement rudes ; et il suffit d'examiner de près ce qu'est devenu le statut des femmes après "la bienveillance" de Mahomet pour se faire une idée de ce que devait être la vie de celles-ci avant Mahomet...
Pour les mêmes délits le sort des hommes est le même et, bien que beaucoup d'autres civilisations contemporaines à cette époque ne faisaient guère mieux, le fait est qu'actuellement, aucune religion ne se revendique d'une loi aussi cruelle et répressive envers la gente féminine. Aucun pays, autres que la plupart des pays à majorité islamique, n'ont autant intégré des lois révélées dans leur législation du 20me et 21me siècles. Seule la Turquie et éventuellement la Tunisie pourraient être citées comme exceptions : la loi coranique est en vigueur dans tous les autres pays, ou du moins influencie-t-elle fortement leur législation. Et bien que la plupart d'entre eux, heureusement, n'appliquent plus toutes les peines prévues par la Charia, le fondamentalisme gagne en puissance et le retour vers la barbarie coranique est inéluctable. (1) Nous avons cherché, mais sans succès, des sources fiables confirmant cette pratique d'infanticides en Arabie. Elle nous paraît plus proche d'un mythe musulman pour glorifier le prophète que d'un fait historique avéré... La première science islamique est le droit et la jurisprudence. Mais un droit et des obligations décrétées par Allah, donc immuables, hors du temps, par-delà des sensibilités ou de l'évolution des sociétés... La bête de l'Islam se tapit dans les pages du Coran, elle s'appelle Allah. Examinons tout cela en détail.
Femmes et Islam Les illustres Foqahas contemporains (Docteurs de L’islam) ou "créateurs d'ignorance", influencés par la culture occidentale, essayent, coûte que coûte, de nous persuader que l’Islam respecte l’égalité des sexes. Or une étude minutieuse de quelques versets du Coran et quelques Hadith (propos de Mohammed), ou encore quelques éléments de la biographie du prophète, nous montrent qu’en Islam la femme est un être humain de deuxième catégorie. Islam et égalité des sexes - A propos du voile Examinons d'abord quelques propos du prophète (Hadiths).
Donc selon Mohammed la femme est une cause désastreuse de l’attrait (principalement sexuel) de l’homme vers le défendu. C’est pourquoi la femme doit être voilée. Et selon le Hadith suivant la femme dans l’Islam a à peine le droit de sortir dans le désert pour faire ses besoins naturels.
Le verset 59 de sourate Al-Ahzab (citée dans ce Hadith) confirme des versets " révélés " précédemment et décrétant le voile. Il
faut ici rappeler que le problème du voile (Hédjab) et les
versets que l'on trouve à ce propos ont trait aux propos d'Omar
et concernent directement les épouses du Prophète. En effet,
Mohammed avait plusieurs femmes, et Omar, qui était le père
d'une des épouses du prophète de l'Islam, lui proposa que
ses femmes se voilent ; ce fait s'est ensuite généralisé
pour toutes les Musulmanes... Avant cela, le Prophète lui-même
asseyait Aïcha sur ses épaules, avec ses beaux cheveux longs.
Et plus tard, lorsque le problème des rapports d'Aïcha avec
un arabe se posa, ce phénomène du voilement s'affirma plus
sérieusement. (Aïcha fut accusée d’adultère
à l'âge de treize ans). Le scandale ne se calma qu’avec des
"révélations" coraniques innocentant l’épouse
de l'homme "saint". Islam et égalité des sexes - Un homme = deux femmes Un autre exemple de la pseudo égalité des sexes concerne l’héritage :
Un autre Hadith nous dit que les femmes sont moins intelligentes que les hommes ; ce qui justifie que lorsque les femmes sont appelées à témoigner devant un juge dans une affaire donnée, le témoignage d’un homme équivaut celui de deux femmes. Si par exemple dans une affaire vous avez besoin de deux témoins, vous pouvez demander soit le service de deux hommes, soit un homme et deux femmes. Voici le Hadith :
Les rapports de Mohammed avec ses épouses - Aïcha, 9 ans Examinons le Hadith suivant, mais est-il besoin de rappeler qu’il s'agit d'un homme de cinquante-trois ans (53 ans) qui épouse une " femme " de neuf ans (9 ans). :
Comme l'écrit Tabari : "Malgré le fait qu'Aïcha fut la fiancée de quelqu'un d'autre, et que son père Abou Bakr s'opposait à son alliance avec le Prophète, celui-ci convainquit tout le monde et fit son alliance avec Aïcha. Elle fut donc fiancée à 7 ans et mariée à 9 ans." Le
prophète de l'Islam aimait beaucoup les arts et la nature. Il disait
lui-même qu'il avait choisi en ce monde trois choses : Femme, Parfum,
Prière. Les deux versets suivants de sourate al Ahzab (Coran) lui donne le droit de prendre des femmes, comme il lui plaît :
Et
oui ! Qui pourrait arrêter ce mastodonte sexuel que fut Mohammed
? Rien ni personne. Il fit même pression sur son fils adoptif, Zayd,
pour que ce dernier divorce de sa femme Zainab qui par la
suite fut mariée au prophète :
On a surligné en rouge un passage très intéressant de ce verset: " et tu cachais en ton âme ce qu'Allah allait rendre public ". Mohammed cachait le désir d’épouser une femme mariée. Le célèbre exégète Ibn Katir explique à propos de ce verset que Aïcha dit : " Si l’envoyé d’Allah devait cacher quelque chose de ce qui lui est révélé, il aurai caché ceci ". Et bien sûr, le scénario est fait intelligemment ! Mohammed s’auto-critique par le Coran pour prouver qu’il émane de Dieu. Pour légitimer le mariage avec Zaynab, Muhammad abrogea l’adoption :
Lorsqu'il commença à exagérer dans ces épousailles avec toutes ces femmes, il fut blâmé par le Coran sur tous ses prochains mariages, et le mariage lui fut défendu. (sourate al Ahzab)
Nous savons que le prophète de l'Islam avait entre quinze et vingt épouses officielles et des dizaines de servantes dont la majorité étaient des prisonnières de guerre. Le Prophète avait accepté le rite militaire des Arabes primitifs, à savoir s’emparer des femmes des vaincus lors des guerres et les prendre comme esclaves. Si l’Islam limite le nombre des femmes légales à quatre, cela concerne uniquement les femmes libres. Le nombre d’esclaves qu’on peut prendre comme concubine est illimité. Voici ce que dit le Coran :
Lorsqu’ils discutent le sujet de la polygamie, nos Foqaha contemporains nous disent que si on désire épouser quatre femmes il faut être juste et équitable avec elles, comme par exemple coucher chaque nuit avec l'une d’elles, et à tour de rôle. Voyons maintenant si Mohammed lui-même fut équitable avec ses femmes. La sourate Atthrim nous raconte une autre histoire de Mohammed avec ses femmes. Selon
le célèbre exégète du Coran Ibn Katir :
Mohammed était dans la chambre de son épouse Hafsa,
fille d'Omar, quand Hafsa sortit rendre visite à ses parents. Mohammed
amena peu après Marya dans la chambre de Hafsa et
coucha avec elle. Lorsque Hafsa rentra chez elle et apprit la nouvelle,
elle se disputa avec le Prophète en lui reprochant d'avoir couché,
dans sa chambre, et durant sa nuit, avec une servante, noire, et qui sent
mauvais... Le Prophète s'excusa et supplia Hafsa de n'en point
parler aux autres épouses. En revanche, il s'interdit Marya et
l'offrit à Abou Bakr.
Le Coran a ainsi blâmé les épouses du prophète pour s’être révoltées contre lui, et les a menacées de répudiation. N'est-ce pas pratique courante encore de nos jours, dans la culture arabo-musulmane, de menacer sa femme de divorce lorsque l'homme a un désaccord avec celle-ci ?!!!. La Pédophilie dans le Coran Selon la législation du Coran (la chari’a) la femme divorcée n’a le droit de se remarier qu'après l’achèvement d’une période d’attente.
Jusqu’ici, pas de problème... Mais examinons maintenant ce que dit le verset 4 de la même sourate :
Arrêtons-nous
sur ce passage : "De même pour celles
qui n'ont pas encore de règles ": Selon le Coran, l'Homme a le droit de frapper sa femme !! Les versets suivants sont tous extraits de la Sourate Les femmes :
Si la femme est désobéissante, parmi les solutions proposées pour régler se problème, on peut frapper sa femme.
Mais voyons ce que propose le Coran si c’est l’Homme qui est fautif :
Si c’est l’homme qui est fautif, une seule solution est proposée : la réconciliation. Vive l’égalité !!! *****
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Briser
les Chaînes de la Religion <><>
Le Coran offre un véritable statut juridique aux femmes, mais ce
statut les maintient dans une évidente infériorité
vis-à-vis des mâles (elles acquièrent un droit à
l'héritage inférieur de moitié à celui des
hommes ; leur témoignage a devant les tribunaux la moitié
de la valeur de celui d'un homme, etc. etc. etc.). Cette longue liste
de différences devant la loi par rapport à l'homme est en
fait plus longue que les égalités - dans les faits comme
dans les écrits. Une autre exemple très connu : Dès les débuts de la civilisation, la société et la religion ont gouverné les êtres humains, et comme les hommes étaient à la tête de la société de la religion, ils ont toujours exercé le pouvoir. Les femmes, quant a elles, ont certes été opprimées par la société et l'État, mais c'est surtout la religion qui leur a infligé les pires humiliations. Lorsque le poids de l'oppression devenait intolérable, de nouvelles religions surgissaient, avec des règles plus douces. À la naissance du bouddhisme, des milliers de femmes bonzes se sont réfugiées dans la communauté bouddhiste, la sangha, pour échapper à l'oppression. Le sociologue allemand August Bebel explique dans son livre «La Femme et le socialisme», que lors de l'apparition du christianisme, les femmes, comme tous ceux qui vivaient dans le malheur, se sont intéressées à cette nouvelle religion afin d'améliorer leur condition catastrophique. Mais le christianisme n'a pas réussi à arracher les femmes à leur sort. Il les a contraintes à obéir aux hommes. Comme l'a écrit Florence Nightingale, "le Christ n'a accordé aucun droit aux femmes et la société, comme la religion, ne leur ont jamais assigné d'autre activité que le travail domestique". De nombreuses femmes ont adopté de nouvelles croyances à cause des humiliations que les normes sociales et religieuses leur faisaient subir. C'est pourquoi les hindoues se sont converties à la religion brahmo (2), par exemple, et c'est ce qui a poussé les femmes à s'intéresser à l'Islam, lequel interdit l'avortement et impose aux maris de verser un dédommagement ainsi qu'une pension alimentaire à leur épouse en cas de divorce. Mais
aucune religion ne respecte les femmes et ne leur reconnaît le statut
d'être humain. Dans les textes de loi, quand un homme a des relations sexuelles avec une femme de moins de 15 ans même consentante, et qui peut être son épouse, ou avec toute femme de plus de 15 ans sans son consentement, qu'elle soit ou non son épouse, on peut considérer cet acte comme un viol. Et juridiquement, le viol est un crime. Mais dans le texte sacré du hadith Tirmizi, quand un homme appelle sa femme pour faire l'amour, elle doit accourir aussitôt si elle est en train de faire la cuisine, et peu importe qu'elle soit consentante ou non. Dans le hadith Moslem, lorsqu'un homme demande à son épouse de le rejoindre sur sa couche, qu'elle refuse de le faire et qu'il en éprouve de la colère toute la nuit, les anges vont la maudire jusqu'à l'aube. Les femmes sont à ce point méprisées et infériorisées que le hadith Tirmizi enjoint les hommes, au cas où leur épouse commettrait une grave erreur, de ne plus l'accepter dans leur lit et de la frapper avec modération. La religion a transformé les femmes en esclaves et leur dénie toute humanité. Elles ne sont que des objets de consommation. C'est pourquoi le hadith Ahmed oblige les femmes à obéir a leur mari, quand bien même il leur demanderait "de marcher de la colline Zarad à la colline noire, puis de la colline noire a la colline blanche". Les Bangladeshis font la prière, le jeûne du Ramadan et respectent les fêtes musulmanes, mais ils discutent rarement du livre sacré et des autres textes. Ils auraient intérêt à le faire, car à force de respecter aveuglément les préceptes islamiques, ils vont finir par tarir leur fonds de commerce et par anéantir la superstition religieuse. Les femmes ne sont pas des êtres humains puisqu'elles sont " un champ que vous pouvez cultiver quand vous le voulez ". Fort de cette autorisation (accordée par l'ayat 223 de la sourate Bakara), le prophète Mahomet a dit que "Si un couple voyageait sur la selle d'un chameau et que le mari avait envie de faire l'amour, son épouse n'avait pas le droit de refuser" ; que "Les jours de jeûne supplémentaires d'une femme ne comptaient pas si son mari n'était pas d'accord" ; qu' "il était interdit à une femme de se rendre quelque part ou de donner quelque chose a quelqu'un contre la volonté de son mari" ; et que "Si une femme ne respectait pas ces injonctions, elle serait maudite par les anges". Les
femmes ne sont que des morceaux de chair destinés au plaisir des
hommes. Et pour que le plaisir des hommes soit plus grand, ces morceaux
de chair doivent se présenter sous des formes diverses. Comment
en serait-il autrement puisque Hazrat Ah a dit que "Si
une femme faisait du kebab avec l'un de ses seins, un curry avec l'autre
et que son mari n'était toujours pas satisfait, elle serait jetée
en enfer, aussi chaste soit-elle". Le mouvement féministe est né au XVIIe siècle, et il a eu un certain impact dans l'Europe occidentale. Mais en Asie, en Afrique, en Amérique latine, les femmes sont tellement opprimées socialement, économiquement, politiquement, que leur libération sera impossible sans une transformation radicale des structures de la société et de l'État, ni sans rompre les chaînes de la religion. Taslima Nasreen (2) Religion créée au Bengale au xix siècle, notamment par le père du poète Rahindranath Tagore, et qui a disparu aujourd hui. Fondée sur les Upanishads, les textes sacrés de l'hindouisme, et inspirée de l'Islam et du christianisme monothéistes, elle refusait le culte des idoles et des images.
Manifeste contre le voile :
Ali
Hajjouji
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