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La science infirme l'inspiration infaillible de l'Église sur le plan dogmatique et atteint le concept même de Dieu. Il paraît dès lors impossible de concilier la raison, la morale et la foi. |
___ CRÉATION OU ÉVOLUTION ? Deux statuts de l'homme s'affrontent, celui de la foi et celui de la science or le concept scientifique de l'Homme se trouve aujourd'hui, en contradiction avec le concept dogmatique, immuable par définition, d'où conflit... L'enseignement
catholique traditionnel sur l'homme est d'abord rappelé. Une attention
particulière est portée au dogme du péché
originel et au problème du mal qui lui est lié.
Chapitre I: L'enseignement traditionnel Juger
de la création implique de connaître le créateur. Chapitre II : La théorie de l'évolution face à la doctrine créationniste La
Doctrine créationniste est fixiste, or la science est évolutionniste!
Il est donné un aperçu de la théorie de l'évolution
avec insistance sur la contingence qui s'oppose au finalisme religieux. Chapitre III : L'Eglise face à la théorie de l'évolution Il est d'abord donné un bref aperçu historique des rapports de l'Eglise avec la science jusqu'à la survenue du darwinisme. Ce dernier fut dans un premier temps rejeté par l'Eglise qui s'est crispée sur ses positions dogmatiques. Elle est allée jusqu'à opposer une science catholique, la "vraie science", à la "fausse science" profane. Il en est résulté, au début du 20 ème siècle, la "crise moderniste" dont l'Eglise a eu du mal à sortir après avoir excommunié ou écarté les artisans du renouveau. . Teilhard de Chardin, qui remet en cause la Genèse, est mis sur la touche et au milieu du 20ème siècle, Pie XII, bien que libéralisant l'exégèse, maintient encore un Adam personnel seul responsable du péché originel. Chapitre IV : La tentative moderne de conciliation ou le revirement dogmatique Sous la pression des évidences, l'exégèse se libéralise enfin et de nombreux théologiens tentent d'accorder la Genèse et le dogme du péché originel avec les données de la science de l'évolution. Pour cela ils sont obligés de tourner le dos au dogme établi. Ainsi, Adam n'est plus le premier homme , mais symbolise tous les hommes. Il n'a pas été créé parfait dans un paradis avant de pécher. L'évolution en ce qui concerne les transformations corporelles est acceptée par Jean Paul II. Seule l'intervention de Dieu à un moment donné de l'évolution a immédiatement humanisé l'animal. L'aggiornamento a conduit à un total revirement dogmatique, or le dogme, par définition, ne peut changer Chapitre V : Dieu le mal et la morale La
nouvelle conception modifie profondément le problème du
mal. Dieu n'est plus en effet le créateur d'un homme parfait seul
responsable du péché. Dieu devient complice du mal puisque
ce dernier est intrinsèquement lié à un monde en
évolution dont la perfection est à venir. Conclusion La science infirme l'inspiration infaillible de l'Eglise sur le plan dogmatique et atteint le concept même de Dieu. Il paraît impossible de concilier la raison, la morale et la foi.
Annexe 1 Annexe 2 Annexe 3 Annexe 4 Annexe 5 Annexe 6 Annexe 7 ____________
Bruno
Alexandre, agrégé de l'Université,
est entre autres l'auteur de l'essai "Église,
qu'as-tu fait de l'évangile de la vie ? " où
il a dénoncé, dans le catholicisme, la militarisation du
Christianisme.
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OU ÉVOLUTION ? Contacter
l'auteur:
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FABULA
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