BIBLIOGRAPHIES - HISTOIRE
Histoire des Hébreux
LA
BIBLE DÉVOILÉE
Les nouvelles révélations
de l'archéologie
Israël Finkelstein et Neil Asher Siberman
Bayard Éditions, 2002
On
sait depuis longtemps que la Bible est une compilation de textes issus
de plusieurs sources distinctes, et que les spécialistes de la
critique textuelle en situaient la rédaction entre le Xème
et le Vème siècle avant notre ère. Même si
le texte reprend des traditions plus anciennes, la sélection des
histoires et la manière de les présenter exprime clairement
un message que les éditeurs de cette Bible voulaient transmettre
au moyen de cette compilation relativement récente. Mais quel était
ce message et quand cette compilation eut-elle lieu ?
Voilà deux questions (au moins) auxquelles répondent les
auteurs du livre. Leurs arguments s'appuient aussi bien sur l'étude
minutieuse des fouilles anciennes, que sur les découvertes archéologiques
les plus récentes entreprises en Israël, en Jordanie, en Egypte,
au Liban et en Syrie. Quelques
"révélations" fracassantes :
- Les hautes terres d'Israël ne furent pas envahies par des tribus
venant de l'Est mais occupées successivement par des vagues de
cultivateurs cananéens depuis le Bronze ancien (-3.500).
La troisième vague du Fer I (- 1200) est à l'origine des
"Israélite'. Aucune distinction ethnique possible avec les
peuples avoisinants.
- Il n'a jamais existé un Israël unifié mais bien dès
le début deux pays distincts : Israël au nord et la Judée
au sud.
- Aucun des deux pays ne fut jamais monothéiste.
La religion du YHWEH unique - il faisait partie d'un vaste panthéon,
un peu à la manière d'Allah - ne fut imposée qu'en
Judée sous Josias (- 639), au prix de la destruction de tous les
hauts lieux" et du massacre des prêtres et des hérétiques
(on reconnaît bien là certaines constantes des religions
totalitaires).
Au cours de la lecture de ce passionnant ouvrage, on peut encore relever
deux "détails" intéressants (et importants) mais
noyés dans le texte
Les "Israélites" du Fer I n'ont laissé la trace
d'aucun culte. Les villages ne possédaient ni autel, ni sanctuaire,
et aucun rite funéraire n'était pratiqué. Qu'en est-il
alors de cette "religion naturelle inhérente à tout
humain" ?
Contrairement aux Philistins, Ammonites et Moabites à l'est du
Jourdain, ces mêmes premiers "Israélites" ne consommaient
pas de porc "pour des raisons qui demeurent obscures". Des habitudes
culinaires pour fonder une "ethnie"?
À la lecture de cet incontournable ouvrage, on peut se poser la
question suivante : Si le récit biblique, écrit au VIIème
siècle av. J. C., est à classer parmi les mythologies nationalistes,
alors le christianisme repose sur une double imposture, la première
n'étant que le plagiat de la philosophie et des "sagesses"
préchrétiennes.
Johannès Robyn.
Ouvrages sur l'Inquisition
|
AEGERTER
- Les Hérésies au Moyen Âge. Paris 1939.
C. DOUAIS - L'inquisition, ses origines, ses procédures.
Paris 1906.
C. DOUAIS - L'Inquisition, ses origines, ses procédures et
les autres ouvrages. Paris 1906.
N. EYMERICH et F. PENA - Le Manuel des inquisiteurs. Paris
1973.
L. GARZEND - L'Inquisition et l'hérésie. Paris
1912.
B. GUI - Manuel de l'inquisiteur. Paris 1927.
J. GUIRAUD - Histoire de l'Inquisition. Paris 1935.
X - Histoire de l'Inquisition. Amsterdam 1749.
H.C. LEA - Histoire de l'Inquisition au Moyen Âge.
Paris 1900.
A. LUCHAIRE - Innocent III. Paris 1905.
L. TANON - Histoire des tribunaux de l'Inquisition en France.
Paris 1893.
A.H. VERRILL - L'inquisition. Paris 1932.
PASTOR - Histoire des papes.
Daniel ROPS - Histoire de l'Eglise du Christ. Paris 1950.
J. MARX - L'Inquisition en Dauphiné. Paris 1914.
A.E. CARRO - Histoire de Meaux et du pays meldois. Marseille
1976.
R. Le TANNEUR - Magie, sorcellerie et fantastique en Normandie.
Coutances 1979.
Signalons enfin l'excellente synthèse publiée en 1974, par
Guy et Jean TESTAS, dans la collection "Que sais-je ?" - L'Inquisition.
ainsi que le petit fascicule de la collection " Découvertes
de Gallimard " écrit par Laurent Albaret - L'Inquisition
Ouvrages sur l'Inquisition
espagnole
|
Bartolomé
BENNASSAR - L'Inquisition espagnole, Hachette, Paris, 1994
Bartolomé BENNASSAR. L'Inquisition espagnole, l'orthodoxie
et l'ordre moral. Bulletin de la Société d'Histoire
moderne, 1977.
Francisco BETHENCOURT, L'Inquisition à l'époque moderne.
Espagne, Portugal, Italie - XVe - XIXe siècle, Fayard, Paris, 1995.
G. DUFOUR. Les victimes de Torquemada. Les calculs
de Llorente. Sources et méthodes. Le monde hospanique
et luso-brésilien, Caravelle 25, 1975.
Michèle ESCAMILLA-COLIN, Crimes et châtiments dans
l'Espagne inquisitoriale, 2 volumes, Berg International, Paris,
1992. Superbe exploration et reconstitution de l'athmosphère humaine
de l'histoire inquisitoire de l'Espagne (1625-1724), à partir des
archives du Saint-Office.
L. GALLOIS. Histoire de l'Inquisition d'Espagne. Paris 1850.
Henricus INSTITORIS, Jakob SPRENGER, Le marteau des sorcières,
éd. française, Jerôme Millon, Grenoble, 1986 ; rééd.
1997. Ce livre édité à la fin du XVe siècle
par deux inquisiteurs fut utilisé comme manuel de base par les
juges à la poursuite des sorcières pendant deux siècles
dans toute l'Europe.
H. KAMEN. Histoire de l'Inquisition espagnole. Paris 1966.
H.-C. LEA, Histoire de l'Inquisition au Moyen Âge,
première édition américaine, 1987, 3 vol.; éd.
française, Jerôme Millon, Grenoble, 1986.
B. LLORCA. La Inquisición en España. Barcelone
1946.
J.A. LLORENTE.
Historia crítica de la Inquisición española.
J.A. LLORENTE. La Inquisición y los españoles.
Madrid 1967.
J.A. LLORENTE. Défenseur de l'Espagne et de l'Inquisition.
Mélanges à la mémoire d'André Jouclard.
Université de Provence 1978.
J.A. LLORENTE. Lettres au Prince de la Paix, Cahiers du
Criard n°1. Université de Rouen, PUF, 1981.
J.A. LLORENTE. Contribution à l'étude du libéralisme
chrétien en France et en Espagne au début du XIXe siècle.
Thèse de doctorat, Université de Provence, Editions Droz,
Genève.
MENÉNDEZ Y PELAYO. Historia de los Heterodoxos españoles
1911-1932.
A. TOVAR Y PINTA LLORENTE. Procesos inquisitoriales contra Francisco
Sanchez. CISC. Madrid 1941.
WALSH. Personajes de la Inquisición. Madrid 1946.
M. BATAILLON. Erasme et l'Espagne. Paris 1937.
M. DEFOURNEAUX. Pablo de Olavide ou l'afrancesado. Paris
1959.
J. SARRAILH. L'Espagne éclairée de la seconde moitié
du XVIIIe siècle. Paris 1954.
Et les ouvrages de : J. CALMETTE, Jean DESCOLA, P. JOBIT, Salvador de
MADARIAGA, I. OLAGÜE, J. PINGLE, etc.
Ouvrages sur la
papauté
Dictionnaires
et encyclopédies de référence classiquement utilisés
par les spécialistes de l'histoire ancienne du christianisme:
Dictionnaire d'archéologie chrétienne et de liturgie
Dictionnaire d'histoire et de géographie ecclésiastiques
Dictionnaire de droit canonique
Dictionnaire de théologie catholique
Dictionnaire de spiritualité
Lexikon flir Theologie und Kirche
Theologische Rea-lenzyklopàdie
Lexikon des Mittelalters
J.
N. D. KELLY, Dictionnaire des papes, trad. fr., Brepols,
Paris, 1995.
Ph. LEVWLAIN (dir.), Dictionnaire historique de la Papauté,
Fayard, Paris, 1994.
A. DI BERARDINO (dir.), Dictionnaire encyclopédique du christianisme
ancien, trad. fr., Le Cerf, Paris, 1990.
Le lecteur angliciste préférera la version britannique,
qui conserve les planches et cartes de l'édition originale, et
présente une bibliographie en partie mise à jour par les
soins de
W. H. C. FREND, Encyclopedia of the Ear!y Church, James
Clarke and Co., Cambridge, 1992].
A ces usuels, on adjoindra la revue Archivum Historiae Pontiflciae,
publiée à Rome par les Jésuites de la Grégorienne
qui contient, depuis 1963, une bibliographie annuelle des travaux parus
sur l'histoire de la Papauté.
Ouvrages
de référence:
Charles PIÉTRI. Roma Christiana. Recherches sur l'Église
de Rome, son organisa-tion, sa politique, son idéologie, de Miltiade
à Sixte 111 (311-440), (Bibliothèque des Ecoles
françaises d'A thènes et de Rome, 224), Rome, 1976, (rééd.
1994)
P. POUPARD, Connaissance du Vatican, Paris, 1974 ; Un
pape, pour quoi faire ?, Paris, 1980 ; Le Pape,
Paris, 1985 ; Le Vatican, Paris, 1994
Ph. LEVILLAIN et F.C. UGINET, Le Vatican ou les frontières
de la grâce, Paris, 1984
J.B. d'ONORIO, Le Pape et le gouvernement de l'Église,
Paris, 616p., 1992
Mgr I. CARDINALE, Le Saint-Siège et la diplomatie,
1962
Mgr A. Dupuy, La Diplomatie du Saint-Siège après le
deuxième concile du Vatican, 1980.
M. MERLE et Ch. de MONTCLOS, L'Église catholique et les relations
internationales depuis la Seconde Guerre mondiale, Paris, 1988
J.-B. d'ONORIO, Le Saint-Siège dans les relations internationales,
Actes du colloque d'Aix de 1988, Paris, 1989
Sur
les missions, une thèse récente et neuve:
Cl. PRUDHOMME, Stratégie missionnaire du Saint-Siège
sous Léon XIII, Rome, Ecole française, 1994
Sur
les relations entre la Papauté et les nations, se reporter aux
histoires religieuses nationales:
G. CHOLvY et Y.-M. HILAIRE, Histoire religieuse de la France contemporaine,
Toulouse, 1985-1986-1988, 3 vol.
J.D. DURANO, L 'Église catholique dans la crise de I 'Italie
(1943-1948), Rome, 1991, qui éclaire un aspect de l'adaptation
de la Papauté.
Les
débats contemporains sur la fonction du pape sont évoqués
dans:
R MINNERATH, Le Pape évêque universel ou premier
des évêques ?, Paris, 1978.
J.M. TILLARD, L'Evêque de Rome, Paris, 1982.
H. URS VON BALTHASAR, Le Complexe antiromain, Paris, 1976.
Le
témoignage des vaticanistes et vaticanologues :
J.-J. THIERRY, Le Vatican secret, Paris, 1962.
Ch. PIcHON, Le Vatican hier et aujourd'hui, Paris, 1968.
BENNY LAI, Les Secrets du Vatican, Paris, 1983.
J. CRELINI, La Vie quotidienne au Vatican sous Jean-Paul Il,
Paris, 1987, réédition 1995
Eric LEBEC, Histoire
Secrète de la Diplomatie Vaticane, Albin Michel, Paris,
1997
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L'Eglise
catholique face au fascisme et au nazisme
Editions Espace
de Libertés, 1995
Henri
Fabre
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Henri
Fabre
L'Eglise
catholique face au
fascisme et au nazisme
Les outrages à la vérité
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Trop d'outrages à
la vérité, c'est ce qui a poussé un médecin
mué en historien à lancer un nouveau J'accuse.
Mais là où Zola ne défendait qu'un seul homme, Henri
Fabre parle au nom de millions de victimes. Il arrache son masque d'hypocrisie
à une Eglise qui s'affirme comme la plus haute autorité
morale et qui se rendit sciemment coupable de non assistance à
personnes en danger. Bien plus, cette "experte en humanité",
a une part de responsabilité directe dans l'Holocauste : n a-t-elle
pas, dès ses origines, justifié comme "châtiment
du peuple déicide" ces crimes qui, des premiers pogromes à
Auschwitz, ne furent que les fruits maudits de son antisémitisme.
Sans doute, à cette accusation, les bien-pensants vont-ils se boucher
les oreilles tout comme ils ont ferme les yeux sur les rafles, les déportations,
l'extermination des Juifs. Et pourtant, honnête homme et scientifique
rigoureux, Henri Fabre n'avance rien sans preuve. Il le fallait. Le Vatican,
avec son génie de la désinformation, a trop camouflé
les faits, il a, par des alibis commodes, trop anesthésié
les "bonnes consciences" pour qu'on ne s'acharne pas à
rétablir la vérité : l'Holocauste n'aurait pas eu
lieu sans la complicité tacite d'un Pie XII avec ceux en qui il
n'a voulu voir qu'un rempart efficace contre le bolchevisme et qu'alors,
il a toujours ménagés.
Propos de Jean Mathieu-Rosay, prêtre historien
Henri
Fabre est également l'auteur de La maternité consciente
(Denoël, 1960). Le livre L'Église catholique face au
fascisme et au nazisme est le fruit de 7 années de travail.
Un ouvrage rigoureux, monumental, disponible en librairie et/ou sur commande.
***
LA
BOUTIQUE DE L'UNION DES ATHÉES
-
Un grand catalogue d'ouvrages sur l'athéisme et la laïcité
- Des photocopies de documents rares et d'ouvrages épuisés
Association
FABULA
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