Les
Papes et l'Inquisition
Paroles de Boniface VIII rapportées
par Jean Villani qui le décrit comme un prêtre cruel, ambitieux,
corrompu, orgueilleux, cupide, égoïste :
« Je me soucie autant d'une autre vie que d'un haricot. Les hommes ont
une âme toute pareille à celle des bêtes ; l'une est autant
immortelle que l'autre. L'Évangile enseigne plus de mensonges que de vérités
: la parturition de la Vierge est absurde ; l'incarnation du Fils-Dieu est ridicule
; le dogme de la transsubstantiation est une folie. Les sommes d'argent que la
fable du Christ apporta aux prêtres sont incalculables. Les religions sont
créées par les ambitieux pour duper les hommes. Les ecclésiastiques
doivent parler comme le peuple, mais ils n'ont pas la même croyance, la
même foi. Il n'y a pas plus de péché à s'abandonner
au plaisir avec une fillette ou un jeune garçon que de se frotter les mains
ensemble. Nous devons vendre dans l'église tout ce que les idiots veulent
acheter. »
(Rapporté par René Thirifays) L'Inquisition,
déclarée Sainte par la Sainte Église Romaine
comme l'ont été les Croisades, même si dans les faits elle
existait déjà au début de l'an 1000, fut officiellement instaurée
sous le Pape Grégoire IX en 1215 lorsqu'elle fut confiée à
l'ordre des dominicains fondé par Domenico de Guzman, sanctifié
par l'Église, qui persécuta les hérétiques
et les sorcières avec un cynisme tel qu'il est entré dans l'histoire
comme un des plus sanguinaires bourreaux de tous les temps. Quelques
notes explicatives
Hérétique : était considéré hérétique
quiconque avec des écrits ou avec des paroles s'opposait aux règles
dictées par l'Église Abjuration : l'abjuration était
la rétractation de ses propres convictions, presque toujours obtenue sous
la torture, qu'un hérétique écrivait sous forme solennelle
face au conseil de l'inquisition. Les abjurations auxquelles était soumis
un hérétique étaient toujours deux car à la première
devait suivre, de par loi, une seconde de confirmation. Normalement le temps qui
passait entre les deux abjurations était d'un an. L'hérétique
qui refusait de signer la seconde abjuration était considéré
relaps, c'est-à-dire " hérétique irréductible
" et comme tel brûlé vif. Les
arguments qui davantage déterminèrent les hérésies
furent la Sainte Trinité, la virginité de la Madone et son attribution
de mère de Jésus. Chose qui fut fortement contestée par les
croyants qui, continuant à soutenir ce qui avait été affirmé
lors des premiers siècles de l'Église par un grand nombre des théologiens,
tenaient pour impossible que Dieu ait pu concéder un tel privilège
à une femme qu'ils considéraient un être impur, au point de
lui nier l'existence de l'âme... L'autre motif qui désignait
les hérétiques furent les contestations qui étaient adressées
à l'église pour sa luxure et son avidité. Parmi
les innombrables victimes de l'Église durant la période précédant
la venue de l'Inquisition instituée par Innocent III, restées malheureusement
pour la plupart anonymes à cause du manque de documents, s'élève
la figure de Arnaldo de Brescia, brûlé vif en 1155 sous le pontificat
de Adrien IV. Les papes qui suivirent Adrien IV (1154-1159), en promettant
les mêmes indulgences réservées aux croisades à ceux
qui auraient poursuivi les hérétiques, poussèrent les catholiques
à effectuer de vrais massacres comme ceux voulus par Innocent III qui utilisa
les milices de Simon de Monfort pour détruire de villes entières,
comme Carcassonne, Toulouse, Béziers. Seulement à Béziers,
plus de 7.000 habitants furent massacrés selon certaines estimations. Les
milices catholiques entrèrent dans ces villes et sans se soucier de sélectionner
les hérétiques de ceux qui ne l'étaient pas, effectuèrent
les massacres en criant : " Tuez-les tous car Dieu
saura reconnaître les siens ! ". Il faut rappeler qu'Innocent
III lors de sa dernière année de pontificat fit voter par le Concile
du Latran IV une loi qui obligeait les juifs à s'habiller en jaune afin
qu'ils puissent être soumis au mépris public. Sous le Pape Innocent
IV, successeur de Innocent III, les lois inquisitoires furent confirmées
et aggravées. Quiconque aurait été déclaré
hérétique, était automatiquement emprisonné et condamné
à mort avec la confiscation des biens s'il n'avait pas abjuré. En
conséquence de cette loi qui considérait la confiscation des biens,
les fils furent portés à l'infamie d'accuser ses parents d'hérésie
afin de sauver les propriétés dont ils étaient les héritiers.
Des centaines de procès finissant avec des condamnations à mort,
le seul qui nous est parvenu est celui contre Paolo Gioacchino dei Rusconi
qui fut torturé et brûlé vif en tant que relaps.
Les
noms des martyrs, cités ci-après, lors des divers pontificats qui
se succédèrent, ayant été tirés des peu documents
restés, ne sont qu'une petite partie des nombreux qui furent en réalité
tués par la Sainte Mère Église
Pape Clément V Fra
Dolcino, nullement intimidé par les menaces de l'Inquisition, se jeta
contre Clément V en l'accusant d'immoralité. Réduit en lambeaux,
son corps fut brûlé au bûcher. 13 mars 1307 Sur
Margherita et Frère Longino avec 1080 autres adeptes de l'hérétique
Dolcino, brûlés au bûcher. 1307 Suppression des templiers
avec des massacres de masse et "des tortures inimaginables" car
accusés d'hérésie. Molay, Grand Maître, fut
brûlé vif à Paris après des années d'atroces
tortures.
Pape Benoît XII
(sanctifié) Francesco
da Pistoia, Lorenzo Gherardi, Bartolomeo Greco, Bartolomeo da Bucciano, Antonio
Bevilacqua et dix autres moines Franciscains, brûlés vifs pour
avoir prêché la pauvreté du Christ - Venise 1337. Même
sort à Parme pour Donna Olimpia elle aussi parce qu'elle était
adepte de S.Francesco.
Pape Clément VI Des
milliers de victimes de l'Inquisition desquelles nous sont parvenus seulement
les procès de : Francesco Stabili, appelé Cecco d'Ascoli.
Il fut brûlé vif pour avoir dit, à propos des tentations de
Jésus, qu'il n'est pas possible de voir toute la Terre du haut d'une montagne
aussi haute qu'elle soit, comme cela était affirmé par l'évangile.
Pietro d'Albano, médecin, brûlé vif parce qu'accusé
de sorcellerie. Domenico Savi condamné au bûcher en tant
qu'hérétique pour avoir érigé un hôpital sans
la bénédiction de l'Église
Pape Innocent VI Parmi
les nombreuses victimes de la Sainte Mère Église il faut rappeler
les moines Pietro da Novara, Bernardo da Sicilia, Fra Tommaso évêque
d'Aquino et Francesco Marchesino évêque de Trivento accusés
d'appartenir aux petits frères de S. Francesco. Torturés et brûlés
vifs.
Pape Grégoire XI Des
villes entières furent le théâtre de massacres parce qu'elles
avaient hébergé des hérétiques. Sur les places de
Florence, Venise, Rome et Ferrara les bûchers s'allumaient continuellement.
Belramo Agosti, humble cordonnier, torturé et brûlé
vif pour avoir dit un blasphème durant une partie des cartes : 5 juin 1382.
Menelao Santori parce qu'il cohabitait avec deux femmes : 10 octobre 1387.
Lorenzo de Bologna obligé sous la torture à confesser avoir
volé un ciboire. Rendu moribond par les tortures, il fut accompagné
au bûcher à coups de fouet. 1 novembre 1388. La description
des nombreux décapités, pendus et écartelés
par l'Inquisition sous Grégoire XI est reportée dans un livre écrit
par Mastro Titta.
Pape Grégoire XII Après
la période de trêve passée sous Urbain VI, avec Grégoire
XII les massacres et les bûchers recommencent de façon extrême
et impitoyable. La ville qui fut particulièrement touchée fut Pise.
Un certain jeune homme du nom d' Andreani fut torturé et brûlé
vif avec sa femme et sa fille parce qu'il avait osé se moquer des Pères
Conciliaires. Les cardinaux appartenant au concile assistèrent nombreux
aux exécutions pour le plaisir de le voir mourir uni à sa famille
celui qu'ils " avaient condamné seulement pour un sentiment de
vengeance ", 1413. Jean Hus et Gerolamo da Praga abattus
et brûlés pour avoir dit que la morale de l'évangile interdit
aux religieux de posséder des biens matériels. 1414.
Pape Eugène IV Jeanne
d'Arc, brûlée vive accusée de sorcellerie (1431).
Merenda et Matteo, deux hommes du peuple, brûlés vifs par
l'Inquisition pour rendre une faveur aux familles des Colonna et des Savelli dont
ils avaient mal parlé. De continuels massacres en Bohème
contre les Ussidi (adeptes de Jean Hus), pour les remontrances faites à
la suite de l'homicide de leur maître. Un des massacres fut effectué
en faisant entrer les Ussidi dans une grange à laquelle ils mirent le feu
après avoir fermé la porte. Le fait fut ainsi commenté par
un écrivain catholique : " Dès leur
entrée, on ferma les portes et l'on mit le feu ; et c'est ainsi que cette
marmaille, ce refus de la race humaine, après avoir commis de nombreux
délits, paya finalement dans les flammes la peine de son mépris
pour la religion ". Mais
le pire viendra lorsque l'Église devra se défendre de la venue de
la Renaissance.
Pape Sixte IV (Pour
connaître l'immoralité de ces papes consulter les pages Sexe
et Christianisme ). En
Espagne brilla pour sa cruauté le dominicain Thomas Torquemada qui,
en confisquant les biens des accusés d'hérésie et de sorcellerie,
était arrivé à accumuler tellement de richesses qu'il fut
craint par le Pape même qui l'obligea à lui verser la moitié
du butin. Lorsque celui-ci arrivait dans une région comme inquisiteur,
la population fuyait en masse en laissant tout dans ses mains. Dans l'impossibilité
de citer toutes les victimes de Torquemada je me limiterai à dire qu'en
18 années de son inquisition il y eut : 800.000 juifs exiliés
d'Espagne, avec confiscation des biens, sous peine de mort s'ils étaient
restés. 10.200 brûlés vifs. 6.860 cadavres
exhumés afin d'être brûlés sur le bûcher à
la suite de procès (tous terminés avec la confiscation des biens)
célébrés " post-mortem " (après la mort).
97.000 condamnés à la prison à perpétuité
avec confiscation des propriétés. Et alors que Torquemada agissait
en Espagne, à Rome l'inquisition allumait des bûchers sur toutes
les places pour brûler les hérétiques dont les patrimoines
étaient automatiquement réquisitionnés pour le compte du
Pape par la confrérie des San Giovanni Decollato.
Pape Alexandre VI Gerolamo
Savonarola brûlé vif sur la place de la Signoria à Florence.
23 mai 1498 avec deux de ses disciples Domenico Da Pescia et Silvestro
da Firenze. Trois juifs brûles vifs à Campo dei Fiori
à Rome - 13 janvier 1498. Gentile Cimeli, accusée de
sorcellerie brûlée vive à Campo dei Fiori - 14 juillet 1498.
Marcello da Fiorentino brûlé vif sur la place Saint-Pierre
- 29 juillet 1498.
Pape Jules II 4
femmes jugées et exécutées pour sorcellerie à
Cavalese (Trento) - 1505. Diego Portoghese pendu pour hérésie
- 14 octobre 1506. 30 personnes brûlées vives à
Logroño (Espagne) pour sorcellerie. Fra Agostino Grimaldi jugé
et exécuté pour hérésie - 6 août 1506. 15
citoyens romains massacrés par les gardes suisses pour hérésie
- 1513. Orazio et Giacomo di Riffredo, jugés et exécutés
pour hérésie - 30 avril 1513.
Pape Léon X (Le
Pape qui déclara la non-existence du Christ - Auteur de la célèbre
TAXA CAMERAE). 30
femmes accusées de sorcellerie brûlées vives à
Bormio - 1514. Martino Jacopo jugé et exécuté
pour hérésie à Vercelli - 18 février 1517. 80
femmes brûlées vives dans la Valcamonica pour sorcellerie - 1518.
5 hérétiques brûlés vifs à Brescia -
30 avril 1519. Baglione Paolo da Perugia décapité pour
hérésie à la Traspontina - 4 juin 1520. Fra Camillo,
Fra Giulio Carino, Leonardo Cesalpini étranglés en prison pour
hérésie - 8 juillet 1520.
Pape Clément VII Anna
Furabach, jugée et exécutée pour hérésie
- 9 mai 1524. Des milliers de protestants Anabaptistes décapités,
brûlés vifs, noyés et torturés à mort -1525.
Une femme accusée de sorcellerie brûlée vive au Campidoglio
- 30 septembre 1525. Claudio Artoidi et Lerenza di Pietro jugés
et exécutés pour hérésie - 16 mai 1526. Rinaldo
di Colonia jugé et exécuté pour hérésie
- 26 août 1528. Lorenzo di Gabriele da Parma e Tiberio di Giannantonio
torturés, jugés et exécutés pour hérésie
- 9 septembre 1528. Bernardino da Palestrina brûlé vif
pour hérésie - 20 novembre 1529. Giovanni Milanese brûlé
vif pour hérésie - 23 novembre 1530.
Pape Paul III Un
autre Pape athée qui a affirmé la non-existence du Christ. (Les
autres le savent comme lui mais ne le disent pas). Tous
les habitants de la ville de Méridol (France) tués pour avoir
embrassé la foi des protestants évangéliques. Leurs biens
furent confisqués et la ville resta déserte et inhabitable - 1540.
Tous les Anabaptistes de la ville de Munster (Allemagne) furent massacrés.
Jean de Leyde, leur chef, fut tué après avoir été
soumis " à un horrible supplice " - 4 avril 1535. Martino
Giovinin jugé et exécuté dans les prisons de Grenoble
- 26 avril 1536. Francesco di Giovanni de Capocena tué pour
hérésie - 1538. Ene di Ambrogio jugé et exécuté
pour hérésie - 1539. Galateo di Girolamo jugé
et exécuté dans les prisons de l'Inquisition pour hérésie
- 17 janvier 1541. Giandomenico dell'Aquila, hérétique,
brûlé vif - 4 février 1542. Federico d'Abbruzzo
tué pour hérésie. Son corps fut porté au supplice
traîné par un cheval. Ce qui resta de son corps fut pendu à
la fourche - 12 juillet 1542. 2.740 Vaudois furent massacrés
par les catholiques en Provence (France) - avril 1545. Girolamo Francese
pendu car luthérien - 27 septembre 1546. Baldassarre Altieri,
de l'Ambassade anglaise, que l'Inquisition a fait disparaître en prison
- 1548. Federico Consalvo, hérétique, jugé et
exécuté - 25 mai 1549. Annibale di Lattanzio jugé
et exécuté pour hérésie - 25 mai 1549.
Pape Jules III Fanino
Faenza pendu et brûlé pour hérésie - 18 février
1550. Domenico della Casa Bianca, luthérien. Décapité.
20 février 1550. Geronimo Geril Francese, pendu pour hérésie
et ensuite écartelé - 20 mars 1550. Giovanni Buzio et Giovanni
Teodori, pendus et brûlés pour hérésie - 4 septembre
1553. Francesco Gamba, décapité et brûlé
pour hérésie - 21 juillet 1554. Giovanni Moglio et
Tisserando da Perugina, luthériens. Pendus et brûlés -
5 septembre 1554.
Pape Paul IV Institution
du Ghetto de Rome avec des restrictions contre les Juifs encore plus sévères
du ghetto de Venise. Cola Francesco di Salerno, jugé et exécuté
pour hérésie - 14 juin 1555. Bartolomeo Hector, brûlé
vif pour avoir vendu deux Bibles - 20 juin 1555. Golla Elia et Paolo
Rappi protestants, brûlés vifs à Turin - 22 juin 1555.
Vernon Giovanni et Labori Antonio, évangélistes, brûlés
vifs - 28 août 1555. Stefano di Girolamo, jugé et exécuté
pour hérésie - 11 juin 1556. Giulio Napolitano, brûlé
vif pour hérésie - 6 mars 1556. Ambrogio de Cavoli, pendu
et brûlé pour hérésie - 15 juin 1556. Don Pompeo
dei Monti, brûlé vif pour hérésie - 4 juillet 1556.
Pomponio Angerio, brûlé vif pour hérésie - 19
août 1556. Nicola Sartonio, luthérien, brûlé
vif - 13 mai 1557. Jeronimpo da Bergamo, Alessandra Fiorentina et Madonna
Caterina, pendus et brûlés pour homosexualité - 22 décembre
1557. Fra Gioffredo Varaglia, franciscain, brûlé vif pour
hérésie - 25 mars 1558. Gisberto di Milanuccio, hérétique,
brûlé vif - 15 juin 1558. Francesco Cartone, hérétique,
brûlé vif - 3 août 1558. 14 protestants brûlés
vifs à Séville en Espagne - 1559. 15 protestants brûlés
vifs à Valladolid en Espagne - 1559. Gabriello di Thomaien,
brûlé vif pour homosexualité - 8 février 1559.
Antonio di Colella brûlé vif pour hérésie -
8 février 1559. Leonardo da Meola et Giovanni Antonio del Bò,
pendus et brûlés pour hérésie - 8 février 1559.
13 hérétiques plus un allemand d'Augsburg, accusé
d'homosexualité, brûlés vifs - 17 février 1559.
Antonio Gesualdi, luthérien, brûlé vif pour hérésie
- 16 mars 1559. Ferrante Bisantino, hérétique, tué
dans les prisons de la Sainte Inquisition - 1559.
Pape Pie IV Les
moines de l'Abbaye de Perosa (Pinerolo) s'amusèrent à brûler
vifs à feu lent un prêtre évangélique avec ses fidèles
- décembre 1559. Massacre de Vaudois en Calabre effectué
par des bandes de délinquants engagées par la Sainte Mère
Eglise (hommes, femmes, anciens comme enfants atrocement torturés avant
d'être tués sur ordre direct du Pape) - décembre 1559.
" A Santo-Xisto, à la Guardia, à Montalto et à
Sant'Agata on fit des choses inouïes : des gens égorgés, écartelés,
brûlés et horriblement mutilés. Des restes de morceaux humains
furent pendus aux portes des maisons comme exemple pour les gens. Ceux qui s'enfuirent
sur les montagnes furent assiégés jusqu'à ce qu'ils mourussent
de faim. De nombreuses femmes et enfants furent réduits à l'esclavage".
1559 (De " La Sainte Inquisition de Maurizio Marchetti. Ed. La Fiaccola).
4.000 Vaudois massacrés sur ordre de la Sainte Mère Eglise
- 1560. Giulio Ghirlanda, Baudo Lupettino, Marcello Spinola, Nicola Bucello,
Antonio Rietto, Francesco Sega, condamnés à mort car surpris
alors qu'ils effectuaient une fonction religieuse dans une maison privée
avec un prêtre défroqué qui officiait - 1560. Giacomo
Bonello, brûlé vif car évangéliste - 18 février
1560. Mermetto Savoiardo, hérétique, brûlé
vif - 13 août 1560. Dionigi di Cola, hérétique,
brûlé vif - 13 août 1560. Aloisio Pasquale, évangéliste,
pendu et brûlé - 8 septembre 1560. Gian Pascali di Cuneo,
brûlé vif pour hérésie - 15 septembre 1560. Stefano
Negrone, hérétique, laissé mourir de faim dans les prisons
de la Sainte Inquisition - 15 septembre 1560. Stefano Morello, hérétique,
pendu et brûlé - 25 septembre 1560. Bernardino Conte,
brûlé vif pour hérésie - 1560. 300 personnes
à Oppenau, 63 femmes à Wiesensteig et 54 à
Obermachtal en Allemagne, brûlées vives pour sorcellerie - 1562.
Macario, évêque de Macédoine, hérétique,
brûlé vif - 10 juin 1563. Cornelio di Olanda, hérétique,
pendu et brûlé - 23 janvier 1563. Francesco Cipriotto,
pendu et brûlé pour hérésie - 4 septembre 1564.
Giulio Cesare Vanini, panthéiste, brûlé vif après
lui avoir arraché la langue. Giulio di Grifone, hérétique,
jugé et exécuté.
Pape Pie V (élevé par l'église
aux honneurs des autels) Avec
"bolla papale" on décide à Rome la fermeture de toutes
les synagogues. Muzio della Torella, hérétique, jugé
et exécuté - 1 mars 1566. Giulio Napolitano, hérétique,
brûlé vif - 6 mars 1566. Don Pompeo dei Monti, décapité
pour hérésie - 3 juillet 1566. Curzio di Cave, franciscain,
décapité pour hérésie - 9 juillet 1566. 17.000
(dix-sept-mille) protestants massacrés dans les Flandres par des catholiques
espagnols. Giorgio Olivetto brûlé vif car luthérien
- 27 janvier 1567. Domenico Zocchi, juif, pendu et brûlé
sur la Place Giudia dans le Ghetto de Rome - 1 février 1567. Girolamo
Landi, pendu et brûlé pour hérésie - 25 février
1567. Pietro Carnasecchi, pendu et brûlé pour hérésie
- 25 février 1567. Giulio Maresco, décapité et
brûlé pour hérésie - 30 septembre 1567. Paolo
et Matteo emmurés vivants pour hérésie - 30 septembre
1567. Ottaviano Fioravanti, emmuré vivant pour hérésie
- 30 septembre 1567. Giovannino Guastavillani, hérétique,
emmuré vivant - 30 septembre 1567. Geronimo del Puzo, emmuré
vivant pour hérésie - 30 septembre 1567. Gerolamo Donato
avec d'autres confrères de l'ordre des humiliés, sont jugés
et exécutés sur ordre de Carlo Borromeo (saint), évêque
de Milan, après de longues heures de tortures, pour hérésie
- 2 août 1570. Macario Giulio da Cetona, décapité
et brûlé pour hérésie - 1 octobre 1567. Lorenzo
da Mugnano, pendu et brûlé pour hérésie - 10 mai
1568. Matteo d'Ippolito, pendu et brûlé pour hérésie
- 10 mai 1568. Francesco Stanga, pendu et brûlé pour hérésie
- 10 mai 1568. Donato Matteo Minoli, est laissé mourir d'inanition
dans les prisons après lui avoir cassé les os et après lui
avoir brûlé les pieds - 27 mai 1568. Francesco Castellani,
hérétique, pendu - 6 décembre 1568. Pietro Gelosi,
hérétique, pendu et brûlé - 6 décembre 1568.
Marcantonio Verotti, hérétique, pendu et brûlé
- 6 décembre 1568. Luca di Faenza, hérétique,
brûlé vif - 28 février 1568. Borghesi Filippo,
décapité et brûlé pour hérésie - 2 mai
1569. Giovanni dei Blasi, pendu et brûlé pour hérésie
- 2 mai 1569. Camillo Ragnolo, pendu et brûlé pour hérésie
- 25 mai 1569. Fra Cellario Francesco, pendu et brûlé
pour hérésie - 25 mai 1569. Bartolomeo Bartoccio, brûlé
vif pour hérésie - 25 mai 1569. Guido Zanetti, emmuré
vivant pour hérésie - 27 mai 1569. Filippo Porroni, hérétique
luthérien, pendu - 11 février 1570. Gian Matteo di Giulianello,
jugé et exécuté pour hérésie - 25 février
1570. Nicolò Franco, pendu pour s'être moqué du
Pape avec des écrits. Pendu - 11 mars 1570. Giovanni di Pietro,
hérétique, pendu et brûlé - 13 mai 1570. Aolio
Paliero, hérétique, pendu et brûlé expressément
sur désir du Pape Pie V (saint) - 3 juillet 1570. Fra Arnaldo di
Santo Zeno, hérétique, brulé vivant - 4 novembre 1570.
Don Girolamo di Pesaro, Giovanni Antonio di Jesi et Pietro Paolo di Maranzano,
jugés et exécutés pour hérésie - 6 octobre
1571. Francesco Gelatieri, poignardé à mort par des sicaires
du pontife car hérétique - 5 janvier 1572. Madonna Dianora
de Montpellier, hérétique, pendue et brûlée - 9
février 1572. Madonna Pellegrina de Valence, hérétique,
pendue et brûlée - 9 février 1572. Madonna Girolama
Guanziana, hérétique, pendue et brûlée - 9 février
1572. Madonna Isabella de Montpellier, hérétique, pendue
et brûlée - 9 février 1572. Domenico della Xenia,
hérétique, pendu et brûlé - 9 février 1572.
Teofilo Penarelli, hérétique, pendu et brûlé
- 22 février 1572. Alessandro di Giulio, hérétique,
pendu et brûlé.
Pape Grégoire XIII Alessandro
di Giulio, pendu et brûlé pour hérésie - 15 mars
1572. Giovanni di Giovan Battista, pendu et brûlé car
hérétique - 15 mars 1572. Girolamo Pellegrino, pendu
et brûlé pour hérésie - 19 juillet 1572. 10.000
(dix mille) hérétiques massacrés en France pour ordre du
Pape (massacre des Huguenots - Nuit de la Saint Barthélemy) - 24 août
1572. 500 hérétiques massacrés en Croatie sur
ordre de l'évêque catholique Juraj Draskovic - 1573. Nicolò
Colonici hérétique pendu et brûlé. Giovanni
Francesco Ghisleri, étranglé dans les prisons de l'Inquisition
- 25 octobre 1574. Alessandro di Giacomo, brulé vivant - 19
novembre 1574. Beedetto Thomaria, hérétique brûlé
vif - 12 mai 1574. Don Antonio Nolfo, hérétique jugé
et exécuté - 29 juillet 1578. Giovanni Battista di Tigoni,
hérétique jugé et exécuté - 29 juillet 1578.
Baldassarre di Nicolò, hérétique pendu et brûlé
- 13 août 1578. Antonio Valies de la Malta, hérétique
pendu et brûlé - 13 août 1578. Francesco di Giovanni
Martino, hérétique pendu et brûlé - 13 août
1578. Bernardino di Alfar, hérétique pendu et brûlé
- 13 août 1578. Alfonso di Poglis, hérétique pendu
et brûlé - 13 août 1578. Marco di Giovanni Pinto,
hérétique pendu et brûlé - 13 août 1578.
Girolamo di Giovanni de Tolède, hérétique pendu et
brûlé - 13 août 1578. Gasparre di Martino, hérétique
pendu et brûlé - 13 août 1578 Fra Clément Sapone,
hérétique pendu et brûlé - 29 novembre 1578. Pompeo
Loiani, hérétique pendu et brûlé - 12 juin 1579.
Cosimo Tranconi, hérétique pendu et brûlé -
12 juin 1579. 222 (deux-cents vingt deux) juifs brûlés
sur le bûcher sur ordre de la Sainte Inquisition - 1558. Salomon,
juif pendu pour avoir refusé le baptême - 13 mars 1580. Un
anglais brûlé vif pour avoir offensé un prêtre -
2 août 1581. Diego Lopez, brûlé vif pour hérésie
- 18 février 1583. Domenico Danzarelli, pendu et brûlé
pour hérésie - 18 février 1583. Prospero di Barberia,
hérétique pendu et brûlé - 18 février 1583.
Gabriello Henriquez, brûlé vif pour hérésie
- 18 février 1583. Borro d'Arezzo, brûlé vif pour
hérésie - 7 février 1583. Ludovico Moro, hérétique
brûlé vif - 10 juillet 1583. Fra Camillo Lomaccio, Fra Giulio
Carino, Leonardo di Andrea étranglés dans les prisons de Tor
Nona pour hérésie - 23 juillet 1583. Lorenzo Perna, arrêté
sur ordre du cardinal Savelli pour hérésie, on ignore sa fin - 16
juin 1584. <<La Signora di Bellegard>>, arrêtée
pour hérésie, on ignore sa fin - octobre 1584. Giacomo Paleologo,
décapité et brûlé - 22 mars 1585. Les frères
Missori décapités pour avoir exprimé le droit à
la liberté de la presse. Leurs têtes furent exposées en public
- 22 mars 1585. (Le corps de Grégoire XIII, cet ignoble bourreau,
est honoré et révéré par les catholiques dans sa tombe
monumentale à Saint-Pierre de Rome).
Pape Sixte V Ce
Pape fit pendre un espagnol parce qu'il avait tué avec un coup de
bâton un soldat suisse qui l'avait blessé avec la hallebarde.
Après avoir repoussé la demande de remplacer la fourche par
la hache, Sixte V assistait joyeusement aux exécutions en se faisant porter
à manger car "ces actes de justice lui donnaient de l'appétit".
Après l'exécution d'une sentence il dit : " Dieu soit béni
pour le grand appétit avec lequel j'ai mangé ".
Pietro Benato, brûlé vif pour hérésie - 26 avril
1585. Pomponio Rustici, Gasparre Ravelli, Antonio Nantrò, Fra Giovanni
Bellinelli, pendus et brûlés pour hérésie - 5 août
1587. Vittorio, marquis de Saluces, jugé et exécuté
pour hérésie - 9 décembre 1589. Valerio Marliano,
hérétique pendu et brûlé - 16 février 1590.
Don Domenico Bravo, décapité pour hérésie -
30 mars 1590. Fra Lorenzo dell'Aglio, pendu et brûlé -
13 avril 1590.
Pape Grégoire XIV Fra
Andrea Forzati, Fra Flaminio Fabrizi, Fra Francesco Serafini, pendus et brûlés
- 6 février 1591. Giovanni Battista Corobinacci, Giovanni Antonio
de Manno Rosario, Alexandro d'Arcangelo, Fulvio Luparino, Francesco de Alexandro,
jugés et exécutés - juin 1590. Giovanni Angelo Fullo,
Giò Carlo di Luna, Decio Panella, Domenico Brailo, Antonio Costa, Fra Giovanni
Battista Grosso, l'Abate Volpino, avec d'autres adeptes de Fra Girolamo da
Milano, arrêtés par la Sainte Inquisition, on ignore quelle fut leur
fin... 1590. (Tout ceci en une seule année de Saint Pontificat!)
Pape Clément VIII Giordano
Bruno, brûlé vif pour hérésie - 17 février
1600. Quatre femmes et un vieil homme brûlés vifs
pour hérésie - 16 février 1600. Francesco Gambonelli,
hérétique brûlé vif - 17 février 1594. Marcantonio
Valena et un autre luthérien, brûlés vifs - août
1594. Graziani Agostini, hérétique pendu et brûlé
- 1596. Prestini Menandro,- hérétique pendu et brûlé
1596. Achille della Regina, on en ignore la fin - Juin 1597. Cesare
di Giuliano, hérétique pendu et brûlé - 1597.
Damiano di Francesco, hérétique pendu et brûlé
- 1597. Baldo di Francesco, pendu et brûlé pour hérésie
- 1957. De Magistri Giovanni Angelo, hérétique pendu
et brûlé - 1597. Don Ottavio Scipione, hérétique,
décapité et brûlé - 1597. Giovanni Antonio da
Verona e Fra Celestino, hérétiques brûlés vifs
- 16 septembre 1599. Fra Cierrente Mancini et Don Galeazzo Porta décapités
pour hérésie - 9 novembre 1599. Maurizio Rinaldi, hérétique
brûlé vif - 23 février 1600. Francesco Moreno,
hérétique pendu et brûlé - 9 juin 1600. Nunzio
Servandio, juif, pendu - 25 juin 1600. Bartolomeo Coppino, luthérien
brûlé vif - 7 avril 1601. Tommaso Caraffa e Onorio Costanzo,
hérétiques, décapités et brûlés - 10
mai 1601.
Pape Paul V Giovanni
Pietro di Tunisi, pendu et brûlé - 1607 Giuseppe Teodoro,
hérétique pendu et brûlé - 1609. Felice d'Ottavio,
hérétique pendu et brûlé - 1609. Rossi Francesco,
hérétique pendu et brûlé - 1609. Antonio di
Jacopo, hérétique pendu et brûlé - 1609. Fortunato
Aniello, hérétique pendu et brûlé - 1609.
Vincenti Pietro, hérétique pendu et brûlé -
1609. Umberto Marcantonio, hérétique pendu et brûlé
- 1609. Fra Manfredi Fulgenzio, hérétique pendu et brûlé
- 1609. Lucarelli Battista, hérétique pendu et brûlé
- 1609. Emilio di Valerio, juif, pendu et brûlé - 1610.
Don Domenico di Giovanni, pour être passé du christianisme
à l'hébraïsme, pendu - 1611. Giovanni Milo, luthérien
pendu - mars 1611. Giovanni Mancini, pour avoir célébré
la messe en tant que défroqué, pendu et brûlé
- 22 octobre 1611. Jacopo de Elia, juif, pendu et brûlé
- 22 janvier 1616. Francesco Maria Sagni, hérétique pendu
et brûlé - 1 juillet 1616. Un nécromancien boiteux
arrêté puis brûlé vif pour sorcellerie - 1617.
Lucilio Vanini, brûlé vif pour avoir douté de l'existence
de dieu - 17 février 1618. Des milliers d'hérétiques
massacrés par les catholiques dans les Grigioni en Valtellina - 1620. L'Eglise,
toujours convaincue qu'il existe encore à Valtellina des tendances religieuses
hérético-païennes, maintient toujours la région sous
contrôle au moyen de la " Missione rezia ", confiée aux
Capucins, qui dépendent directement de "Propaganda Fidei "
et le Saint Père Jean-Paul II demande pardon !!!
Pape Urbain VIII Galileo
Galilei, condamné à la prison à perpétuité
en tant qu'hérétique pour avoir affirmé que la terre tourne
autour du Soleil - 1633. Ferrari Ambrogio, hérétique
pendu - 1624. Donna Anna Sobrero, morte de la peste bubonique en prison
où elle avait été condamnée à vie - 1627 (durant
les mois qui suivirent, tous ceux qui passèrent par cette prison moururent
de peste). Frate Serafino, hérétique, pendu et brûlé
- 1634. Giacinto Centini, décapité pour avoir offensé
la souveraineté papale - 1635. Fra Diego Giavaloni, hérétique,
pendu et brûlé - 1635. Alverez Ferdinando, brûlé
vif pour s'être converti à l'hébraïsme - 19 mars 1640.
Policarpo Angelo, pendu et brûlé pour avoir célébré
la messe en tant que défroqué - 19 mai 1642. Ferrante
Pallavicino, hérétique, pendu et brûlé - 1644.
Fra Camillo d'Angelo, Ludovico Domenico, Simone Cossio, Domenico da Sterlignano,
jugés et exécutés pour hérésie - 1644.
Pape Innocent X Brugnarello
Giuseppe et Claudio Borgegnone, pendus et brûlés pour
avoir falsifié certaines lettres apostoliques - 1652. (Ce Pape appliqua
surtout des condamnations à la prison à perpétuité
car ces années étaient " Les années Saintes").
Pape Alexandre II Fello
Giovanni, prêtre, décapité pour hérésie
- 1657. 1.712 Vaudois massacrés par les catholiques dans les
Vallées Alpines - 1655.
Pape Innocent XI (sanctifié) 20
juifs condamnés au bûcher - 1680. Vincenzo Scatolari,
pour avoir exercé la profession de journaliste sans l'autorisation de la
Sainte Mère Eglise - 2 août 1685. 2.000 (deux mille)
Vaudois massacrés par les catholiques dans les vallées alpines sur
ordre direct du Pape - mai 1686. 24 protestants tués par les
catholiques à Pressov en Slovaquie - 1687.
Pape Innocent XII Martino
Alessandro, mort en prison sous la torture - 3 mai 1690. 37 juifs brûlés
vifs - 1691 (pas besoin de chercher plus loin les causes de l'antisémitisme
!). Antonio Bevilacqua et Carlo Maria Campana, Capucins, décapités
car adeptes du Quiétisme de Molinos - 26 mars 1695.
Pape Clément XI Filippo
Rivarola, porté à l'échafaud en civière à
cause des tortures reçues, décapité - 4 août 1708.
Spallaccini Domenico, pendu et brûlé pour avoir blasphémé
à cause d'un coup de hallebarde qu'il reçut d'un garde du pape -
28 juillet 1711. Gaetano Volpini, décapité pour avoir
écrit une poésie contre le Pape - 3 février 1720.
Pape Clément XII Ce
Pape, en rétablissant la "mazzolatura" (rupture des os
à coups de bâton), se montra un des plus cyniques souteneurs de l'art
de la torture. Pietro Giarinone, philosophe et historien, mourut sous
la torture pour avoir soutenu la suprématie du roi sur la curie romaine
- 24 mars 1736. Enrico Trivelli, décapité pour avoir
écrit des phrases de révolte contre le Pape - 23 février
1737. Les nombreuses victimes de ce Pape sont restées inconnues car
il préférait tuer sous la torture dans les prisons de l'Inquisition
que de les "justicier" sur les places publiques. L'Europe
commence à ressentir le bénéfique effet du siècle
des lumières. Il se manifeste et limite l'arrogance de l'église
qui réduit ainsi ses persécutions religieuses en s'orientant vers
des délits politiques, des crimes de droit commun ou des crimes concernant
les règles internes ecclésiastiques. Ce qui compte pour elle avant
toute chose est d'imposer son pouvoir par le régime de la terreur.
Pape Clément XIII Tommaso
Crudeli, condanné à la prison à perpétuité
pour maçonnerie - 2 août 1740. Giuseppe Morelli, pendu
pour avoir célébré l'Eucharistie en tant que défroqué
- 22 août 1761. Carlo Sala, hérétique, jugé
et exécuté - 25 septembre 1765. (Carlo Sala est le dernier martyr
tué par l'Eglise pour hérésie). Les massacres, qui ne
sont plus de caractère religieux, continuèrent contre les conspirateurs
politiques, les journalistes et tous les progressistes qui avaient l'intention
de renverser l'immoralité et l'obscurantisme religieux par une révolution
armée. Et les atrocités furent comme par le passé: décapitations,
tortures avec fracture des os (mazzolature), pendaisons et sévices, dont
souvent l'écartèlement des accusés. Pour pouvoir maintenir
la terreur, même les délits les moins graves comme un simple vol,
étaient punis par la mort.
Pape Pie VI Lors
de ses quatre années de pontificat il y eut seulement cinq exécutions
capitales pour des délits de droit commun, même si sa lutte s'intensifia
âprement contre les juifs qui furent obligés, parmi les nombreuses
humiliations et menaces qu'ils subirent, de se vêtir de couleur jaune afin
d'être publiquement outragés.
Pape Pie VII Gregorio
Silvestri, pendu pour conspiration politique - 18 janvier 1800. Ottavio
Cappello, pendu car patriote révolutionnaire - 29 janvier 1800.
Giovanni Battista Genovesi, patriote écartelé et brulé.
Sa tête fut exhibée en public - 7 février 1800. Teodoro
Cacciona, pendu et écartelé pour le vol d'un habit ecclésiastique
- 9 février 1801. Paolo Salvati, pendu et écartelé
pour avoir volé un courrier du Pape - 11 décembre 1805. Bernardo
Fortuna, pendu et écartelé pour le vol des indemnités
d'un courrier français - 22 avril 1806. Tommaso Rotilesi, pendu
pour avoir blessé un officier français. 161 exécutions
capitales pour des délits de droit commun lors des 15 années du
pontificat de ce vice-Dieu sur terre qui prit le paisible et dévot nom
de Pie (le pieux).
Pape Léon XII Leonida
Montanari, décapitée pour avoir offensé publiquement
le Pape - 23 novembre 1825. Angelo Targhini, décapité
pour avoir blessé un espion du pape - 23 novembre 1825. Luigi Zanoli,
décapité pour avoir tué un sbire du Pape - 13 mai 1828.
Angelo Ortolani, pendu pour avoir tué un garde du Pape - 13 mai
1828. Gaetano Montanari, écartelé pour tentative d'assassinat
de l'émissaire papal Rivolta - 1828. Gaetano Rambelli, pendu
pour avoir blessé un émissaire papal - 1828. Les exécutions
capitales, en plus de celles citées ci-dessus, furent 29 et toujours
pour des communs délits.
Pape Pie VIII En
une année de Pontificat il effectua 13 condamnations capitales pour
des délits de droit commun.
Pape Grégoire XVI Il
imposa une interdiction absolue de toute liberté d'expression evrbale ou
écrite qui ne suivrait pas les dictamens de la Sainte Mère Eglise.
Sous les menaces les plus graves il obligea les juifs à n'exercer aucune
activité au dehors du Ghetto. Giuseppe Balzani, décapité
pour des offenses au Pape - 14 mai 1833. Luigi Scopigno, décapité
pour le vol d'objets sacrés - 21 juillet 1840. Pietro Rossi,
décapité pour un vol anodin- 9 janvier 1844. Luigi Muzi,
décapité pour un vol minime- 19 janvier 1844. Giovanni Battista
Rossi, décapité pour un petit vol - 3 août 1844 En
plus des exécutions citées, il y eut sous le pontificat de ce Saint
Père, 110 autres condamnations à mort pour des délits communs.
Pape Pie IX (sanctifié par Jean Paul II, appelé
mètre cube de fumier par Garibaldi). Romolo
Salvatori, décapité pour avoir consigné aux Garibaldiens
l'Archiprêtre de Anagni - 10 septembre 1851. Gustavo Paolo Rambelli,
Gustavo Marloni, Ignazio Mancini, décapités pour avoir tué
trois prêtres - 24 janvier 1854. Antonio de Felici, décapité
pour avoir attenté à la vie du Cardinal Antonelli. Pour comprendre
la criminalité de ce Pape (saint), il suffit de se rappeler que lorsque
les patriotes de l'unification italienne entrèrent dans les prisons pontificales
pour libérer des dizaines de prisonniers qui y croupissaient, enchaînés
depuis une si longue période qu'ils avaient perdu la vue et l'usage de
leurs membres, ils trouvèrent dans ces souterrains des tas de squelettes
et de cadavres en décomposition dans un mélange de soutanes de moines
et de surs, de vêtements civils d'hommes et de femmes, d'uniformes
militaires et de chaussures, comme lorsque furent libérés les champs
d'extermination nazis. On y trouva aussi des jouets d'enfants, morts avec leurs
parents. SI
CEUX-CI ÉTAIENT DES SAINTS, QUI ALORS SONT LES DÉMONS? Après
avoir changé le nom de la Sainte Inquisition par celui de la "
Sainte Pénitentiaire" suite à l'occupation de Rome par
l'armée italienne, pendant tout le XIX siècle, même si de
façon moins sanglante, la Sainte Mère Eglise conserva son pouvoir
politique grâce à l'autorité spirituelle qu'elle avait sur
la masse crédule et obtuse qui lui était restée fidèle
(chose qui malheureusement existe encore aujourd'hui) et continua quand-même
à imposer son autorité religieuse sur celle politique par le recours
à l'abjuration, derrière la menace de condamnations et de châtiments
temporels dérivant de l'excommunication. Un des derniers cas d'abjuration
fut celui de mon grand-père Luigi Cascioli, Ingénieur et Architecte
qui, en tant que maire de Roccalvecce, Sipicciano et Montecalvello, afin d'éviter
l'excommunication qui aurait compromis sa famille, fut obligé d'abjurer
la fidélité au Gouvernement Italien pour jurer fidélité
à " la Sainte Mère Eglise ". Les
deux abjurations : la première en l'an 1889 et la seconde en l'an 1890.
|
"Au
nom de Dieu. Ainsi soit-il. Je, soussigné par la présente, déclare
me rétracter, conforme et sincèrement je rétracte dans le
sens voulu par la S. Penitenzieria l'illicite serment prêté par moi
au gouvernement à l'occasion où j'assumai la fonction de maire de
Roccalvecce, diocèse de Bagnorea, et je promets, dans l'exercice du même,
de m'abstenir de tout acte contraire à la loi de Dieu et de l'église
et de réparer au scandale* donné." Bagnorea
5 avril 1889 | (*
Le scandale en question est d'avoir juré fidélité au Gouvernement) Selon
la loi de l'Inquisition, l'Eglise obligeait l'hérétique à
une seconde abjuration confirmant la première pour s'assurer qu'il ne soit
pas relaps, c'est-à-dire retombé dans l'erreur. La différence
qu'il y avait entre relaps et repenti consistait dans le fait que le premier était
brûlé vif et le second seulement après avoir été
jugé, condamné et exécuté. Si le jurement de fidélité
au Gouvernement eut été prêté seulement un siècle
auparavant, nous aurions aussi Luigi Cascioli parmi les jugés, exécutés
et brûlés. L'Eglise, qui a toujours nié les exécutions
de l'Inquisition, ne pouvant plus les cacher après que certains laïques
réussirent à consulter les archives secrètes du Vatican,
a essayé de décharger toutes les responsabilités sur les
tribunaux civils. Se justifiant en prétendant que la morale chrétienne
a toujours été contre les condamnations à mort, l'Eglise
du Christ a confirmé combien lui était naturelle l'effronterie,
l'imposture et le négationnisme. De toutes façons le nombre
de victimes dont on connaît les noms n'est qu'une petite partie de tous
ceux qui furent réellement massacrés. Le nombre des condamnés
à la prison avec confiscation des biens est tellement grand qu'il arrive,
d'après les historiens, à des chiffres de sept zéros.
Mais sans avoir recours aux documentations, il suffit de calculer la richesse
accumulée par le Vatican durant les siècles passés pour avoir
une meilleure idée de la quantité de biens obtenus par des vols,
des falsifications, des assassinats, des massacres et des génocides.
Les massacres générés par celle qui fut appelée l'Evangélisation
des peuples de l'Amérique du Sud à la suite des découvertes
de Cristophe Colomb, entre ceux qui furent exécutés et ceux réduits
à l'esclavage, ont été estimés à plus de 50.000.000
de victimes ! La très chrétienne reine Isabelle (la Catholique),
souteneuse de toute cette immoralité, très vite canonisée,
pourra s'asseoir heureuse et contente avec tous les autres saints que nous avons
connu dans ces pages. Ces Papes aux noms vertueux comme Innocent, Clément,
Pio (pieux), Benedetto (Béni), Urbain
qui auraient dû en réalité
s'appeler Bouchers, Criminels, Assassins, Bandits, Délinquants et Bâtards
Toi,
qui es sûrement tombé par hasard sur ce site, à quelle catégorie
penses-tu appartenir ? A celle formée par des ivrognes déments qui
rient face aux échafauds, à celle qui par lâcheté et
opportunisme se tait, ou bien à celle qui réagit ? En considérant
les résultats que la société m'offre aujourd'hui, je suis
porté à croire que tu appartiens plus aux deux premières
qu'à cette dernière. Si cela n'est pas le cas, alors prends un stylo
et écris ton adhésion à " l'Association Fabula ".
Unis-toi à nous et à tous ces martyrs cités sur la liste
ci-dessus, en en choisissant un afin qu'il puisse revivre en toi et au travers
de toi pour combattre ses bourreaux. C'est avec les faits et l'action que
l'on honore les héros et non pas avec les bavardages
c'est Oui ou
c'est Non ! Le reste n'est qu'une perte de temps ! Luigi
Cascioli
|
Luigi
Cascioli | La
Fable du Christ LIVRE - DÉNONCIATION |
Irréfutable
démonstration de l'inexistence de Jésus-Christ |
www.luigicascioli.it |
| |
L'inquisition n'a jamais été
abolie, elle a seulement
changé de nom : Elle s'appelle aujourd'hui "La Congrégation
pour la doctrine de la foi", dirigée par le cardinal Joseph
Ratzinger, le numéro deux de l'Eglise catholique dans l'ordre protocolaire,
puisqu'il en est le préfet. Cet homme extrêmement surmené
au Vatican a parfois besoin de prendre des vacances au monastère Sainte
Madeleine du Barroux. Le hasard veut que dans ce même monastère,
dirigé par Dom Gérard Calvet - condamné pour sa participation
à des commandos anti-I.V.G., et instigateur de l'attentat du cinéma
Saint Michel, à Paris, il y a quelques années. Dans ce monastère
se réunit aussi Jean-Marie Le Pen avec tout le bureau politique du F.N.
Au moment où le pape se trouvait à Reims, J-M. Le Pen avait annoncé
qu'il viendrait à cette réunion, parce qu'il y avait été
invité. Et l'épiscopat français s'est affolé en disant
: "Mais non, on ne l'a jamais invité !" En effet, c'est le Saint
Siège qui l'avait invité... René
Thirifays Sources
: Maurizio Marchetti
- La santa inquisizione - Ed. La Fiaccola AEGERTER
- Les Hérésies au Moyen Age. Paris 1939. C. DOUAIS
- L'Inquisition, ses origines, ses procédures et les autres ouvrages.
Paris 1906. N. EYMERICH et F. PENA - Le Manuel des inquisiteurs.
Paris 1973. L. GARZEND - L'Inquisition et l'hérésie.
Paris 1912. B. GUI - Manuel de l'inquisiteur. Paris 1927.
J. GUIRAUD - Histoire de l'Inquisition. Paris 1935. X - Histoire
de l'Inquisition. Amsterdam 1749. H.C. LEA - Histoire de l'Inquisition
au Moyen Age. Paris 1900. A. LUCHAIRE - Innocent III. Paris
1905. L. TANON - Histoire des tribunaux de l'Inquisition en France.
Paris 1893. A.H. VERRILL - L'inquisition. Paris 1932. PASTOR
- Histoire des papes. DANIEL.ROPS - Histoire de l'Eglise
du Christ. Paris 1950. J.MARX - L'Inquisition en Dauphiné.
Paris 1914. A.E.CARRO - Histoire de Meaux et du pays meldois.
Marseille 1976. R. Le TANNEUR - Magie, sorcellerie et fantastique en
Normandie. Coutances 1979. Signalons enfin l'excellente synthèse
publiée en 1974, par Guy et Jean TESTAS, dans la collection " Que
sais-je ? ", L'Inquisition. ainsi que le petit fascicule de
la collection " Découvertes de Gallimard " écrit par Laurent
Albaret, L'Inquisition Y-M.
HILAIRE - Histoire de la papauté. 2000 de missions et de
tribulations. Tallandier 1996 Dictionnaires
et encyclopédies de référence classiquement utilisés
par les spécialistes de l'histoire ancienne du christianisme Dictionnaire
d'archéologie chrétienne et de liturgie Dictionnaire d'histoire
et de géographie ecclésiastiques Dictionnaire de droit canonique
Dictionnaire de théologie catholique Dictionnaire de
spiritualité Lexikon flir Theologie und Kirche Theologische
Rea-lenzyklopàdie Lexikon des Mittelalters J.
N. D. KELLY, Dictionnaire des papes, trad. fr., Brepols, Paris,
1995. Ph. LEVWLAIN (dir.), Dictionnaire historique de la Papauté,
Fayard, Paris, 1994. A. DI BERARDINO (dir.), Dictionnaire encyclopédique
du christianisme ancien, trad. fr., Le Cerf, Paris, 1990. Le lecteur
angliciste préférera la version britannique, qui conserve les planches
et cartes de l'édition originale, et présente une bibliographie
en partie mise à jour par les soins de W. H. C. FREND, Encyclopedia
of the Ear!y Church, James Clarke and Co., Cambridge, 1992]. A ces
usuels, on adjoindra la revue Archivum Historiae Pontiflciae, publiée
à Rome par les Jésuites de la Grégorienne qui contient, depuis
1963, une bibliographie annuelle des travaux parus sur l'histoire de la Papauté.
Eric LEBEC, Histoire Secrète de la Diplomatie Vaticane, Albin
Michel, Paris, 1997 Autres
sources :
http://www.rationalisme.org/french/moralite_lectures_01.htm _______________________________ Abjuration
d'un hérétique - Poème daté du XVIe s.
Auteur anonyme,
texte traduit de l'espagnol. (L'anticléricalisme athée ne date
pas d'aujourd'hui) Milliard
de cafards nourris de honte. Votre amour pour Dieu n'est que respect d'un
silence fantomatique. L'amour que vous portez à vos enfants est-il moins
digne, moins authentique que cette adulation d'un spectre ? Que savez-vous
de l'amour de la vie ? Cessez,
j'ai mal ! ! Vous m'arrachez la main ! Milliard
d'immondes monstruosités. Votre généreux seigneur ne
fit qu'abominations par le passé et vous dédaigne au présent.
Par quel miracle voudriez-vous qu'il vous sourie au futur ? Que faites-vous
de vos semblables ? Cessez, J'ai mal ! ! Vous m'écorchez la peau ! Milliard
de sournois hypocrites. Vous ne méritez pas même le tiers de
votre vie terrestre. Quelle vie éternelle auriez-vous la prétention
de mériter ? Que savez-vous de la souffrance ? Cessez, pour l'amour
de Dieu, j'ai mal ! ! Vous m'extirpez les entrailles ! *
En hommage aux millions d'hérétiques assassinés
par la mère Église
Illustrations
et Documents ¬
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Jean-Paul
II | Saint-Pierre | Saint
Brunone | Les
4 Maures | Triomphe
de la Vertu |
| | | | |
Triomphe
de la Foi | Inocente
X | Flagellation
du Christ | Massacres
au XXIme s. | Exemples
de bonté infinie | www.rationalisme.org
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de ces documents si vous les utilisez, Merci !! |